• Mardi 6 février 2018

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour

    Cinq centimètres et cela change tout. Cinq centimètres de neige et notre décor se trouve complètement changé, complètement transfiguré et bouleversé. La grisaille et le brouillard oublié et effacé. Le vent et les tempêtes rangés aux accessoires. Le thermomètre est  quant à lui descendu à moins trois degrés Celsius sur l'échelle bien connue de nos degrés centigrades. Seuls les riverains de la Seine vont encore quotidiennement et durement continuer de pagayer dans leur environnement transformé en bayou, les crocodiles en moins, heureusement. La fonte de cette neige va encore ajouter à leurs nombreuses difficultés. L'arrivée de la neige  a toujours réjouit les enfants. Seule une situation mal gérée ou mal appréhendée par les services départementaux peut transformer le trajet des salariés en cauchemars. Pour les potagers, en cas d'hiver rude et glacial, la venue de la neige se révèle être une protection efficace pour les plantes un peu fragiles qui doivent hiberner sous nos régions. Pas de transhumance ni de migration possible pour nos plantes favorites, condamnées chaque hiver, à attendre des jours meilleurs. Les perce-neiges, cette fois-ci honorent et justifient très bien leur appellation. On ne les voit même plus, enfouis sous ce blanc manteau hivernal. Ce sont les oiseaux qui sont peut-être les plus mal logés avec ces intempéries poudreuses et pas très chaudes. L'hiver est déjà une période rude pour cette population ailée. Mais l'arrivée de la neige saupoudre d'une couche durablement néfaste, leurs maigres ressources déjà dissimulées dans la terre. Leurs traces dans la neige facilitent aussi le travail de leurs prédateurs les plus tenaces et les plus voraces. Les lieux où de généreux donateurs et amoureux des oiseaux, ont déposé graines et matières grasses, se trouvent pris d'assaut par ces «SDF» d'un nouveau genre. Des volatiles indélicats viennent même y chaparder des nourritures qui ne leur sont pas destinées. Usant de leur taille plus importante pour décourager les plus petits de nos oiseaux préférés, de pouvoir picorer quelques menues graines, qui pourront leur permettre de survivre dans ce désert tout blanc et durablement glacé.

    Â demain

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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