• Lundi 15 janvier 2018

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour

    Le mois de janvier s'avance et il va falloir songer aux premiers semis sur cubes ou en barquettes bien au chaud dans les bacs de propagation de la serre. Hier une belle journée ensoleillée, laisse entrevoir des possibilités de travaux au jardin. Car il y a du travail en perspective. Ces derniers mois noyés dans un perpétuel brouillard glacial, ne nous ont pas permis d'avancer beaucoup dans les travaux d'hiver. En premier lieu, il va falloir réparer les serres qui ont subies des dégâts à la suite des différentes tempêtes de la fin de l'année 2017. Pour réaliser cette opération, il ne faut surtout pas, mais alors, surtout pas de vent, car les plaques de polycarbonate épaisses de 4 mm  et donc très légères se transforment en grand voile et vont s'égayer aux quatre coins du jardin, façon spinnaker. Leur très grande fragilité ne permet pas ce genre de plaisanterie. Comme les serres ont plus de 10 ans, cette matière transparente, s'est opacifiée et est devenue très friable; ce qui ne la met plus à l’abri des forts coups de vent de ces derniers jours. J'ai trouvé sur Internet ce type de plaques pour remplacer les plaques défaillantes sur chacune des 3 serres. Dans le potager, il reste encore beaucoup de brouettes du fumier des poules à transporter et à étaler sur les planches débarrassées des cultures. C'est pratiquement la totalité du potager, car on ne peut plus avoir de culture de poireaux pour l'hiver. La mineuse du poireau interdisant cette entreprise. Après que la mouche a pondu sur nos vénérables «Bleus de Solaise», de minuscules chenilles entreprennent de forer de nombreuses galeries à travers ce qui constitue le meilleur du poireau. Ce blanc très tendre et très fort en gout qui fait merveille dans les pot-au-feu. Â la suite de cette attaque, le malheureux poireau se recroqueville sur lui même et se laisse emporter par la pourriture. Il est préconisé en cas d'infestation par ces insectes de couper le poireau au raz de la terre. Mais cette opération chirurgicale doit être exécutée sans tarder, sitôt la nature du mal  étant bien identifiée. Il semblerait que les professionnels opèrent ainsi, car on peut remarquer sur les poireaux du commerce les traces de ces biopsies et aussi la présence de quelques pupes brunes qui donneront naissance à de futures mineuses qui viendront déposer des œufs non pas de Pâques, mais de la progéniture chargée de transformer façon gruyère, nos vénérables et très gouteuses asperges du pauvre. 

     

        Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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