• Dimanche 14 janvier 2018

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour

    C'est dimanche aujourd'hui et l'on va encore parler du brouillard de la pluie du vent et de la tempête et aussi du froid. C'est normal, me direz-vous qu'en ce début janvier, le thermomètre aille se nicher en dessous du zéro degré centigrade. Mais ce qui l'est moins c'est la complète disparition du soleil. Depuis novembre des dizaines et des dizaines de journées empêtrées dans le brouillard. Un thermomètre qui affiche dans les minimas 2 °C et à peine 3°C dans les maximas. Alors que le bulletin météo de la veille nous a promis 10°C à Paris. Nous sommes dans un hiver figé dans l'humidité glacial, ponctué de redoutables tempêtes. Ma mère, authentique normande, disait que la caractéristique la  plus  détestable de notre climat d'allure maritime, c'était la persistance de cette humidité froide, pourvoyeuse de brouillards scélérats pour les automobilistes. D'après les spécialistes, le nombre total de  ces journées de brouillard en constante augmentation, serait du à la pollution urbaine. Il n'y a que les tempêtes qui peuvent nous débarrasser momentanément de ce couvercle de grisaille. On se prend parfois à rêver de ces champs de neige immaculés sur lesquels brillent un soleil radieux et réconfortant. Des champs de neige de notre enfance sur notre paysage de plaine céréalière; mais des champs de neige qui ne sont pas la norme dans notre région. Ces chûtes de neige demeurent l'exception dans notre département et alimentent les tendres souvenirs de ces journées ensoleillées et glaciales qui se terminaient souvent auprès d'un bon feu, après avoir pratiqué dans la neige tous les jeux les plus fous que notre fougue et notre jeune âge nous permettaient, alors. Décidément le soleil, fâché de nos inconséquences écologiques, nous a laissé choir dans notre purée non pas de pomme de terre si délicieuse fût-elle , mais de cette purée de poix cassés si funeste aux souvenirs de cantines scolaires de notre enfance. Le soleil fut adoré et porté aux nues par un pays de bâtisseurs pharaoniques. Râ fut-il nommé et vénéré par un peuple avisé qui sut tirer profit d'un fleuve gigantesque et turbulent, sans brusquer et offenser outrageusement la nature. N'avons nous pas su observer la même sagesse? N'avons nous pas fini par irriter ce soleil, notre grand copain, comme le chantait, si bien, Brigitte à la Madrague?


     
     

     

          

        Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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