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    «Persicaire»

    Bonjour

    Ce temps printanier nous amène à évoquer une pensionnaire de notre jardin pendant plusieurs années. C'est la renouée «Red Dragon»; un nom à faire frémir les plus endurcis. Plus communément connue sous le nom de persicaire, ce sont ses fleurs qui l'ont rendue célèbre. Une très belle vivace dans une couleur pas très fréquente au jardin. Son ancien nom est  le polygonum. Une vivace que je rentrais en serre, car elle ne résisterait pas à un gel inférieur à - 7°C selon les professionnels. ses feuilles  se teintent de rouge cramoisi encore plus prononcé en automne. Pourtant résistante à la sécheresse, elle a disparue durant un de ces étés devenu beaucoup, trop sec. Très accaparé par le soin que les annuelles réclament chaque année, je n'ai pas remarqué son départ vers d'autres cieux plus cléments. Même pas eu le temps de la multiplier pour garnir mes plates bandes de son feuillage si décoratif. Je n'ai pu que découvrir, au début de l'automne, un petit tas de feuilles desséchées et de tiges rabougries et tordues de douleur. Triste fin pour un dragon aux feuilles en forme de flammes rouges, fines et acérées. Après cette évocation un peu chargé de tristesse et de nostalgie, on va plutôt disserter sur l'activité actuelle, qui consiste à semer les annuelles qui doivent embellir, en principe, l'été prochain. Les semis ont été placé dans les bacs de propagation. Les câbles chauffants ont été rebranchés, ainsi que la mini serre. Comme il faut de l'eau pour abreuver tous ces semis, j'ai remis en service le pulvérisateur. Non! Je vous voit venir! Je ne vais pas pulvériser, je ne sais quel élixir chimique sur mes fragiles semis. L'arrosoir est absolument prohibé au début de cette opération. Cette pluie peu raffinée dans ses intentions, bousculerait violemment toutes ces fines semences. Pas trop préjudiciable pour les grosses graines des roses d'Inde. Mais qu'arriverait il aux minuscules graines de pétunias ? Un semis où il est recommandé de ne pas recouvrir les semences. J'ai trois pulvérisateur au service de mon jardin. Un, chargé avec de l'eau clair, dont la mission est de créer un brouillard au dessus des semis en cours. Le deuxième devenu bleu, non de peur, mais repeint aux couleurs de la bouillie bordelaise, pour prévenir toute incursion du mildiou de funeste réputation. Et enfin le troisième sert à atomiser, non pas Messire Poutine, mais toutes les adventices qui auraient des vues malveillantes sur mes cultures potagères. 

    Bonne journée

     

     

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    «Sugar Spice»

    Bonjour

    Enfin les serres sont réparées. Les toitures entièrement restaurées. Seules quelques plaques restent à changer dans les parties verticales. Les tempêtes devenant le plat favori de Señor Hiver, chaque année, lorsque les tempêtes se terrent au fond de leur antre, il faut procéder à ces petits travaux de restauration. Pour manipuler des plaques de polycarbonate aussi légères, il ne faut pas un souffle de vent. Ce qui est devenu une gageure partout en France en ces temps de colère. Ces travaux ont pu se réaliser sans achat de plaques neuves. Il reste en stock quelques vieilles plaques de réemploi. C'est pourquoi, hier, il fut possible de procéder aux semis des annuelles. En l'occurence ces astéracées qui nous offrent ces gros pompons jaunes et orangés juchés sur de courtes tiges et à la forte odeur. Sugar Spice! Vous êtes vous demandé? Serions nous tombé dans une officine dédiée illégalement au commerce des  substances psychotropes ou psychoactives? Point ici de «Sugar Brown» ou d'épices opiacées. Pas d'allusion, non plus, à ce groupe Pop très célèbre les «Spices Girls». Tout simplement une variété de roses d'Inde qui va ensoleiller nos plates-bandes et nos jardinières tout au long de l'été prochain. Sa carte d'identité se résume ainsi : Famille :Astéracées - Annuelle - Floraison  de juin à octobre - Hauteur 40cm - Couleur : jaune d'or, jaune citron, orange foncé, orange clair et crème. Elle fleurira en juin, si on a semé très tôt, ces grosses graines auréolées d'un toupet, façon couvre-chef militaire. Dans le cas contraire il faudra se contenter d'une floraison en juillet, à condition que les conditions météo soient favorables. Deux autres variétés de ces roses d'Inde ont été semées. Ce sont les variétés hybrides F1 Antigua Oranges et Primrose. Quel est ce vilain mot qui vient d'être prononcé? En effet, les hybrides n'ont jamais très bonne presse auprès des jardiniers amateurs et peu fortunés. Tout d'abord il est très difficile, en ressemant les graines patiemment récoltées, de récupérer toutes les caractéristiques de la variété d'origine. Et le prix de vente de ces hybrides est souvent le double de la variété naturelle et originelle. Il faut reconnaitre que l'obtention de ces variétés hybrides représente un très gros travail de sélection auprès des professionnels. Donc seulement 50 graines à semer dans ces deux variétés. Il ne faut pas rater son affaire. Ces deux variétés «Antigua» sont très courtes sur patte (20cm) et peuvent ainsi se substituer aux œillets d'Inde. Mais les caractéristiques de floraison ne sont pas du tout les mêmes. Les œillets d'Inde se développent bien plus rapidement; leurs tarifs sont beaucoup plus économiques; pourvus en outre, d'une grande facilité pour récolter de la graine. J'ai semé une autre variété de ces roses d'Inde. Les roses d'Inde naines F1 First Lady et Orange Lady (35cm). Ces semis comportent 100 semences chacun. Si le taux de germination est favorable à toutes ces essences, nous devrions, dans quelques semaines procéder au repiquage d'un grand nombre de plants, en godets de 7cm généreusement garnis de bonne terre fine additionnée de tourbe. Ah! J'oubliais! Il y en a encore qui orthographient nos sympathiques astéracées comme étant des roses dindes ou des œillets dindes. Aucun rapport avec les pauvres et infortunées victimes des fêtes d'année. Bien qu'originaire du Mexique, cette fleur de culture facile, s'écrit : Rose d'Inde! Allez! A l'avenir, faites ceci comme si c'était un ordre.

     

    Bonne journée 

     

     

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    «Une odeur de printemps»

    Bonjour

    Ils sont arrivés! Février, c'est leur mois de prédilection. Après ces longs mois de sommeil, timidement, les crocus sortent de terre, leur écrin depuis le printemps dernier. Ils se sont éparpillés un peu partout autour de leur lieu de plantation. Comme ils sont très nombreux, mais visiblement de plus en plus petits chaque année, il va falloir, l'automne prochain, planter de nouveaux crocus de diverses couleurs. Les blancs et les jaunes, plantés à l'origine, n'ont toujours pas reparu. Seuls Les crocus bleus et violets ont survécu à tout ce temps passé. Ils sont accompagnés par des narcisses de petite taille et de couleur jaune. On entend déjà des insectes butineurs en quête de nectar. Pas de quoi réveiller une ruche, les fleurs étant trop peu nombreuses. Seuls quelques gros bourdons, trahis par le vrombissement lourd de leurs ailes, sont en train de se fournir en sucre et en miellat encore très rares à cette époque. Les primevères, pour certaines, ont déployé leurs modestes étals et offrent ainsi quelques timides fleurs aux humbles  couleurs pastelles. Comme il n'y a aucun souffle de vent, il est très aisé d'entendre tout ce petit monde en train de vaquer à des occupations somme toute, printanières. Les bergenias tentent de se faire remarquer par de tendres floraisons roses, encore cachées sous de robustes et coriaces feuilles vernissées. Les roses de Noël entrouvrent leurs gros boutons pour dévoiler le cœur de leurs fleurs magnifiques et rares en cet hiver. Le soleil qui se montre depuis quelques jours, est lui aussi, si prodigue en chassant d'un revers  de main toute cette grisaille accumulée depuis de nombreux mois. Ces rayons déjà chauds pour la saison se montrent bienveillants pour ce petit peuple bruissant et bourdonnant qui s'active avec grande vigueur au sein de nos nouvelles floraisons encore trop rares à notre gout. Les tulipes ont déjà déployé quelques feuilles, tout en se réservant le privilège d'offrir leur floraison dés la venue d'un certain printemps. Même programme pour les jacinthes qui montrent en leur cœur les petits appendisses qui vont disperser tout azimut ce lourd parfum suave et envoutant. Les grands narcisses si nombreux dans le jardin, garde leur bouton floral encore protégé sous un voile verdâtre qu'il  faudra bientôt déchirer une fois que la nature aura salué la venue du printemps.

    Belle journée 

     

     

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    «Zantedeschias»

    Bonjour

    Zantedeschias ! Rassurez vous, je ne vous insulte pas et ce n'est pas le nom d'un nouveau virus. C'est le nom de cette admirable fleur à rhizomes qui fleurit chaque année en avril/mai. Cette année leur feuillage n'a pas résisté aux incursions scélérates de cet hiver qui s'efforce de ne plus assumer son action destructrice sur la biodiversité. Il fait encore nuit et le thermomètre indique 6°C. On n'est encore qu'à la mi-février et le printemps est encore loin. Un printemps qui est toujours sous la couette, en train de sommeiller. Qu'il se repose bien, car il reste encore 36 jours d'hiver à consommer et à supporter. Une potion amère et désagréable, cette saison. Puisque c'est le sujet du jour, on va parler et disserter sur les arums. Histoire de faire la nique à l'hiver et de se payer une petite tranche de printemps avant l'heure. Donc les arums sont des fleurs magnifiques, mais leur sensibilité au froid ne peut pas vraiment les classer parmi les vivaces. Chez nous, ils sont devenus vivaces depuis des décennies à cause des hivers doux. J'ai multiplié le premier pied d'arum à travers le jardin, il y a plus de trente ans. Certaines implantations sont réussies, d'autres pas. On ne peut fournir d'explication sur cela. Sur le plateau bactérien, les arums mènent leur vie au coté d'un rosier arbuste à petites fleurs simples. Ils poussent aussi bien à l'ombre comme au soleil, au nord comme au sud. La fleur de l'arum est formée d'un spathe; sorte de voile blanc pudique et immaculé. De ce spathe émerge et se dresse une sorte d'épi fier et insolent à l'allure érotique. Cette excroissance, façon épi de maïs, jaune ou orange s'appelle un spadice. Les arums lorsqu'ils fleurissent en grand nombre, proposent un spectacle merveilleux dans le jardin. Mais ce spectacle est de courte durée à l'instar de beaucoup de vivaces. Une fleur blanche qui symbolise un peu la pureté dans ce monde de brutes. L'année dernière les arums sont apparus comme  d'habitude. Ces aracées aiment beaucoup l'eau. Les arums aiment aussi le soleil; mais de ce coté là, c'est pas toujours gagné. J'en ai, maintenant, en divers endroits de mon jardin. Ceux exposés au nord, ne reçoivent plus de soleil dès 10 heures du matin. Et pourtant, ils ne semblent pas plus chétifs que les autres. Ils sont installés dans le jardin depuis plus de 30 ans. L'hiver dernier j'ai prélevé plusieurs boutures que j'ai replanté à la place de rosiers ou d'arbuste défaillants. Défaillants à cause des sécheresses à répétition de ces dernières années. Malheureusement cette implantation a été contrecarrée par la sécheresse de l'été dernier. On recommencera cette opération, car un jardinier ne se décourage jamais. Ce type de multiplication a très bien fonctionné dans le passé. Cette fleur au magnifique et immaculé spathe tout blanc, adore beaucoup les lieux humides. Elle est d'ailleurs originaire de zones marécageuses d'Afrique du sud. Elle supporte bien les hivers qui sont devenus très doux dans nos régions. Sa fleur, à caractère érotique pour certains, est composée, je le répète, d'un spathe tout blanc et d'un spadice jaune d'or. Cette fleur fut utilisée, au temps jadis, comme aphrodisiaque. On se doute un peu de la raison de cette pratique. Elle peut être cultivée en pot. Elle peut même être plantée en bassin. Avec plus d'un mètre de hauteur, sa floraison ne passe pas inaperçue et cela pendant plus de deux mois.   

    Bon dimanche

     

     

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    «Courges»

     Bonjour 

    Temps couvert ce matin. Il fait 4°C en ce moment. Peut-être de la pluie dans la journée. Hier beau temps sur toute la journée. Les travaux de réparation de la serre s'avancent bien.  D'habitude ces travaux d'hiver sont achevés vers la fin janvier. Si ce n'est pas la neige, ce sont les tempêtes qui occasionnent des dommages sur les serres. Mais depuis le début de l'année, cela n'a été que pluies et tempêtes. Pas de grands froids, comme à l'accoutumé. On va bientôt devoir commencer les semis.... en serre. Pétunias, ageratums  et roses d'Inde vont être les premiers à être semés. En même temps ce sera aussi le tour des aubergines et des poivrons. Même chose pour les piments. Des légumes du soleil qui vont constituer avec les tomates, les généreuses ratatouilles de l'été. Pour le semis des tomates ce sera début mars. Les graines de pétunias sont tellement fines, qu'il est très difficile de les semer une par une. En revanche pas de problème avec les graines de citrouille. Elles sont plus grosses que les graines de haricots, mais plus légères. Cette courge de très grande taille, était pratiquement la seule courge cultivée dans les petits jardins populaires de notre région. A l'heure où les congélateurs ne s'étaient pas encore installés dans les cuisines, cette grande roue de carrosse constituait une grande réserve de légume pour les glacials hivers des années d'autrefois. Citrouilles et Potirons sont souvent confondus. Alors qu'il ne sont pas de la même espèce. Le potiron a une chair légèrement sucrée. Alors que celle de la citrouille est filandreuse. Pas étonnant que l'on réserve cette grosse courge pour la fête d'Halloween. La culture de ces deux légumes est assez aisée, mais demande beaucoup de place. Le sol doit être très riche en nutriments. Autrefois, ces courges étaient cultivées au fond du jardin sur un vieux tas de fumier bien décomposé. Ces deux légumes ont été détrônés par les courgettes, les pâtissons et les potimarrons. La citrouille atteint en moyenne 5 kg mais c'est une plante de records avec des fruits proches de la tonne. C'est la Chine qui en cultive le plus  avec plus de huit million de tonnes. C'est la soupe à la citrouille qui a le plus les faveurs du public. Les citrouilles sont originaires d'Amérique du Nord; Pas étonnant qu'elles soient tant sollicitées à l'occasion de la fête d'Halloween, qui elle aussi, est originaire des Amériques.

     

       Bon week end

     

     

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    «Travaux d'hiver & divers Travaux»

     Bonjour 

    Nous serions bien malotrus de ne pas nous réjouir de ce «printemps de février», malgré que l'hiver n'ai pas encore épuisé ses dernières cartouches. Comme le temps est toujours incertain, il faut procéder aux derniers travaux d'hiver. Emmitouflé dans un chaud polaire, on attrape des suées dignes de l'été. Car le soleil est sorti de sa tanière depuis quelques jours. Glacial la nuit mais chaud au soleil pendant le jour. Il faut  transplanter quelques arbustes que les oiseaux nous ont apporté dans les années précédentes; éradiquer des indésirables tels que ronces et orties, que les vents sont venus délivrer généreusement, les soirs de tempête. Pour sortir une ronce de son écrin terrestre, il faut remuer une quantité considérable de terre, afin de bien retirer toute la partie racinaire. Ne dit-on pas que ronce coupée est une ronce taillée façon rosier de thé. On lui assure, alors, un avenir confortable au sein de nos plantations. Comme ronce brûlée devient une indésirable enrichie et fumée par l'apport de  cendres issues de la combustion de son feuillage. Un autre aventurier peu recommandable dans notre jardin est le frêne. Pourtant l'un des plus beaux arbres de notre région. Mais comme plusieurs de ces spécimens se trouvent sous les vents dominants sur nos plateaux, les graines découvrent lors des grandes bourrasques hivernales, un asile confortable parmi nos plantations. Si l'on n'a pas pris le soin de l'arracher dès qu'on a identifié cet immigrant, on se retrouve très rapidement avec une tige malingre et ténue qu'il faudra éradiquer tout de suite, sinon lorsque celle-ci aura atteint la taille d'un manche à balai il faudra, alors, avoir recourt à la collaboration d'une barre à mine détournée de son usage primitif. Il y a encore des branches de bouleaux qui tentent de s'évader vers des cieux enchanteurs. On les réduit avec une scie télescopique et électrique. Cela évite de grimper sur l'échelle. Entreprise qui comporte toujours des risques. Comme le vent est parti souffler du coté de chez Poutine, on en profite pour réparer les serres. Des grandes plaques ont pris des libertés lors des jours de tempête. Certaines plaques devenues trop vieilles, sont à remplacer. Pour accueillir les premiers semis, le chauffage des câbles chauffants ne suffit pas aux bacs de propagation. La serre bien hermétique retient efficacement la chaleur prodiguée par ce soleil de nouveau si généreux. La nature continue de s'éveiller en nous offrant quelques crocus. Il y a des quantité de brindilles de bouleaux à ramasser et à amasser en fagots qui feront merveilles pour allumer la cheminée. Les volailles ont recommencé à garnir les pondoirs depuis le début de cette semaine. Trois œufs par jour; c'est une bonne entrée en matière à l'aube de cette nouvelle saison. Surtout que les médias nous annoncent une pénurie dans ce domaine. Adieu omelettes et œufs à la coque.   

       

    Â demain

     

     

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    «Neige sur jardin»

     Bonjour 

    En bas de l'écran de l'ordinateur, il est indiqué moins quatre degrés. Le ciel est bleu et les nuages se sont enfuis. Le vent a lui aussi déserté nos contrées de plaine. D'ici quelques heures, il devrait faire plus chaud ou moins froid peut-être; c'est comme vous le sentez. L'hiver déroule son programme de froidure, de frimas, de gelée, de froideur, de verglas, de givre et de froid. Mais où est donc passée la neige, absente de cette glaciale litanie? Que l'on ne s'y trompe pas, nous ne faisons pas l'apologie des hivers enneigés d'antan. Sur notre plaine difficile de s'adonner aux sports d'hiver. Seuls les automobilistes risquent la glissade, funeste pour leur véhicule. A chaque fois qu'il neige dans notre région, les médias parlent de grosse galère pour ceux qui vont bosser, tôt le matin. Nous allons plus simplement évoquer les conséquences des chutes de neige sur le jardin. Que faire lorsqu'il neige? Que faut-il faire lorsqu'il est tombé au moins 15cm de neige? D'abord déblayer chemins et passages pour pouvoir circuler en toute sécurité. Ce serait dommage de se retrouver au sol, les quatre fers en l'air; pour ceux qui en possèdent encore. Donc il faut rapidement saler les dallages, parce que les chutes de neiges s'accompagnent presque toujours de gelées nocturnes. Ce qui assure des surfaces très verglacées au petit matin. Ensuite aller en reconnaissance sur son terrain, afin de  repérer d'éventuels dégâts. Surtout si la neige est très lourde, il faut secouer avec précaution les rameaux et les branches des conifères les plus faibles. Ce sont souvent des conifères rares et de grandes valeurs qui viennent d'être plantés. Difficile de débarrasser un conifère de plusieurs mètres de sa gangue de neige lourde. Les haies gagneront elles aussi à être débarrassées de cette neige devenue indésirable. pour ceux qui possèdent une serre, il est recommandé de faire tomber la neige accumulée sur cette dernière. La structure des serres est faible. Son revêtement aussi. Une nouvelle chute de neige pourrait provoquer de gros dégâts. Il faudra s'assurer que les volailles ne sont pas perturbées par ce long manteau neigeux. Vérifier une fois de plus que les robinets extérieurs sont bien protégés contre le gel. Certains préconisent de ne pas marcher sur les pelouses recouvertes de neige. Proscrivant ainsi la fabrication de bonhommes de neige. Ces précautions sont surtout recommandées pour les pelouses fraîchement semées. Ce serait dommage de priver les enfants de tous ces jeux que permet l'arrivée de cette poudreuse, qui met du baume au cœur dans un hiver toujours difficile à supporter. 

     

    Bonne journée

     

     

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    «Les étiquettes»

     Bonjour 

    L'étiquette est l'ensemble des règles qui organisent la vie de la famille royale, des courtisans et du personnel qui les entoure. Dans le potager l'étiquette permet de garder le souvenir des graines que l'on vient de confier à la terre. Il existe un grand nombre de variétés d'étiquettes. Elles furent d'abord en bois; c'était surtout celles qui allaient accompagner un arbre ou un arbuste tout au long de sa vie. Fabriquées dans une mince feuille de contreplaqué, elles étaient souvent peintes en jaune. C'est beaucoup plus facile à repérer sous le feuillage, lorsque l'été parait. Un petit fil de fer maintenait fermement en place cette plaque d'identité. Evidemment, allez vous me dire, il n'est pas très difficile de différencier un poirier d'un pommier; un cerisier d'un abricotier; surtout lorsque les fruits inondent de leurs couleurs et de leurs saveurs tous ces vénérables fruitiers. Mais ce sont surtout les variétés que l'on veut garder en mémoire, quand on dispose d'un nombre important de sujets. Cela est encore plus vrai pour les rosiers dont on possède un grand nombre, même dans un petit jardin. Ce type d'étiquette en bois me parait plus robuste que certaines étiquettes en matière plastique. Si l'on préfère le plastique, il faut alors étiqueter ses arbustes avec des étiquettes en résine de très bonne qualité. J'ai même connu des étiquettes en verre disposées sur des arbres fruitiers cultivés en espaliers et ce depuis des lustres. Des étiquettes fabriquées dans un tube de verre, façon thermomètre, dans lequel on avait glissé une peite languette de papier comportant la carte d'identité du vénérable végétal. Le tout dûment scellé à la flamme, afin de se garder de la féroce humidité ambiante. Il existe d'autres usages pour les étiquettes. Ce sont souvent de nos jours des étiquettes de diverses couleurs en matière plastique, plus ou moins solides. Le mois prochain ce sera l'époque des semis et il faudra se souvenir des emplacements de chaque type de légume semé sur cette terre si bien apprêtée et si bien bichonnée  avec le plus grand soin. Une fois les sillons soigneusement recouverts  d'une terre finement travaillée, difficile d'attribuer l'emplacement à telle ou telle variété potagère. Les plants levés et repiqués n'ont plus vraiment besoin d'étiquettes, à moins de disposer de nombreuses variétés dans le même type de légume concerné. Souvent une étiquette en papier ou en carton accompagne chaque sachet de graines. Comme ces semis sont le plus souvent annuels, inutile que ces petites indications survivent à l'année en cours. L'étiquetage des plants est quant à lui beaucoup plus complexe. Comme la culture de mes tomates comportent souvent près de 600 pieds composés de plus de 100 variétés, il est nécessaire d'étiqueter chaque plant. J'utilise pour cela des étiquettes en plastique présentées en rouleaux de différentes couleurs. Etiquettes jaunes pour les variétés jaunes; étiquettes vertes pour les variétés vertes; étiquettes blanches pour toutes les autres variétés qui sont le plus souvent rouges. Ces étiquettes pouvant servir plusieurs années de suite, à la fin de la saison je récupère ces petits écriteaux en plastique souple, dont il faut effacer les inscriptions. Ces petites fiches peuvent se fixer sur les tiges des plants sans aucun artifice. Bien que ces petites infos soient rédigées au crayon à papier, il faut employer de l'acétone pour effacer efficacement tous ces noms de tomates souvent formulés dans la langue de Shakespeare. Il est possible de fabriquer sois même ces petites pancartes. Dans du bois ou du plastique. Les plants vendus en jardinerie comportent souvent une bande de large plastique souple, qui décrit très bien l'identité des végétaux proposés à la vente. Il suffit d'inscrire ses propres indications au verso vierge de toute littérature. Il existe aussi de riches petits panneaux, indicateurs de nos variétés, réalisés en ardoise finement ouvragée, le tout suspendu à un petit support en métal. Des poteries cassées fournissent souvent un petit support suffisamment fin pour pouvoir y inscrire l'identité de nos plantes. Il existe aussi d'autres méthodes pour fabriquer ses étiquettes. Et je compte sur votre esprit ingénieux pour élaborer des étiquettes originales et économiques. YAPUKA! 

     

    Bon Mardi 

     

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    Bonjour

    Là-haut, sur la montagne, l'était un vieux chalet ♫. La chanson bien connue nous transporte avec bonheur vers des cimes enneigées. Mais la chanson n'évoque guère la petite étoile des neiges, devenue rare, qui pousse là-haut sur la montagne. Il arrive souvent que durant les vacances à la montagne, on forme une petite expédition pour aller dénicher là-haut dans les alpages, cette «Etoile d'Argent» «Immortelle des Neiges». Malheureusement cet engouement lui a été funeste. Au grand dam des vacanciers en quête d'aventures montagnardes, elle est devenue rare. Cette  fleur emblématique de montagne  tient son nom de l'allemand : edel qui veut dire noble et weiss qui désigne la couleur de la neige. Voyons ce qu'en dit l'ami Wki: L'étoile des glaciers est une espèce de plantes de la famille des Astéracées (anciennes Composées). Qu'est-ce que vous dites? Ah oui! j'ai encore omis de vous la présenter. Ce «Pied-de-Lion» pour certain est l'Edelweiss , bien connue de tous, et qui en Suisse est souvent utilisée comme un véritable emblème national. Je me souvient en arrachant quelques liserons et quelques orties, qu'il y a quelques années, en 2014, mon jardin avait hébergé une ravissante petite fleur à la réputation non pas moyenâgeuse, mais  montagneuse. C'est souvent à l'occasion de belles excursions près des cimes pour aller dénicher de cette plante duveteuse, que l'on se met à adorer cette petite plante. ♫ La haut sur la montagne... ♫ .Mais pas besoin de s'encorder avec piolets et crampons pour aller visiter mon jardin afin de venir admirer cette fleur symbole des cimes de nos montagnes. Des petits capitules jaunes posées sur des feuilles au toucher laineux. On a l'impression de caresser un petit animal. Des feuilles gris-blanc très duveteuses et pelucheuses, surmontées de minuscules bonbons jaunes. Cette fleur est comestible et utilisée en cosmétique. Cette astéracée adore être cultivée en rocaille. Cette étoile des neiges qui ne craint pas la sécheresse, le soleil et le calcaire, a quand même disparue de mon jardin, dans la fournaise des canicules des année précédentes. Cette sinistre destinée, me fit penser, en continuant de désherber, à tous ces avatars produits de notre société dévoyée et désorganisée. Cette année je vais essayer de la reproduire par semis. Car Baumaux a généreusement glissé dans ma commande de graines, un paquet de semences de cette étoile de nos jardins. Mais je sais que le semis des vivaces est souvent complexe. Je n'ai pas souvent eu de bonheur dans cette entreprise. Le mot « edelweiss » est un nom masculin, me souffle, dans mon dos, l'ami Wiki. Si cette petite étoile des montagne vous a séduit, n'allez pas risquer une mauvaise chute en escaladant les montagnes, mais partez en expédition dans votre jardinerie préférée, afin de cueillir sur les étals, un petit godet de cette petite astéracée toute gorgée de simplicité et d'émotion. Avec cette action vous ne compromettrez pas l'existence de cette charmante petite fleur, au sein de la biodiversité.

     

     

    Bon lundi et bonne semaine

     

     

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    Bonjour

     «Centaurée à grosse tête»

     Bonjour 

    Le mois de février s'avance et il va être temps d'aller renifler dans votre jardinerie favorite, les nouveautés mises en avant sur les étals. Ne vous précipitez pas sur la plupart des variétés proposées, car dans votre jardin, elles ne supporteraient pas les sévices et les tourments de l'hiver actuel. Il y a quelques années encore, LECLERC proposait, début mars, à l'occasion de ses promotions, de magnifiques plants de tomates, souvent chargés de fleurs. Des nigauds se sont chargés de les planter dans leur potager, au début de ce mois qui pleure et qui rit. Fatalement, à la suite d'un coup de patte de cet hiver apparemment encore endormi, ces malheureux plants de tomate sont venus nourrir le tas de compost. Depuis, cette bêtise, LECLERC ne propose plus de plants de tomate, début mars. Il faut attendre début mai pour pouvoir acquérir ces plants encore gélifs. Dans les jardineries, en ce moment, on doit pouvoir trouver quelques plants de laitues, à repiquer en serre froide. De belles salades en perspective fin avril. Ce qu'il est possible de trouver en ce moment, ce sont des plants de vivaces présentés en petits godets. Ce fut à cette occasion que la Centaurée à grosse fleur fit son entrée dans mon jardin. Par prudence, d'abord conservée en serre, elle fut établie définitivement dans sa plate-bande, au début du printemps 2013. Cette fleur est une vivace qui produit de grosses fleurs jaunes qui attirent beaucoup d'insectes. A la fin du printemps elle a souvent développé un feuillage abondant et bien fourni. Facile de culture cette astéracée prend l'allure d'un gros pissenlit. Sa floraison est attendue dans les derniers jours du printemps. La centaurée à grosse fleur est une énorme  boule dorée et velue qui engendrera une grosse fleur ébouriffée aux couleurs du soleil, en même temps que vos vacances, début juillet. Quand vous lui parlez des gelées, cela la fait tout simplement rigoler, car moins quinze degrés affichés par les thermomètres ne nuisent pas à son moral. Elle se complait en terre ingrate et caillouteuse. Elle fait son affaire du trop-plein de calcaire que son milieu de culture pourrait lui servir pendant ces étés chauds et secs. Comme elle ne dédaigne pas la bronzette, il faudra toujours l'installer au soleil. C'est la situation qu'elle adore. Elle surmonte très bien ces canicules devenues malheureusement si fréquentes sous nos latitudes. Devant l'abondance des insectes de tout poil qui se pressent pour venir honorer de leur visite,  ces grosses capitules toutes jaunes, je la soupçonne, comme ses copines les bleuets, d'être une plante mellifère. Contrairement à son deuxième sobriquet, cette plante n'a pas la grosse tête.N'ayant pas de parasites répertoriés et connus, vous pourrez lui ouvrir, sans crainte, toutes grandes, les portes de votre jardin.  Que le printemps soit avec vous!

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    Bon dimanche

     

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


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