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    Bonjour 

     Nous avons gagné une heure de sommeil. Mais perdu une heure de soleil en fin de journée, pour ceux qui bossent. Cette année nous n'avons pas entendu les sempiternels micros-trottoirs qui vont interroger les mécontents du changement d'heure. Cela indiquerait que les Français auraient, maintenant, d'autres préoccupations beaucoup plus graves. Habituellement les journalistes en mal d'infos sensationnelles, à l'occasion du changement d'heure ou d'une hausse des carburants, se dirigent vers les pompes à essence pour trouver quelques mécontents. Ils n'ont aucun mal dans cette mission, car dans notre pays, il n'y a que cela, des mécontents. Automobilistes Vache à lait! Clament-ils tous, en cœur, ces automobilistes qui roulent dans des véhicules qui dépassent, souvent, largement leurs moyens et s'étonnent qu'il faille abreuver de temps en temps, l'objet qui leur permet de frimer auprès de leurs voisins. Plutôt que de s'insurger contre le prix des carburants, ces mécontents devraient plutôt s'interroger sur la nécessité relativement récente de se fournir en eau minérale. Il y a encore quarante ans, on buvait l'eau  du robinet. Elle était potable. Aujourd'hui, elle l'est toujours. Mais le terme «potable» au strict sens du mot,  veut bien dire que l'on peut mettre cette eau dans un pot et la présenter sur la table des repas, et la consommer ensuite. Seulement voilà, des chimistes ombrageux se sont mis à analyser cette nouvelle eau potable et Oh stupeur, ils y ont découvert tout le panel des résidus de notre magnifique civilisation, grosse consommatrice d'énergie et de matières premières. Pas une molécule ne manque à l'appel, les nappes phréatiques sont l'écrin et le réceptacle de toutes les turpitudes de cette société que l'on qualifie de «Postindustrielle», dans les milieux dits autorisés. Une société qui a laissé tous ses emplois industriels, partir sous d'autres cieux, au bénéfice d'un secteur qualifié de «Tertiaire». Donc ces automobilistes mécontents ne se préoccupent pas du prix de l'eau potable, qui est passée de pratiquement 0 franc dans les années 50, à 0.55€ pour un litre d'eau minérale gazeuse, de qualité moyenne, actuellement. Le prix de l'eau n'a jamais cessé d'augmenter, alors que celui de l'essence n'a fait que monter et descendre. Les journalistes se gardant bien d'aller interroger les clients des pompes à essence lorsque le coût des carburants est à la baisse. Cela ne ferait pas vendre le papier de leurs gazettes souvent «démagos». 

        

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    Bonjour  Ce mois d'octobre aura été marqué par sa grande douceur. Les pluies assez conséquentes auront fait remonter quelque peu les moyennes de 2017. Il y a encore des pommes et aussi des  poires à récolter . Pour les coings attendre qu'ils soient bien jaune pour récolter. Noix et noisettes sont encore à récolter ce mois-ci. C'est encore la bonne époque pour récolter le raisin. Comme le soleil est rare depuis quelques semaines, il est nécessaire de retirer les feuilles qui recouvrent les grappes. Les châtaignes sont à ramasser en ce moment. Les Kiwis arrivent à leur maturité et peuvent être cueillis. Dans les régions du sud de la France c'est carrément l'été qui est revenu ou qui est très en avance. On ne peut plus parler d'été Indien. Du coté des haies, qui continuent de pousser, il est encore possible de tailler certaines haies au cours de ce mois, mais il vaut beaucoup mieux  pratiquer cela en août/septembre. Un hiver précoce pourrait provoquer des dégâts sur ces rameaux fraîchement coupés. Mais il devient difficile de donner les recommandations traditionnelles, tant le climat est en train de changer. Coté boutures le bouturage des espèces persistantes et des conifères peut continuer à ses pratiquer. ce sont des boutures à talon. Les espèces à feuilles caducs pourront se bouturer dés le mois prochain. Après la chute des feuilles. Cela va de soi. Malgré qu'ils développent de nouvelles floraisons, pour les rosiers c'est l'heure des bilans. Variétés à propager ou à commander. Ou à éliminer, parfois. Les nouvelles variétés ne tiennent pas toujours leurs promesses. Au bout de quelques années leurs roses perdent une partie de leurs caractères. Il est préférable de planter des rosiers paysagés, ou des roses anciennes, si chères à Monsieur André Eve.

        

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    Bonjour  

    Encore deux mois d'automne et ce sera le début de l'hiver, Noël et les fêtes de fin d'année. Hier fut une belle journée sans pluie et sans vent. Dans quelques jours nous allons être plongés dans les horaires d'hiver. Le mois de novembre qui s'approche, est, à mon sens, le plus mauvais mois de l'année dans notre région. Les nombreux brouillards peuvent nous priver totalement des rayons du soleil. Ces rayons n'ayant pu réchauffer l'intérieur de la maison au travers des vitres, la consommation de chauffage s'avère calamiteuse. En janvier et février, les brouillards sont beaucoup moins fréquents. Il est souvent facile de travailler au jardin. Â cette époque, un gel nocturne est souvent suivi par un dégagement du ciel et donc une journée ensoleillée s'offre à nous. Je constate que les arbres sont loin d'avoir évacué la totalité de leurs feuilles. Ce sont les gelées nocturnes qui les aident à se dépouiller de leurs oripeaux d'été. Comme le temps est très doux, les invasives continuent leur extension. Elles prennent leur revanche sur les mois de canicule qui les ont maintenues en respect au printemps et dans une partie de l'été. Cela fait une excellente nourriture pour les poules qui ont cependant arrêtés de nous fournir des œufs. Les dernières récoltes sont effectuées au potager. Quelques poireaux ont réussi à survivre à la mineuse du poireau. Mais du fait de la sécheresse, ils sont restés tout petit. La saison est finie pour les haricots. Encore beaucoup de tomates dans les serres. Très peu de mildiou. Mais cela est devenu un rituel, chaque année. On peut encore en récolter jusqu'en décembre. Même chose pour les poivrons, qui continuent de fournir de petits poivrons verts, rouges, jaunes et violets. Ces légumes ne sont pas touchés par la maladie. Ils ne redoutent qu'une gelée éventuelle. Les cèleris sont mis à blanchir et fournissent déjà de très bonnes entrées très fortes en gout. Les céleris raves continuent de se développer, mais gravement entravés dans leur croissance par les canicules, ils ne parviendront certainement pas à donner de belles racines de tailles acceptables, avant l'hiver. Les endives ont développé d'énormes feuilles, mais n'est-ce pas au détriment de la grosseur des racines? Nous aurons la réponse dans quelques jours, lorsque nous commencerons de les faire pousser en cave sur de la tourbe. Du coté des choux, pas de récolte. Une année sèche qui est très néfaste à leur développement. Ils serviront de nourriture pour les lapins et les poules. Les nouvelles asperges tardent à se développer. Mais pratiquement toutes les griffes ont l'air d'avoir repris. Sur l'ancienne planche des asperges, des scaroles et des frisées, y ont été repiquées en août et ont donné des sujets spectaculaires. Elles ont profité des excédents d'engrais que les asperges ont laissé. Du coté des fruits les kiwis viennent remplacer, au dessert, les poires, dont le stock en cave est épuisé. Les framboises remontantes ont elles aussi profité de la douceur du climat. Cette année est calamiteuse pour le potager, mais bénéfique pour les fruits. Un printemps sec et sans gelées nocturnes favorisent grandement le développement des fruits. Ces fruits aimant beaucoup la chaleur, les différentes canicules les ont fortement enrichis en sucre et en parfum.

       

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    Bonjour 
    «Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi». Cette sublime chanson, nous rappelle, chaque année, que c'est l'époque où il va falloir songer à faire la toilette du jardin avant que celui-ci ne s'endorme pour un long hiver. Il y a déjà de nombreuses feuilles à ramasser. Si l'on a planté plusieurs grands arbres d'ornement, il y a du travail sous les frondaisons. Il y a souvent deux types de feuilles à ramasser. Les grosses feuilles, issues des deux érables que nous avons plantés, et celles plus petites, tombées des bouleaux, encore en grand nombre sur notre terrain. La feuille d'érable est bien connue, elle figure sur le drapeau du Canada. Plus grande que la main, elle est assez coriace à décomposer. Je préfère la ramasser à la suite d'une pluie, car mouillée, elle se laisse facilement emmener sur les parcelles destinées aux courges et aux tomates. Parcelles qui sont ensuite recouvertes du fumier du parcourt des poules. Parcelles qui sont finalement recouvertes de paille fraîche. En prévision de ces travaux, j'ai fait rentrer, pour cet usage, un gros ballot rond de plus de 300 kg. Il est de plus en plus conseillé de recouvrir les parcelles du jardin avec une couverture organique. Les mauvaises graines ne seront plus tentées de germer en grosses quantités et les vers de terre, se rapprocheront de la surface du sol, qui ne sera plus battu par les pluies diluviennes. Ainsi, au printemps, ces feuilles coriaces sont en partie décomposées. On peut, alors, planter facilement dans ce terreau très meuble, sans outil, simplement avec la main, gantée comme il se doit. Les feuilles des bouleaux, plus difficiles à collecter, iront recouvrir le pied de quelques légumes retardataires, au cas où quelques gelées nocturnes se manifesteraient. Probabilité qui s'estompe au fil des années, depuis que nous sommes entrés dans le cycle du réchauffement climatique. Une autre solution pour récupérer ces petites feuilles, c'est de passer la tondeuse dessus. Hachées et mélangées aux coupes de gazon, ces feuilles se décomposent très vite. Mais cette pratique ne peut s'opérer qu'en dehors des périodes d'humidité. Depuis quelques jours, en raison des intempéries, ces travaux furent suspendus. Les prévisions météo étant plus optimistes, on va pouvoir de nouveau, se consacrer à cet ultime toilettage.
    «Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi Et le vent du nord les emporte Dans la nuit froide de l'oubli».

     

      

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    Bonjour  

    Glyphosate, un mot qui inquiète de plus en plus. D'abord le public se préoccupe de savoir quel est ce nouveau poison que l'on avait dissimulé à sa vigilance. D'autre part, légitimement, les agriculteurs ne se voient pas retourner des décennies en arrière dans la pratique de leur dur métier. Le glyphosate, c'est le Round Up que tout le monde connait bien. Tout ceux qui ont un petit lopin de terre, ont déjà été tentés de faire usage de cette molécule. Moi le premier. Une molécule très pratique, car elle permet de cultiver, moins d'un mois après avoir pulvérisé cet «Attila» en flacon. La nocivité de cet herbicide sur la santé n'est pas clairement établie par les nombreuses études entreprises sur ce sujet. Son caractère cancérogène est fortement soupçonné par certains instituts. On comprend l'émotion suscitée, ces jours-ci, au parlement de Bruxelles. Le principe de précaution est retenu. En attente d'expertises scientifiques plus fines et plus probantes, les élus, soucieux de leurs responsabilités, vont certainement mettre à l'index ce produit. Peut-être provisoirement, mais ce désherbant ne sera plus autorisé à la vente. On comprend aussi la grande colère des agriculteurs qui se voient privés d'un outil très important. Monsanto a déjà eu des démêlées avec la justice. Ayant affirmé que son produit était biodégradable, parce que, effectivement, la molécule du glyphosate se dégrade, en moins de 2 mois, en d'autres composés chimiques soupçonnés aussi d'être malsains pour la santé. De plus, moins de 2 mois, c'est souvent le temps suffisant pour que le Round UP puisse  traverser certains sols trop perméables et rejoindre les nappes phréatiques déjà atteintes par d'autres polluants. Ce qui doit inquiéter les chercheurs, c'est le mélange de ces polluants dans la nature. L'interaction entre toutes ces molécules est très mal connue. Si on est un scientifique sérieux, on étudie à fond toutes les propriétés de la nouvelle molécule que l'on vient de synthétiser ou d'extraire d'un composé d'origine naturel. Mais il est très difficile d'établir toutes les interactions avec les millions de molécules différentes que recèle la nature. Un autre sujet d'inquiétude pour Monsanto, c'est que certaines mauvaises herbes entrent en résistance. Une variété de liseron fait déjà la nique à cette molécule. Le gaillet gratteron, cette herbe très prolifique au printemps, qui ne gratte pas, mais qui colle partout, est devenu un combattant qui se dresse contre cet empoisonneur. La nature y mettra le temps qu'il faut, mais elle rendra ce produit en grande partie inefficace. Celle-ci n'a pas fini de nous étonner.

      

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    Bonjour 

    Â l'heure où l'on parle de protection d'environnement, de récupération des déchets et d'économie des matières premières, j'avais, il y a quelques temps, écrit ce petit texte qui est encore d'actualité.
     

    «Vers le conteneur à verre
    Encore une débilité de nos autorités. Depuis près de 20 ans, a été organisée la collecte du verre. Le public avait pris l'habitude de rapporter ses verres dans les conteneurs prévus à cet effet.
    Hé bien chez nous, la nouvelle communauté de commune organise le ramassage. En fournissant une quatrième poubelle. Une habitude éco citoyenne battue en brèche. Une bonne habitude qu'il avait été difficile à mettre en place. Par contre les Objets Encombrants ne sont plus ramassés que 2 fois par an. Des objets qui sont souvent très difficiles à déplacer pour la plupart d’entre nous.
    Je pense que les déchets récupérables et recyclables devraient être rapportés dans des conteneurs appropriés, entreposés sur les lieux de consommation habituels. Une sorte de consigne.
    Je ne suis pas centenaire, mais je viens d'une époque où beaucoup d'emballages ou contenants étaient consignés et rapportés chez le commerçant. Ils étaient pratiquement tous en verre ou en métal. Les consommateurs arrivent très bien à transporter, chaque semaine, des dizaines de kilos de denrées, de leur magasin vers leur domicile. Pourquoi ne rapporteraient-ils pas eux-mêmes, verres, bouteilles plastiques, boites de conserve, bombes aérosol, papier, carton etc. ? Ils le font bien pour les piles, les ampoules à base de mercure, les médicaments périmés et autres cartouches d’imprimante. On a même remarqué des conteneurs à huile de vidange (disparus, eux aussi de la circulation). Il existe en certains endroits des conteneurs pour vêtements usagés. (Emplacements très confidentiels). Et pourquoi ne pas installer les déchetteries près des Grandes Surfaces. Les communes et les collectivités locales font de très grosses facilités en termes de fiscalité et de cout du terrain pour faire venir ces Grandes Surfaces… Ces Grandes Salopes qui garnissent, à grand renfort de publicité, nos caddies, d’objet la plupart du temps inutiles et très polluants. Des déchetteries que les communautés de communes ont installées ou réinstallées à grand frais, une fois de plus, dans la nature (Porcheux). En ce qui concerne la collecte hebdomadaire de nos déchets, le personnel employé à courir derrière les camions de ramassage, serait mieux utilisé sur les lieux de collecte. C'est un métier très dangereux en termes de sécurité routière. Et beaucoup moins de gazoil serait dépensé pour la collecte en porte-à-porte. Devant chez nous le camion fait une marche arrière de plus de 200 mètres pour venir ramasser nos quelques kilos de déchets, une fois par semaine. Nous habitons à la sortie du pays. Je devine, que je vais susciter une tempête de protestations. Comment! On devrait rapporter nous-mêmes nos déchets aux abords du supermarché???? Et comment vont faire les plus âgés d’entre nous et les personnes à mobilité réduite ??? Ces personnes sont, malgré tout, bon an mal an, approvisionnées en denrées alimentaires et en biens de consommation. Et bien, certains de ces déchets recyclables peuvent très bien faire le trajet inverse. Sans passer par le camion de collecte de nos poubelles. Ce pourrait être une économie aux niveaux de nos impôts locaux, qui vont augmenter de plus en plus. Une économie de rejet carbone vers l’atmosphère (c’est à la mode en ce moment). Une économie de carburant. Un travail plus valorisant pour les agents du ramassage. Pourquoi faut-il que ce soit toujours la même catégorie de salariés qui soient obligés de ramasser et de nettoyer nos déchets et nos saletés ? Â chacun sa merde !
    Un verre ça va, 3 verres... ça sera mieux dans le conteneur! (Tendance) »

    Notre conseil municipal vient de voter dans la précipitation le changement de communauté de communes. Une fois de plus. Les habitudes du public en matière de tri des déchets vont encore devoir changer. C'est devenu une habitude bien Française de changer trop souvent textes de lois et règlements.

      

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    Bonjour 

     Des «Jardinistes» de l'État botanique font exploser un peu partout des bombes vertes gorgées de graines. C'est le terrorisme vert qui s'abat maintenant, dans le monde, sur les surfaces bétonnées. Â Paris, ville musée, il y a un manque considérable d'espace vert. Chaque 1er mai des bombes sont lancées sur les espaces non entretenues par les ateliers municipaux. Des bombes qui contiennent des graines de tournesol. De grosses graines qui vont bientôt germer, mais qui du fait de leur grosseur risquent d'être repérées par les oiseaux, gros consommateurs des ces amuse-gueules. Oui! Je sais! J'aurais du dire des amuse-becs. Ces révolutionnaires opèrent en zone urbaine, alors qu'il y a quelques années de gros semenciers ont tenté de faire interdire les petits potagers familiaux. C'est surtout aux États Unis, que la bande à Monsanto aurait bien voulu faire légiférer les autorités dans le sens de leurs intérêts. Prétextant que ces jardiniers soucieux de biodiversité, feraient propagation de variétés menacées d'extinction, mais non reconnues par les pouvoirs officiels. C'est beaucoup plus pratique pour ces industriels de ne produire que quelques variétés, plutôt que de gérer avec efficacité la biodiversité. C'est surtout beaucoup moins rentable. C'est pourquoi que souvent des pouvoirs officiels sont entièrement à leur solde, cela va de soit. On chuchote même que dans les couloirs de certains ministères, de telles solutions auraient été envisagées, il y a quelques années. Mais devant le caractère très impopulaire et anti-électoral de telles mesures, ces politiciens à la solde de quelques intérêts particuliers, ont du rapidement rentrer dans le rang. Certains déplorent que les États aient abandonné certaines de leurs prérogatives au parlement de Bruxelles, mais c'est surtout devant les prétentions de toutes ces multinationales que les gouvernements se sont couchés. Elles contrôlent tout et partout. C'est pourquoi, ce terrorisme vert est devenu le bras armé de ceux qui veulent préserver notre espace de vie et celui de nos descendants. Je suggère à notre ami Mr Mélenchon qui vient de rater ses objectifs d'opposition, de se tourner vers les préoccupations de dizaines de millions d'électeurs inquiets des développements futures et funestes de certains irresponsables qui envisagent encore de mettre nature et biodiversité à leur propre service. Vous me direz, qu'il y a les Verts pour cette croisade, mais comme ils ont été bien incapables de surnager dans le Tsunami politique du printemps dernier, il n'y a plus que la France Insoumise qui puisse porter ce combat.

       

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    Bonjour  

    Todmorden, peut-être un nom qui ne vous dit rien, mais qui est une initiative de nos amis Britanniques. «Incredible Edible» « Ce sont les «jardins de la propagande», comme se plaisent à les nommer Estelle Brown, Mary Clear et Pam Warhurst, les cinquantenaires qui ont lancé le mouvement Incredible Edible (littéralement, les Incroyables comestibles) en 2008 dans la petite ville anglaise de Todmorden. Là, des espaces publics ont été transformés en jardins potagers pour redonner l’envie aux résidents de consommer des produits frais et locaux et d’y cultiver un nouvel art de vivre. «Au début, on nous traitait de vieilles excentriques qui n’avaient rien de mieux à faire. La crédulité a fait place à la crédibilité», dit Pam Warhurst, activiste de cette petite ville de 15 000 habitants plantée dans les vallons du Yorkshire, à mi-chemin entre Manchester et Leeds.

    À preuve : les trois femmes sont régulièrement invitées comme conférencières en Europe et ailleurs dans le monde. Todmorden accueille annuellement des milliers de visiteurs anglais – dont le Prince Charles – et de l’étranger, venus s’inspirer de cette initiative d’Incredible Edible. Des touristes visitent aussi ces jardins.»
    Excusez du peu, on peut voir le Prince Charles armé d'une énorme courgette en train de deviser avec  Estelle Brown, Mary Clear et Pam Warhurst sur un petit marché d'Angleterre. Nos amis britanniques savent très bien transformer le ridicule en attitude sublime et aussi très officielle. «Honni soit qui mal y pense» l'ordre du Bain et l'ordre de la jarretière sont ce qu'il y  de plus honorifique pour un citoyen britannique. Il semblerait que la Monarchie Anglaise se rapproche souvent des préoccupations légitimes de son peuple. La Monarchie Française (ils logent tous dans des Palais) semblerait avoir quelques difficultés à partager les justes aspirations de son propre peuple. Parfois des représentants du peuple de France, s'invitent même dans les logis de ces princes et de ces barons. Et pourtant le personnel politique Français est très, très qualifié. Que des Énarques...... Des Énarques qui viennent  d'être renvoyées à leurs chères études. Â Todmorden du maïs sucré et des légumes poussent devant le poste Police.  «Food To Share », servez-vous librement, c’est gratuit, répondent les agents de police. Quand pourra-t-on faire son marché dans les jardins de nos gendarmeries ? Et pourtant, il n'y a pas si longtemps dans chaque village de France, le curé, souvent aidé de sa gouvernante, entretenait un potager pour sa consommation personnelle et aussi un jardin de simples et  de magnifiques floraisons. Bien sur, il ne distribuait pas à l'encan les produits de ses jardins, mais faisaient découvrir, aux familles des agriculteurs, des variétés très rares de légumes, d'aromatiques et même de médicinales. Les jardins de curé par leur science botanique, ont fini par créer un type et un style de jardin très prisé aujourd'hui. Â travers le monde, des hordes de jardiniers, sympathiques terroristes, investissent les zones urbaines et publiques, délaissées par les autorités municipales, pour y planter arbustes, légumes et fleurs. Certains interviennent même la nuit. Pour échapper à l'intervention de la force publique, qui ne comprend pas du premier coup, cette démarche pacifique et botanique. Le lendemain les badauds sont enchantés par le spectacle de toutes ces plantations. Le monde est en train de changer... En douteriez-vous encore?

      

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    Bonjour  

    C'est l'époque des kiwis qui débute. Après l'époque des poires et des pommes, le plant d'actinidia est lourdement chargé de ces petites bestioles à la peau verdâtre et velue. Déjà quelques exemplaires sont arrivés à maturité. Chaque année la récolte nous assure deux mois de fruits au dessert. Comme beaucoup de monde le croit, le kiwi est qualifié d'arbuste exotique. Lorsque nous avons planté les deux plants de kiwi, on nous a carrément rigolé au nez. Le kiwi craint le froid, il ne pousse que dans les pays chauds, il est impossible de le palisser, il va tordre les poteaux les plus résistants. De quoi décourager les plus optimistes. Le public se trompe sur le terme «exotique» qu'il associe toujours à des contrées plus chaudes que notre beau pays. Le Sénégal est un pays exotique, pour nous Français, mais le Groenland est aussi un territoire exotique. Comme le kiwi pousse en Chine à l'état sauvage et que la Chine c'est très, très loin, la réputation de végétal frileux de notre liane est toute faite. L'actinidia résiste très bien aux - 20°C qui peuvent survenir lors d'un de nos hivers plus rigoureux que les autres. Avec le réchauffement climatique, cette mauvaise perspective s'estompe progressivement. J'ai déjà exposé la force avec laquelle cette liane enserre et finit par tordre les poteaux qui la soutiennent. Chaque année, je dois remédier à cet inconvénient, mais cela ne me prend pas plus de temps que l'entretien d'un pied de vigne. Une culture que j'ai pratiqué quelques années, et que j'ai fini par abandonner par manque d'expérience, ou peut-être à cause d'une mauvaise exposition. En ville, dans les faubourgs de Beauvais, notre ville Préfecture, sur des coteaux bien orientés, on peut observer, en ce moment de magnifiques grappes de raisins, faisant même ployer les pergolas qui les supportent. Donc l'entretien de ce pied de kiwi ne me demande pas plus de temps qu'un de mes pommiers, que je possède en grand nombre. Les spécialistes indiquent que cette liane est dioïque  et qu'elle doit convoler en justes noces avec un compagnon choisi de la meilleure espèce. Mais notre liane est veuve depuis longtemps. Cet époux très prisé et très aimé est mort par une belle journée de printemps. Ces plus grosses branches demeurent encore en place, après quelques décennies. Impossible de desserrer l'étreinte pour l'éternité de ces deux amoureux, sans risquer de mettre en péril l'avenir du pied femelle qui survit. Je suppose que dans les environs quelques voisins ont du passer par dessus les préjugés et planter deux ou trois pieds d'actinidias. Sinon nous n'aurions que le beau spectacle de ses fruits au mois d'avril. Je ne le taille qu'au cœur de l'hiver, car le spectacle, au printemps, de ces coupes qui déversent des flots de sèves nouvelles, m'inquiète toujours. En janvier, peut-être de la neige, mais pas de cette montée de sève, pourtant si bénéfique, qui génère des torrents de larmes. Quand on fait gouter des kiwis à notre entourage, on nous demande toujours dans quel alcool avons-nous fait macérer nos kiwis? Tant le parfum dégagé par les nôtres est plus subtil que la fadeur de ceux, pourtant plus volumineux, proposés en supermarché.

     

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         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour 

    Cette année qui semble désastreuse pour les potagers, restera une grande année pour la tomate. Avec une récolte hier de plus de 8 kg, le total de l'année 2017 porte sur 82kg. Â la même époque en 2016, nous n'avions récolté que 29kg et avec un plus grand nombre de pieds. Car en 2017, la canicule a détruit un bon tiers des plants installés en serre  et les plants plantés au potager, ont pris énormément de retard du fait de la sécheresse et ont fini par être exterminés par le mildiou. Saison très sèche- Saison très humide. Voici notre nouveau climat qui fonctionne sur un mode binaire. Notre climat maritime a besoin d'une certaine humidité, renouvelée à des intervalles raisonnables. Ce n'est plus le cas actuellement. En serre les plants ont été partiellement détruits par la trop grande ardeur du soleil de juin et de juillet. Mes serres sont en polycarbonate. Ces plaques de résines se sont opacifiées au fil du temps. Cela remplace le lait de chaux que les professionnels appliquent sur leurs serres. Cette année les possesseurs de serre en verre, qui n'ont pas eu le temps de blanchir leurs verres ou de disposer des paillassons, ont vu tous leurs plants pratiquement anéantis par la brutalité des rayons du soleil. Prévoyant chaque année, quelques désagrément climatiques, je garde en réserve quelques dizaines de plants, que je cultive en grands pot de 2 litres. Mais ces variétés étant le plus souvent des tomates cerises ou des tomates en grappes; variétés excellentes, mais qui ne pèsent pas lourd dans la balance. Dans mes serres je privilégie les variétés noires qui sont le plus souvent d'origine Russes ou Polonaises. Et aussi les grosses variétés de type beefsteak, Des variétés qui atteignent le plus souvent les 500g et qui ne sont pas creuses ou gorgées d'eau, mais garnies d'une chair épaisse et souvent légèrement sucrée. Des variétés que les américains affectionnent tout particulièrement pour farcir leurs fameux sandwichs. Les plus avisés commençant à remplacer, dans ces sandwichs, une partie du hamburger gorgé de graisses néfastes, par de grosses tranches charnues et bien fermes de ces types de tomates. Ayant fait mon service militaire, en partie, à Paris, le 11 novembre 1968, commémorant le cinquantenaire de la fin de la grande guerre, les autorités ont demandé à notre compagnie, d'héberger les militaires représentant la Nouvelle Zélande et aussi L'Australie. Cela représentait beaucoup de monde, car il avait fallu plusieurs Boeing 707, pour acheminer tous ces beaux militaires, qui revenaient le plus souvent des combats de la guerre du Viet Nam. Nous avons partagé, pendant une semaine, nos chambrées avec eux et avons pu observer leurs habitudes, surtout alimentaires, qui sont très différentes des nôtres. Les ressortissants de ces pays bien qu'étant encore partiellement sous la coupe de la Reine d'Angleterre, ont des habitudes de vie pratiquement identiques à celles des américains. Nous nous amusions beaucoup, lors du passage, à chaque repas, par «L'Ordinaire», (C’est ainsi qu'à l'armée, on appelle le local où l’on prend ses repas)  de voir ces militaires confectionner leur repas; on devrait dire leurs sandwichs. Car notre «Ordinaire» était un self brillamment dirigé par un adjudant-chef, qui faisait honneur à la cuisine Française .Pas souvent le cas dans l'armée Française de l'époque. Donc tous ces hommes, dans leurs magnifiques uniformes, se confectionnaient d'énormes sandwichs à plusieurs étages, garnis de plusieurs morceaux de viandes, de beaucoup de feuilles de salade et d'énormes quantités de tomates. Privés du pain de mie qui est habituel dans leur cuisine, leurs sandwichs avaient une allure très cocasse avec les grosses tranches de notre bon pain. Bon enfant, notre Adjudant-chef veillait, toutefois, à ce qu'il n'embarque pas tout le stock de la salade de tomates mise à notre disposition. Une fois notre plateau garni de nos victuailles nous allions nous asseoir au «Réf» pour consommer notre repas. Ces militaires anglophones se répandaient, alors, dans la nature pour consommer ce que nous appelons vulgairement un casse-croute. Les Américains sont de gros consommateurs de tomates. Ce sont eux qui ont redécouvert les nombreuses variétés Russes et d'Europe centrale. Ce sont eux qui ont fait la promotion dans le monde, de ces variétés bien adaptées à des climats assez rudes. Ils ont aussi, au passage, créé de nouvelles variétés. Ils ont fini, à la fin du XIXème siècle, par créer le Ketchup. Pour cela ils ont sélectionné un grand nombre de variétés de tomates qui portent toutes le nom de Heinz. Heinz 1... Heinz2...Heinz3... Et cetera.. Et cetera.. Et cetera.

     

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


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