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    «Dérèglement climatique»

    Bonjour

     Ce temps très anormalement clément permet de travailler efficacement dans le jardin. Car il est très sage de prendre de l'avance dans les travaux du jardin. Sans commettre d'imprudence dans les plantations; les gelées pouvant encore survenir. Et le mois de février n'est pas un mois favorable aux cultures fragiles. Il est profitable, durant cette accalmie hivernale de procéder aux transports de fumier et de compost. Il est beaucoup plus aisé de rouler en brouette sur un sol sec. Bêcher ou aérer le sol est infiniment plus facile dans une terre bien égouttée. Il ne faut pas tarder à réaliser ces différents travaux, car le mois qui s'annonce, à la réputation souvent humide, pourrait très bien nous dispenser durablement de tout travaux dans le potager. C'est ainsi que l'on se retrouve souvent en avril avec une terre impropre à toute culture printanière. En matière de jardinage, ce qui est fait n'est plus à faire. Je remarque que depuis plusieurs jours les agriculteurs, nos voisins, travaillent dans leurs champs avec beaucoup d'ardeur. Je m'efforce  de les imiter, car eux, ce sont des professionnels du jardinage; des vrais!
     Une séquence de temps très doux s'ouvre devant nous. Cela ne se voyait pas autrefois. C'est ce qui a changé dans notre climat. Les séquences de beau ou de mauvais temps se sont considérablement allongées. Cela provoque, en cas de mauvais temps, des séquences catastrophiques et répétées jamais vues, de mémoire d'homme, sous nos cieux. Paris a failli être submergée deux fois en moins de quatre ans. L'arrivée exceptionnellement répétée de pluies diluviennes très intenses a fini par déjouer tous les pronostics et fait déborder les nombreux barrages de retenu, placés judicieusement en amont du fleuve qui irrigue notre capitale.. Même constat pour les épisodes calamiteux que l'on nomme «Cévenol». Ceux-ci se sont souvent manifestés dans le passé, mais leur intensité se trouve souvent décuplée, à l'heure actuelle. D'après les spécialistes, c'est l'élévation de la températures de la Méditerranée qui est responsable de ce désastre sur les départements du bord de la «Grande Bleue». Toujours une affaire de thermomètre et de Celsius qui perdent la tête. Le coupable est très vite débusquée. Le réchauffement climatique ne peut plus nous cacher ses forfaitures. Les sécheresses  et les canicules deviennent dommageables pour certains d'entre nous, parce que abusivement trop longues dans la durée. On nous avait prévenu, le réchauffement climatique se manifesterait sournoisement sous toutes sortes de formules funestes à notre environnement. Cette année depuis le début de l'année pratiquement toutes les régions de France, se sont retrouvées en vigilance orange en matière d'inondation. Les chutes de neiges, extraordinaires, en beaucoup d'endroits. Les assureurs ne vont plus oser proposer leurs contrats, tant les dédommagement, qu'ils doivent apporter à tous ces sinistres, sont considérables. Les pôles se réchauffent et la planète trinque. Pas nécessairement par une élévation de la température si nécessaire au beau temps qui comble d'aise touristes et vacanciers, mais par un dérèglement général du climat planétaire.

     

     

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    «Printivers»

    Bonjour

     Nous sommes une nouvelle fois en «Printivers». Ne cherchez pas dans le dico ce terme nouveau. Vous ne le trouverez pas. Je l'ai inventé car on ne sait plus à quel saint se vouer (aujourd'hui c'est Alexis). Mercredi 10 février c'est moins neuf pendant la nuit. Hier c'est onze degrés à l'ombre. Nous serions bien malotrus de ne pas nous réjouir de ce «printemps de février», malgré que l'hiver n'ai pas encore épuisé ses dernières cartouches. Onze degrés sur un thermomètre abrité et exposé plein nord, cela ne laisse pas indifférent au temps qui passe.... Alors en plein soleil, je vous raconte pas. Comme le temps est toujours incertain, il faut procéder aux derniers travaux d'hiver. Emmitouflé dans un chaud polaire, on attrape des suées dignes de l'été. Il faut transporter les dernières brouettes de compost et de fumier; transplanter quelques arbustes que les oiseaux nous ont apporté dans les années précédentes; éradiquer des indésirables tels que ronces et orties, que les vents sont venus délivrer généreusement, les soirs de tempête. Pour sortir une ronce de son écrin terrestre, il faut remuer une quantité considérable de terre, afin de bien retirer toute la partie racinaire. Ne dit-on pas que ronce coupée est une ronce taillée façon rosier de thé. On lui assure, alors, un avenir confortable au sein de nos plantations. Comme ronce brûlée devient une indésirable enrichie et fumée par l'apport de  cendres issues de la combustion de son feuillage. Un autre aventurier peu recommandable dans notre jardin est le frêne. Pourtant l'un des plus beaux arbres de notre région. Mais comme plusieurs de ces spécimens se trouvent sous les vents dominants sur nos plateaux, les graines découvrent lors des grandes bourrasques hivernales, un asile confortable parmi nos plantations. Si l'on n'a pas pris le soin de l'arracher dès qu'on a identifié cet immigrant, on se retrouve très rapidement avec une tige malingre et ténue qu'il faudra éradiquer tout de suite, sinon lorsque celle-ci aura atteint la taille d'un manche à balai il faudra, alors, avoir recourt à la collaboration d'une barre à mine détournée de son usage primitif.
    Bientôt le temps des semis. Bien que le temps soit au beau fixe, pas question de confier nos petites graines à un sol certes bien travaillé et dûment enrichi. Ce n'est pas encore la bonne époque. Le printemps n'est pas encore venu adouber tous ces légumes seigneurs en nos jardins. Semer maintenant, ce serait nourrir gracieusement et généreusement toutes ces bestioles, animalcules, bactéries et autres microbes; petit peuple besogneux, mais parfois aussi nuisible. Une graine qui ne germe pas assez rapidement se met en grand danger et prend le risque de désoler les pauvres jardiniers que nous sommes. Combien de fois, sommes-nous restés perplexes devant les résultats navrants d'un semis pourtant chargé de tous nos espoirs? Nous en prenant, alors, au ciel , au mauvais sort et à tous les sortilèges que nos superstitions nous ont léguées. Pourtant, c'est souvent nous les plaisantins, qui par imprudence plus que par ignorance, avons voulu anticiper sur la bonne période de germination de nos chères petites graines. Pour l'heur, réjouissons-nous du temps qui passe, surtout quand il est si radieux depuis près d'une semaine.

     

    A demain  

     

     

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    «Compost»

    Bonjour

    Hier, reprise des transports du fumier des poules. Le sol encore moyennement gelé permet de rouler facilement avec la brouette. Le sol a gelé sur dix centimètres.  C'est l'occasion pour recouvrir ces parcelles libres de toute culture, avec diverses substances, toutes issues de la nature. Tout d'abord le terreau provenant du parcourt des poules pourra venir couvrir ces surfaces, au fur et à mesure de la fin des cultures dans ces parcelles. Les tontes de gazon et les taillures de haies finement broyées viendront elles aussi participer à ce paillage de longue durée. Il faut éviter, d'après les spécialistes, les taillures de haie de conifères. Ce type de compostage en surface je le réserve sur les plates-bandes et au pied des arbres. Mais je n'ai pratiquement plus de conifère dans mon jardin. La sècheresse s'avère désastreuse pour ce type d'arbuste. L'été dernier, ce sont sept conifères qu'il a fallu envoyer à la cheminée et au compostage. Lorsque l'on transporte toutes les matières organiques vers le parcourt des pondeuses, il parait évident qu'un jour ou l'autre, il faudra transporter, de nouveau, le produit de cette transformation organique. Le lent travail de décomposition qui s'opère traditionnellement sur la surface du parcourt des poules, va, dans cette pratique s'opérer pendant les longs mois de la mauvaise saison. Enfin, pour parfaire ce procédé, il faudra recouvrir le parcourt d'une couche de paille assez importante. Ceci afin de lutter contre l'humidité. Les poules ont horreur d'avoir les godasses dans la flotte. Certains parlent d'une couche de paille de 40cm d'épaisseur. Mais il faut alors avoir à sa disposition énormément de ballots de paille. Seuls les jardiniers qui sont aussi agriculteurs, peuvent se le permettre. Un cultivateur bienveillant me procure chaque année au moins trois gros ballots de paille. De gros ballots de 300kg. Comme je possède un poulailler, tous les déchets de cuisine vont invariablement sur le parcourt des volailles, qui après consommation sont mélangés aux déchets végétaux du potager et aux apports de paille destiner à éviter une humidité excessive sur le parcourt du  poulailler. Les poules retournent inlassablement ces matières organiques, à la recherche de quelques grains oubliés. Il se constitue au bout d'un an une couche d'un amendement qui peut atteindre 30cm de haut, par endroit. Â la fin de l'hiver, c'est à dire en ce moment, je transporte cet amendement sur les parcelles qui n'ont pas pu être compostées, à cause de la présence des légumes. Pendant l'hiver, il reste encore dans le potager des légumes comme les endives, les carottes, les navets, les choux et aussi beaucoup de  mâche. Cette année seuls le persil et les mâches vont survivre.  

    .   

     

    A demain  

     

     

     

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    «Dégel»

    Bonjour

    Hier nous avons pu sortir quelques heures et contempler les dégâts occasionnés par cette longue période de gel. Cinq degrés avec un peu de pluie. Il y a beaucoup de victimes parmi les vivaces et les adventices. Dans le potager il faut attendre plusieurs jours pour savoir si les derniers légumes survivront à cette période «Frigidaire». Certaines poteries même vidées de leur contenu, ont subi des dommages. On reconnait ainsi les poteries bon-marché et celles de plus grande valeur. Les poterie «Pas chère» se dispersent sous forme d'écailles façon puzzle, quant elle n'éclate pas. N'ayant aucune accointance dans les milieux de la poterie. Je ne sais pas si c'est la nature de la terre employée, de la cuisson de ces objets ou du savoir-faire du potier, qui sont en cause dans cette tragédie.... Chaque année, je recycle au pied de certains de mes arbustes, les quelques poteries qui n'ont pu survivre à l'hiver. C'est tout simplement de la terre qui retourne à la terre. Si nos ancêtres d'il y a plus de cent mille ans, n'avaient pas abandonné sur place leurs déchets et leur vaisselle cassée, nous ne saurions pas grand chose de leur manière de vivre. Il n'y a pas plus bavardes auprès des archéologues, que de vieilles poteries fêlées ou brisées. Cette pratique empêche un grand nombre d'indésirables de venir germer au pieds de nos végétaux favoris. Tant pis pour ceux qui fabriquent encore du glyphosate. Dans les serres, les bacs de multiplication n'ont pas trop soufferts . Les plantules n'ont pas progressé, mais elles ont survécu. Sur le toit des serres, il y a plusieurs plaques de polycarbonate à changer ou à remettre en place. Les tempêtes sont de plus en plus fréquentes dans nos contrées. C'est du coté de la faune que cette période de grande fraîcheur a du occasionner des dégâts. Surtout parmi les oiseaux. Car on va avoir besoin d'eux au printemps.   

     

    A demain  

     

     

     

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    «Vermisseaux»

    Bonjour

    Le temps va se radoucir, parait-il. Mais bientôt il va falloir faire le bilan des dégâts dû au froid. Dans le potager, il y a encore quelques navets; de la mâche et puis rien d'autre. Le sol a dû geler sur au moins dix centimètres.Cela fait 10 jours qu'il gèle de manière continue. Les quelques vivaces qui avaient voulu conserver leur feuillage d'été, en sont pour leurs frais. Les mauvaises herbes et les adventices qui continuaient encore à prospérer, il y a encore une quinzaine, sont terrassées par le gèle. C'est le coté positif du froid en hiver. Les anciens disaient toujours que le froid de l'hiver élimine la vermine. Il faut s'entendre pour savoir ce que désigne ce qualificatif de «vermines». Serait-ce les rats surmulots qui savent installer pour l'hiver de confortables logis souterrains bien isolés du froid et très prés des sources de nourritures; à savoir les réserves de blé et de maïs de mes poules? Ou bien ces nombreux vermisseaux, si bien décrits par notre fabuliste bien-aimé? Je doute que toutes ces larves, ces vers, ces chenilles ou ces chrysalides, ne se soient mis  à l'abris depuis longtemps, des rigueurs de l'hiver. Il faut des hivers très rudes et très longs pour venir à bout de toute cette population qui vient détériorer nos cultures printanières et estivales. Les vers de terre, si utiles, n'ont qu'à forer un peu plus des galeries plus profondes. Les chenilles confortablement installées au sein de cocons par nature très soyeux, peuvent donc attendre des jours meilleurs. De même pour les chrysalides et vers en tout genre. Bien cachés sous quelques épaisses écorces, qui constituent des retraites bien protégées des sales coups de l'hiver. Donc tout ce petit peuple d'asticots  se prélasse en attendant le printemps, tandis que nous sommes durablement affectés par ces températures extrêmes .   

    A demain  

     

     

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    «Qu'y-a-t-il à la télé ce soir?»

    Hello!

     

    C'est dimanche le septième jour de la semaine et le quatorzième jour du mois de février de l'an de grâce  deux mille vingt et un. Jusqu'ici rien de bien original... Mais faisons un petit retour en arrière, un flash-back comme on dit dans les milieux de la pellicule. C'était donc le vingt neuf décembre mille neuf cent quatre vingt treize, il fît ce jour là moins treize degrés pendant la nuit et  moins onze degrés le jour. La Moyenne du mois affichait, alors,  Mini:zéro degré - Maxi: deux degrés. Quatre jours de neige et du verglas. Le premier janvier 1997 moins 13 ° de nouveau et moins 10 degrés le jour de l'an. Il neigeât  beaucoup ce jour-là. Nous ne sommes plus habitués à ces températures glaciales. Je remarque que certaines chaînes de la télévision nous passent en boucles des feuilleton-pseudo-culturo-reportages dont l'action se passe en Alaska. Pour ceux qui ne le saurait pas encore, l'Alaska est le 49ème état des Etats Unis. Un état qui fut cédé par la Russie aux Américains pour la modique somme de sept millions de dollars de l'époque (1867). Qu'Eltsine se rassure, il y avait déjà des poivrots en Russie, dans ces temps-là. Tout cela pour dire que l'on préférerait, en cette époque de pandémie, de crise socio-économique,  et politique; on préférerait savourer des aventures dans les Îles du coté de Miami, façon Armand Troy ( pour ceux qui ont connu). Les sociologues nous murmurent  sans cesse à l'oreille (on n'est pas des chevaux, tout de même) que les Français ont le moral dans les chaussettes. Ceux qui choisissent les programmes de la télévision , ont dû boire tout le lave-glace avant de venir au boulot. L'INA qui regorgent de centaines de milliers de chef-d'œuvres audiovisuels, n'inquiète pas ceux qui sont chargés de faire les programmes de nos soirées. Ils restent indifférents aux aspirations du public. Ils continuent de nous repasser et de nous abreuver  des mêmes et sempiternels films, feuilletons ou autres séries minables. En ces temps de confinement, les programmes de la télévision sont devenus cruciaux pour le moral des confinés. En douteriez-vous encore?  

     

    A demain  

     

     

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    «Le gaz part»

    Bonjour à vous tous

    Toujours frais notre climat. Dans quelques jours cela devrait aller mieux. Si la météo ne s'est pas emmêlé les pinceaux dans les  méridiens .Je m'adresse à ceux qui pensent que la terre est ronde! Les autres : Passez votre chemin (7%). Donc, vous faites tourner votre globe  et pointez sur Tahiti et autre Polynésie de rêve. Vingt six degrés sur l'échelle de Celsius en ce moment. Quel délice! Il existe bel et bien des Paradis sur terre. Quand à nous, toujours dans le glacé avec une bise venue tout droit de l'est. De ce coté, il nous vient souvent des choses fort peu agréables, si vous voyez ce que je veux dire. Hier j'ai reçu ma commande de graines passée auprès de mon grainetier bien-aimé. Il va y avoir des semis en perspective dans les jours prochains, dans les bacs de croissance et de multiplication. Hier aussi, on est venu remplir notre citerne de gaz. Mille sept cent cinquante litres qui pèsent neuf cent soixante deux kilos dans la citerne. Pratiquement une tonne. Toujours une opération spectaculaire et pas sans danger, ce transfert du propane de la citerne du camion dans notre réservoir. Si tout se passe bien, nous devrions avoir assez de gaz jusqu'en novembre prochain. Tout cela pour la modique somme de mille huit cent quarante euros. Une grosse somme pour quelque chose qui est finalement très volatile. Le gaz est une énergie qui coûte de plus en plus cher. L'ami Poutine peut dormir sur ses deux oreilles. Sa fortune est assurée. Sur le forum j'ai déménagé quelques anciens «posts» pour éclaircir le forum. Il a même fallu en supprimer certains. Coté virus, rien de nouveau! Nous sommes toujours autant étourdis ou estourbis par les propos souvent contradictoires de nos bons docteurs, pour qui cette occupation vire au cauchemar. Souvenez-vous de la tirade d'un certain Jules Romains, écrivain de son état : «Çà vous chatouille ou çà vous grattouille»

    Belle journée  

     

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    «Soleil d'hiver»

    Bonjour à tous

    L'offensive du froid marque le pas. Moins huit la nuit; moins deux le jour. Le baromètre affiche sept cent soixante dix millimètres de mercure. D'ordinaire cela annonce du beau temps. On a fait le plein de soleil..... Derrière la vitre. Comme on ne sait pas si le froid est bénéfique au virus, on monte la garde près de la cheminée. J'avais fait quelques semis en bacs chauffés dans mes serres, je ne connais pas encore l'étendue du dommage causé par cette vague de froid. Mais le câble chauffant qui doit tenir au chaud ces semis, a beaucoup de mal à maintenir ces fragiles plantules au dessus de zéro. Dans le potager, la terre est de plus en plus dure. Sur la plaine, de nombreuses mares se sont formées, ces derniers temps, dans les champs de céréales. Cela ne doit pas rassurer nos voisins agriculteurs, déjà  largement éprouvés par les vicissitudes de la crise et de la mondialisation. Le forum a vu passer douze de ses membres dans la journée d'hier. Pour une population de seize inscrits, c'est un record. Sur mon forum «Un Jardin Blanc» deux messages seulement depuis le début de l'année. Cela malgré mille trois cent quatre vingt dix huit inscrits. Le blog «Le Jardin Blanc De L'Oise» s'en sort mieux. Avec soixante et un visiteurs hier et deux messages, le blog enregistre mille trois cent soixante treize visites depuis un mois. Dans le jardin les perce-neiges traînent leur feuillage au raz du sol ainsi que leurs joyeuses clochettes blanches.  Les  tenaces adventices qui s'offraient de confortables hivers doux durant ces dix derniers hivers, ont l'air d'avoir pris du plomb dans l'aile. La couleur verte violacée de leur feuillage n'est pas de bon augure. Les acanthes quand à elles, sont en pleine débâcle, leur feuillage en grande partie entré en décomposition. Du coté des pondeuses, cela va bien. Merci! Comme le sol est gelé, impossible de gratter pour débusquer quelques imprudents vermisseaux. Ces emplumés consomment plus de deux kilos de grains par jour. Pour un total de dix huit individus, cela entame largement les réserves.  Pour lutter contre le froid , il faut pouvoir disposer de carburant. Si par hasard vous sortiez, couvrez vous bien, car le froid et le virus sont nos ennemis en ce moment, ne l'oubliez pas! 

    @+

     

     

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    «La chute du mur»

    Bonjour les Amis

    Où est passé le mercure de mes thermomètres mini/maxi ? Ah! Çà y est, je l'ai retrouvé. Il se pelotonne au fin fond de la colonne de mercure du coté des dix degrés... Moins dix pour être honnête. Nous ne sommes pas sur les bords de la Méditerranée, que diable! Moins quatre au mieux de la journée, hier. Bonne nouvelle, le soleil est réapparu, après une absence de plusieurs semaines. Il devait certainement être parti en vacances. Ce froid nous oblige à changer quelques habitudes. Il faut livrer un seau d'eau chaude dans l'auge des poules. Ce n'est plus qu'un bloc de glace, que l'on ne peut plus casser depuis plusieurs jours. Les poulettes n'ont pas un gout prononcé pour les icebergs. Dans la cheminée on fait une flambée avec les fines ramures que les tempêtes récentes ont barboté aux vénérables bouleaux que nous avons planté sur notre petit domaine, il y a plus de quarante ans. Cette même tempête du vingt janvier qui fût néfaste à la construction de la maison sur le terrain qui jouxte notre terrain. Au plus fort de la tempête, nous avons entendu, durant la nuit, deux «Baoums»  assez rapprochés. Au petit matin nous dûmes constater, avec stupeur, que les pignons qui avaient été élevés, la veille, avaient complètement disparu de la circulation. Malheureusement, un de ces murs en mal de distraction a eu la malencontreuse et funeste idée de venir se reposer sur notre clôture. De nos jours les bâtisseurs ne sécurisent plus, provisoirement, le produit de leur labeur. Un mur encore garni du mortier tout frais qui déborde de sa structure, peut très bien s'abattre sur le passant qui passe. Quand nous avons agrandi notre maison, j'ai sécurisé le pignon avec les bastaings qui allaient constituer la future charpente. N'étant pas du tout, ni maçon, ni couvreur, ni tout autre profession du bâtiment, j'ai simplement remarqué cette pratique sur les maisons en cours de construction. Nous vivons une époque formidable. Où l'on fait n'importe quoi. La leçon a porté ses fruits, car les deux pignons ont été, depuis, remontés et sont maintenant sécurisés avec plusieurs serres-joints et divers bastaings. Le vent très fort qui a soufflé hier, ne les a même pas affectés. Mais maintenant c'est le froid qui retarde la construction de cette maison mise en chantier depuis près d'un an. Je remarque que le forum continue sa progression et qu'il va pouvoir être prochainement référencé sur Google. @+     

     

    Bonne journée

     

     

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    «Ç'est l'hiver!»

    Bonjour à tous

    L'hiver continue . Nous sommes pris au piège; comme dans les pinces d'un crabe géant. Moins sept du coté de Celsius, dans la nuit d'hier. Ciel très bas et très gris. Une bise glaciale et septentrionale venue en droite ligne de septentrion. Et pendant ce temps là, sur la Côte d'Azur on se baigne dans une eau à douze degrés sur l'échelle de Celsius. Non! Pas sur celle à Fahrenheit, je vous dit! Commencez pas à m'embrouiller! C'est déjà assez compliqué comme çà, avec les Celsius, les Kelvins, les Centigrades (non ce n'est pas une famille de carnivores) , les Fahrenheit et les  Rankines. Donc, pour l'heure (il est 6 heures 41) on retourne sur la Côte d'Azur, observer moins d'une dizaine de jeunes septuagénaires en train de s'adonner au crawl avec enthousiasme. Vous me direz qu'avec seulement douze degrés dans notre Mer, la Méditerranée, il est formellement contre-indiqué de faire la planche ou le lézard. On risque fort l'hypothermie. Mais ce qui m'amuse, ce sont les correspondants de TF1 qui viennent de découvrir cette actualité dans le golfe d'Antibes. Alors que depuis des semaines je me branche sur la webcam des plages de Toulon, pour observer pratiquement tous les jours, depuis des mois, des baigneurs, des véliplanchistes et des surfeurs. Notre petit bulletin météo étant mis à votre disposition, il est temps d'aller prendre la température du forum (À L'Aube Du Poète). Je me rends compte que j'ai oublié de souhaiter la bienvenue à Jean   et à Damy  . Ceci est donc réparé. J'observe que deux nouveaux inscrits viennent d'arriver sur le forum depuis le sept février. Le forum est en train de se reconstruire dans le calme. J'ai déplacé les créations de Cocotte vers le forum des Créations graphiques. Nous sommes donc seize inscrits sur le forum. Du coté de chez Facebook (pour ceux qui connaissent), j'ai du ouvrir de nouveau une page qui soutient mon blog Mark Knopfler . L'ancienne page ayant disparue. J'ai même l'impression qu'elle a été supprimée. Mark Knopfler, donc, une page sur Facebook. Il ne sera guère possible de jardiner aujourd'hui. On nous a prévu de la neige dans les milieux autorisés de la Météorologie Nationale. À demain

     

    Bonne journée

     

     

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