Bonjour
Elle était annoncée. Le rapide Paris-Moscou entre en gare. C'est bien de la neige qui tombe ce matin. Déjà cinq centimètres et pour l'instant, elle tient. Avec moins trois degrés hier, difficile que cette poudreuse fonde rapidement. D'ailleurs il restait à l'ombre de quelques lisières, des blocs de neige qui n'avaient pas encore eu le loisir de redevenir de l'eau. Un reliquat des chutes de début février. Demain c'est le printemps; une journée tant espérée. On peut encore distinguer sous cette neige, des perce-neiges qui ont attendu patiemment la venue du messager du renouveau. Cette année, en matière de jardinage, on est très en retard. Certaines années, les parcelles du potager étaient prêtes à entrer en culture à la fin de janvier. Depuis quatre mois, ce n'est que succession de pluies, de tempêtes, de brouillards, de gel et de neige. Pas d'accalmie, qui permette d'entreprendre durablement des travaux d'entretien. Il y a encore quelques décennies, cela était encore possible. Mais ces nouveaux hivers à la réputation douceâtre se traînent continuellement dans l'humidité. Dans les serres, les semis continuent tranquillement leur croissance. Il faut surveiller que la couche de neige ne devienne pas trop épaisse sur la toiture des serres. Les profilés d'aluminium n'ont qu'une résistance limitée. Heureusement, nous n'avons pas l'obligation de nous déplacer durant ces quelques jours. C'est de nouveau la grande galère pour ceux qui doivent aller au travail. On ne peut que leur souhaiter : Bon courage!
 demain
Les carnets de Jules Hostouley
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