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    «Carotte blanche»

    Bonjour

    Hier mauvais temps toute la journée. La pluie est de retour. C'est le moment de s'intéresser à certains légumes anciens. C'est ainsi que l'on nomme les légumes que l'on a négligé et oublié; voire méprisé le plus souvent. Cette carotte blanche s'appelle le panais. Une carotte qui a laissé la place à la carotte traditionnelle et s'est trouvée reléguer au grenier des légumes anciens. En général tout ce qui est ancien a de la valeur et cela est vrai, aussi, pour la panais. Pourquoi son gout inimitable ne lui a-t-il pas permis de figurer en bonne place aux cotés de sa cousine : La carotte ? Seuls la Grande Bretagne et quelques pays nordiques continuent d'en pratiquer la culture. On peut commencer à le semer en ce moment, mais sous abris. Il est recommandé de ne semer que des graines très fraîches. Âgées d'un an tout au plus. Comme le panais supporte très bien l'hiver, il est conseillé de garder une racine pour provoquer la montée en graines et ainsi  posséder des graines à grand pouvoir germinatif. Il peut être conservé en terre tout l'hiver; le gel lui donnant un petit gout sucré. Son gout prononcé est très apprécié dans le pot au feu et dans les soupes. Mais il est souhaitable de ne pas  en consommer autant que la carotte ou la pomme de terre, car on pourrait en être dégoutté façon rutabaga ou topinambour.  

     

    Bon dimanche 

     

     

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    «Betterave rouge»

    Bonjour

    Le beau temps est enfin arrivé. Hier 11 degrés à l'ombre. Un soleil généreux. Dans les serres les semis de rose d'Inde et de pétunias vont beaucoup apprécier cette lumière naturelle. La terre du jardin est suffisamment égouttée pour être travaillée; malgré que dans la plaine on puisse encore observer de nombreuses mares dans les champs de blés et d'escourgeons. Dans les serres, il reste encore des plants de betteraves rouges qui ont passé l'hiver au chaud, sans vraiment donner de signe de croissance. Le feuillage a changé de couleur depuis plusieurs jours. Mais les plants ont toujours la taille d'une balle de golf. On aimerait bien qu'il atteignent la grosseur d'une balle de tennis. Ne vont-ils pas plutôt monter en graines ? Car ils ont été semés depuis plus de huit mois. Voila qui pourrait être intéressant à observer.
    La  betterave n'est peut-être pas aussi facile à cultiver. Car la graine produit plusieurs plants à chaque fois. Et l'on voit par la suite tous ces plants de la taille d'un radis se grimper les uns sur les autres à qui mieux mieux afin de s'attirer les bonnes grâce du soleil. Il est alors nécessaire de démarier tous ces agités, afin de n'en garder qu'un seul qui aura  la taille d'un pamplemousse dans les mois suivants. Je laisse souvent quelques uns de ces jeunes écervelés prendre un peu d’embonpoint et en juillet je les arrache en ne gardant qu'un plant pour les mois suivants. Cela donne des petites betteraves très tendres après cuisson. Bette, Blettes, poirées et betteraves sont issues de la même plante. La betterave rouge est une bette qui a fortement  développé sa racine pour donner une grosse boule gorgée de jus vermeil. La betterave rouge très appréciée en Pologne, comporte de nombreuses recettes d'origine Polonaise.  

     

    A bientôt 

     

     

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    «Bœuf-Carottes»

    Bonjour
    Vent fort toute la nuit. Tempête hier toute la journée. Pluie diluvienne et soutenue. On n'en a pas fini avec l'hiver. Un hiver poisseux qui colle aux godasses. Avec des températures pratiquement toujours supérieures à la normale. Le thermomètre ose à peine s'aventurer au dessous de zéro. Pourtant dans mes souvenirs, les jours de grand froid, le soleil se montrait très généreux. Aujourd'hui cet amical compagnon de nos étés se planque derrière les nuages et laisse le soin aux tempêtes de perturber notre sommeil. Sommeil où ils nous arrive de rêver de beaux jardins intensément fleuris et grassement pourvus de légumes délicieux. Justement parmi ces légumes délicieux, on trouve la carotte. Le légume le plus consommé, juste après la pomme de terre. La tomate restant le légume le plus apprécié mondialement. Mais les bonnes tomates ont désormais déserté les étals, nous obligeant à cultiver diverses variétés de tomates anciennes. En ce qui concerne les carottes, la culture en devient de plus en plus facile ces dernières années. Simple question de place. Comme le chamboulement du climat nous oblige à nous détourner de certaines cultures traditionnelles, nous nous retrouvons avec des mètres carrés inoccupés. Alors on sème plus de carottes pour occuper le terrain. Peu de maladies et de parasites pour contrecarrer ces cultures. De plus les semis tardifs permettent de belles récoltes tard en saison. Les nouveaux hivers étant pratiquement privés de froid, ces ombellifères continuent de croître jusqu'au fin fond de la mauvaise saison. La carotte? Dites-vous!  Encore un légume aussi délicieux cru et rappé ainsi que cuit et mijoté. Et en prime, le jus de ce légume ne laisse pas nos papilles indifférentes.  

    A bientôt 

     

     

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    «Kartoffel»

    Bonjour

    Le temps semble se stabiliser ce matin. Après des semaines de pluies et de tempêtes un répit nous serait-il accordé ? On va en profiter pour nettoyer les planches qui recevront les pomme de terre. Plus de temps à perdre; c'est dans quelques jours maintenant! Chaque année il faut se procurer des plants de pomme de terre. Des plants bien germés; c'est mieux pour démarrer une culture. Surtout si on cultive une variété précoce pour avoir des pommes de terre en primeur. C'est là que la difficulté commence, car les variétés les plus réputées et les plus précoces sont rapidement acquises par les amateurs. Il faut alors se contenter des variétés plus tardives. 70 jours pour «Amandine», par exemple. 140 jours pour une tardive comme «Roseval» Les prix suivent la loi de l'offre et la demande et «Amandine» se retrouve parmi les plus chers. Les pommes de terre demandent un sol riche. Un sol plus riche que pour des radis, si l'on veut comparer. On met toujours beaucoup de fumier dans un sol qui a déjà été cultivé. Dans un sol tout neuf, une culture de pommes de terre nettoiera rapidement la terre par l'ombrage de son feuillage. Donc fin juin, si tout va bien, il sera possible de récolter des pommes de terre nouvelles au gout sans pareil.

     

    A bientôt 

     

     

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    «La fin des haricots»

    Bonjour
    Pluie générale ce matin. Le pluviomètre est abreuvé. La citerne aussi. les champs sont inondés. Hier travail en serre. Semis sur cubes de 42 variétés de tomates. C'est le moment de semer, afin d'avoir des tomates en juillet. En juillet, on devrait aussi avoir des haricots... Si tout va bien. Parce que là aussi c'est pas gagné. Le haricot aime beaucoup la chaleur et aussi de l'humidité à dose raisonnable. Coté chaleur, il est servi. Trop peut être. Mais c'est du coté de l'humidité qu'il y a un déficit chronique depuis une dizaine d'années. Résultat, notre légume préféré est cousu de fil... blanc. Des légumes frais cueillis, garnis de fillasse, autant faire confiance aux productions industrielles servies sous forme de glaçons où proposés en boites de métal dûment scellées. Bref, depuis quelques années, on consomme du foin à la place de ces haricots verts ultra fins qui fleurent bon la qualité des légumes nouveaux.Décidément, le réchauffement climatique comporte une multitude de désagréments. Quels sont les légumes que nous allons pouvoir encore cultiver dans de bonnes conditions? 
    A demain

     

     

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    «Purée de pois»

    Bonjour
    Encore hier, un dimanche dans l'eau et dans la boue. Nous ne sommes plus en hiver, mais dans la saison des pluies. Une sorte de mousson froide, en quelque sorte. Nous craignons l'arrivée traditionnelle, maintenant, de la saison sèche. Elle s'accompagne depuis de nombreuses années de canicules néfastes à nos cultures. Cultures de petits pois et de pois mangetout, par exemple. L'année dernière les pois mangetouts ont révélé une très mauvaise qualité gustative. Ce type de pois dont on consomme les cosses est semé de bonne heure et demande de l'humidité. Mais les printemps secs altèrent beaucoup ses caractéristiques culinaires. Au printemps 2019, nous avons eu l'impression de consommer des cosses de petits pois que l'on jette, ordinairement, après les avoir écossé. C'était pourtant une bonne variété: Carouby de Maussanne. Je ne pense pas renouveler cette année ce genre de culture. Je les sème en godet en serre, non pas pour pouvoir les récolter plus tôt, mais pour protéger la graine de la voracité de tous les visiteurs emplumés qui viennent, quotidiennement, inspecter nos jardins. Après le repiquage, il faut installer des rames, si l'on veut éviter que nos pois se traînent au sol. Ce qui favorise la pourriture et une mauvaise croissance. Visiblement une culture pas aussi facile que celle des radis.

    Bonne semaine à tous

     

     

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    «L'asperge du pauvre»

    Bonjour

    Frisquet ce matin. Du temps gris et du vent pas chaud du tout. Hier on a pu travailler au jardin. Nettoyage et récolte des dernières mâches. La planche est prête à être bêchée. Aérée devrais-je dire. Car je ne retourne plus la terre. J'emploie à cet effet une bêche un peu spéciale. Voici le moment de semer les poireaux. Le meilleur légume pour passer l'hiver. Il ne gèle pas et peut donc rester tout l'hiver dans le jardin jusqu'à l'arrivée du printemps. Tout cela c'était avant! Avant l'arrivée de la mineuse du poireau. Impossible de se débarrasser de cette mouche qui pond sur les poireaux. Pas de traitement connu pour éradiquer cette calamité. La mouche traditionnelle ne résistait pas à un traitement à l'eau de javel. Mais celle-ci est blindée contre tout traitement. On peu, d'après les spécialistes, poser des filets anti-insectes. Mais le prix de revient et la manipulation dissuadent de recourir à cette méthode. Résultat c'est «Carrefour» qui nous les cultive nos poireaux. Comment font les producteurs pour remplir nos étals de ces magnifiques et très gros poireaux? L'année dernière, j'en avait repiqué une petite centaine. Dés l'arrivée des premières pupes (Peste brune) je les ai tout de suite arraché. Evidemment, ils étaient trop petits pour constituer une bonne récolte. On va encore, cette année, faire une tentative de culture, mais sans trop d'illusion. Depuis quelques temps, les virus prennent toutes sortes de visages différents mais très redoutables, pour nous embêter .
    Bon dimanche

     

     

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    «Savez-vous planter les choux»

    Bonjour

    Gel blanc ce matin. Peut-être une accalmie dans ce temps agité. Encore 15 mm dans le pluviomètre pour la journée d'avant hier. La citerne est presque pleine. Il va falloir avoir de la réserve, car depuis 5 ans les printemps et les étés sont secs et très chauds. Il n'y a plus de choux dans le jardin depuis ces années de canicules. Le chou est gourmand en nutriments et en eau. Il ne dédaigne pas un peu de fraîcheur au cœur de l'été. C'est un légume qui peut se consommer froid comme chaud. IL est souvent servi en entrée, rappé et dûment assaisonné. Qu'il soit blanc, rave, ou rouge. Chaud, il garni très bien les potées et les pot-au-feux. Farci, il peut être délicieux. Il se décline aussi en chou-fleur ou en chou de Bruxelles. Donc arriverons nous à récolter, cette année, ce légume ventru et bien vert ?
    Car nous pourrons, alors, chanter :«   Savez-vous planter les choux à la mode de chez nous »
     

     bientôt

     

     

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    «ya pu d'saisons ma bonne dame»

    Bonjour

    Hier de l'eau tout la journée. Du temps glacial. Un ciel complètement bouché. Une bise glacée qui surgit traîtreusement du sud-ouest. Mais où sont passées les saisons d'antan.
    Déjà dès le 15 février de cette année, les narcisses clamaient  la venue du printemps.
    Autrefois, avant le grand bouleversement climatique, ces joyeuses trompêtes jaunes nous offraient leur plus beau spectacle dans la dernière semaine de mars après avoir attendu prudemment que le calendrier  et l'almanach aient, de concert,  sonné la venue du printemps. C'était il y a plus de quarante ans. Une éternité.... Aujourd'hui toute cette petite troupe végétale rivalise d'audace, de couleurs et de parfums, pour nous séduire et nous enchanter. Mais à quoi bon déployer, en avant première, un tel spectacle que nous ne pouvons contempler que derrière des vitres embuées. Heureusement les arbres et les arbustes n'ont développé craintivement que quelques timides bourgeons. Il est vrai que sur notre morne plaine, nous avons subit, au mois de février seize jours de tempêtes. Des tempêtes hivernales comme disent les spécialistes.N'ayant pas d'anémomètre à ma disposition, je qualifie de tempétueux ces vents scélérats, lorsqu'ils arrivent à arracher quelques plaques de mes serres. Ces vents glaciales doivent, certainement, refroidir l'ardeur et la témérité de nos grands végétaux.
    En ville, depuis plus d'un mois, c'est un festival de rose et de jaune. On n'est pas sur les bords de la méditerranée, que diable! . Pourvu que le mois de mars ne trahisse pas ses dictons.
     

     bientôt

     

     

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    «Citrouille ou Potiron»

    Bonjour

     Temps couvert ce matin. Hier beau temps sur toute la journée. Le bêchage s'avance bien; car on est très en retard cette année. D'habitude ces travaux d'hiver sont achevés vers la fin janvier. Mais depuis le début de l'année, cela n'a été que pluies et tempêtes. Pas de grands froids, comme à l'accoutumé. On va bientôt pouvoir commencer les semis.... en serre. Pétunias et roses d'Inde sont déjà semés depuis plus d'un mois. Les tomates c'était, il y a une semaine. Les graines de pétunias sont tellement fines  , qu'il est très difficile de les semer une par une. En revanche pas de problème avec les graines de citrouille. elles sont plus grosses que les graines de haricots, mais plus légères. Cette courge de très grande taille, était pratiquement la seule courge cultivée dans les petits jardins populaires de notre région. A l'heure où les congélateurs ne s'étaient pas encore installés dans les cuisines, cette grande roue de carrosse constituait une grande réserve de légume pour les glacials hivers des années d'autrefois. Citrouilles et Potirons sont souvent confondus. Alors qu'il ne sont pas de la même espèce. Le potiron a une chair légèrement sucrée. Alors que celle de la citrouille est filandreuse. Pas étonnant que l'on réserve cette grosse courge pour la fête d'Halloween. La culture de ces deux légumes est assez aisée, mais demande beaucoup de place. Le sol doit être très riche en nutriments. Autrefois, ces courges étaient cultivées au fond du jardin sur un vieux tas de fumier bien décomposé. Ces deux légumes ont été détrônés par les courgettes, les pâtissons et les potimarrons. 

    A bientôt 

     

     

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