Bonjour
Si la période des fêtes de fin d'année se révèle être une époque funeste pour les dindes de nos basses-cours, c'est aussi l'occasion d'accompagner ce plat de fêtes avec des châtaignes. Improprement appelées «Marrons». Les marrons étant les fruits toxiques du marronnier d'Inde. La châtaigne peut vraiment être classée parmi les légumes oubliés. Elle fut massivement consommée dans de nombreuses régions, lorsque les récoltes de céréales faisaient défaut. Le reste du temps, elle faisait le bonheur des porcheries. Chaque automne, nous avions l'habitude d'aller ramasser les châtaignes tombées en bord de route. Ces akènes jetés sur la plaque de la cuisinière à bois ne tardaient pas éclater avec un bruit de pétard. Il était alors facile, en se brûlant les doigts, d'«écaler» façon œuf dur ce fruit pour le débarrasser de sa coque qui tombait, alors, rapidement en cendre. Et alors apparaissait une belle chaire jaune claire bien chaude et très savoureuse. Cette châtaigne, avec la grosse bûche de chêne symbolise bien les soirées passées au coin de la cheminée, dans nos souvenirs d'enfance. Elle reste quand même un fruit symbole des fêtes de fin d'année. En plus de farcir notre gallinacée importé des Amériques, la châtaigne se distingue en confiserie sous forme de marrons glacés qui continuent à ravir beaucoup d'amateurs au moment des fêtes de fin d'année. En ville, on peut encore remarquer, dés les premiers frimas et lors des marchés de Noël, ces vendeurs de petits bonheurs bien chauds, jetés hâtivement au fond d'un cornet de papier journal. Ces petits vendeurs furent longtemps originaires de l'Auvergne et de la Savoie. La châtaigne, un fruit que l'on a un peu délaissé, mais qui nous ramène chaque année, vers la fin décembre, à nos souvenirs les plus tendres. Chauds! Chauds les marrons! Chauds. Joyeux Noël!
 demain
Les carnets de Jules Hostouley
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Merci. Joyeux NOEL à vous tous.
Jean-Pierre et Colette
Merci
Bonne nuit de Noël
Jean & Annette