• Dimanche 18 mars 2018

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour

    Vraiment insaisissable ce temps. Avant hier quatre degrés pendant la nuit et quatorze degrés à l'ombre. Hier moins deux toute la journée. Pluie et neige venant du nord. Brouillard qui recouvre tout. Des pluies diluviennes. Mais où sont passées les giboulées d'antan. Disparu le soleil, qui nous fait habituellement des coucous de derrière la foule des petits nuages éphémères, vivement bousculés par quelques bourrasques printanières. Hier un vrai temps de mois de novembre. Un brouillard issu de la pollution Parisienne et qui décourage toute activité dans la nature. Une nature qui s'offre pourtant généreusement pour la fête du printemps prochain. Narcisses, jonquilles, perce-neiges, crocus, tulipes et jacinthes sont tous fleuris en même temps. Primevères et pensées qui rivalisent de charme et de grâce et viennent ensemencer gazons et massifs de toutes leurs nuances. Décidément tout ce qui souffle depuis Moscou est délétère en cette fin d'hiver. Cette autoroute de glace Moscou-Paris stigmatisée par les météorologues, ne serait-il pas encore un mauvais coup de ce «Poutine» pourtant, dorénavant,  détesté dans beaucoup de Chancelleries. Le nouveau Tsar de toutes les Russies aurait-il aussi tout pouvoir sur notre climat? En tout cas les prévisions sur le début de la semaine ne sont guère encourageantes. Dans les serres, les semis en bacs chauffés, continuent de germer. Les roses d'Inde ont déjà formées quatre feuilles. Les pétunias, si minuscules au début, commencent à se développer. Certains plants sont même arrivés au stade de la transplantation dans des contenants plus propices à leur développement. Samedi j'ai pu continuer la taille du pied de Kiwi. C'est vraiment une liane exubérante qui est capable de tout envahir. Heureusement ce type de bois est très facile à élaguer. Certaines pousses de l'année peuvent avoir près de trois ou quatre mètres. Cet actinidia a encore produit énormément durant cet automne 2017. Il assure au moins trois mois de fruits en accompagnant les poires et les pommes dans tous les desserts. Il peut même rester sur l'arbuste jusqu'au début de l'hiver, sans subir de dommage. Et beaucoup croient encore que cette petite bestiole, à l'allure de petit rongeur sans queue, velue et vert-de-gris, serait un fruit exotique, frileux et ne poussant qu'aux antipodes. Exotique c'est certain, car la Chine, ce n'est pas la porte d'à coté.   

    Â demain

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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