• «La chute du mur»

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «La chute du mur»

    Bonjour les Amis

    Où est passé le mercure de mes thermomètres mini/maxi ? Ah! Çà y est, je l'ai retrouvé. Il se pelotonne au fin fond de la colonne de mercure du coté des dix degrés... Moins dix pour être honnête. Nous ne sommes pas sur les bords de la Méditerranée, que diable! Moins quatre au mieux de la journée, hier. Bonne nouvelle, le soleil est réapparu, après une absence de plusieurs semaines. Il devait certainement être parti en vacances. Ce froid nous oblige à changer quelques habitudes. Il faut livrer un seau d'eau chaude dans l'auge des poules. Ce n'est plus qu'un bloc de glace, que l'on ne peut plus casser depuis plusieurs jours. Les poulettes n'ont pas un gout prononcé pour les icebergs. Dans la cheminée on fait une flambée avec les fines ramures que les tempêtes récentes ont barboté aux vénérables bouleaux que nous avons planté sur notre petit domaine, il y a plus de quarante ans. Cette même tempête du vingt janvier qui fût néfaste à la construction de la maison sur le terrain qui jouxte notre terrain. Au plus fort de la tempête, nous avons entendu, durant la nuit, deux «Baoums»  assez rapprochés. Au petit matin nous dûmes constater, avec stupeur, que les pignons qui avaient été élevés, la veille, avaient complètement disparu de la circulation. Malheureusement, un de ces murs en mal de distraction a eu la malencontreuse et funeste idée de venir se reposer sur notre clôture. De nos jours les bâtisseurs ne sécurisent plus, provisoirement, le produit de leur labeur. Un mur encore garni du mortier tout frais qui déborde de sa structure, peut très bien s'abattre sur le passant qui passe. Quand nous avons agrandi notre maison, j'ai sécurisé le pignon avec les bastaings qui allaient constituer la future charpente. N'étant pas du tout, ni maçon, ni couvreur, ni tout autre profession du bâtiment, j'ai simplement remarqué cette pratique sur les maisons en cours de construction. Nous vivons une époque formidable. Où l'on fait n'importe quoi. La leçon a porté ses fruits, car les deux pignons ont été, depuis, remontés et sont maintenant sécurisés avec plusieurs serres-joints et divers bastaings. Le vent très fort qui a soufflé hier, ne les a même pas affectés. Mais maintenant c'est le froid qui retarde la construction de cette maison mise en chantier depuis près d'un an. Je remarque que le forum continue sa progression et qu'il va pouvoir être prochainement référencé sur Google. @+     

     

    Bonne journée

     

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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