• Dimanche 31 décembre 2017

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour

    Tempêtes et pluies, cela devient presque monotone, rédhibitoire même. Une époque de l'année qui était encore traditionnellement calme il y a quelques décennies. Le dicton «Noël au balcon, Pâques aux tisons» témoigne bien d'une époque climatique qui semblerait révolue. La sagesse populaire l'avait bien observé. La tempête du siècle n'a-t-elle pas eu lieu un 26 décembre de l'an de grâce 1999. Il y a toujours eu de fortes tempêtes sur notre continent, mais c'est leur puissance qui s'est accrue et surtout leur fréquence. Il va y avoir du bois à ramasser, car les bouleaux en profitent pour se débarrasser de leurs petites brindilles mortes,  à la manière des singes pour épouiller et éliminer de  leur fourrure  tous leurs parasites. Des petites brindilles si pratiques pour démarrer le feu dans la cheminée, car non résineuses, elles ne dispersent pas à travers la pièce, des shrapnels enflammés. Comme il reste encore près d'une dizaine de bouleaux sur notre terrain, la récolte va être bien fournie. Quand ils deviennent trop grands, on fini par les abattre, pour les remplacer par des arbustes de tailles plus modestes. J'ai planté ce type d'arbre au début, car le bouleau est un arbre emblématique des régions froides du nord. Les botanistes disent qu'il est le dernier arbre à feuilles caduques capable de survivre dans les régions glacées et septentrionales. Après il ne reste plus que les résineux bien connus qui peuplent les forêts canadiennes et sibériennes. Une évocation qui ne va pas nous réchauffer. Les températures sont elles aussi, anormalement douces pour la saison. Bien que les États Unis soient touchés par une vague de froid peu commune. Ce qui a permis, encore une fois, au Président Trump d'afficher sa bêtise et son inculture. Quand les scientifiques parlent de réchauffement climatique, ils désignent la moyenne globale des températures de la planète. Cela engendre inévitablement un dérèglement global du climat de notre planète. Le Président Trump, avec sa mentalité isolationniste et impérialiste, ne préjuge du climat terrestre qu'à travers celui du  territoire des États Unis, si grand fut-il. Une des craintes, formulée déjà depuis longtemps par les scientifiques, est que le réchauffement des océans qui est en cours depuis longtemps, pourrait inverser le cours des grands courants marins. Notre Gulf Stream pourrait très bien changer de sens. Dunkerque et Boulogne pourraient alors bénéficier des températures polaires de Stockholm, par exemple. Et le Labrador pourrait lui aussi, dépité par l'inconséquence des humains, changer son programme et mettre en hiver, Chicago  à la mode et à la douceur de la promenade des Anglais.             

     

        Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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