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    «Phaseolus»

    Bonjour 

    Phaseolus! Pas de panique! Ne vous sauvez pas! Revenez! Non, ce n'est pas un nouveau virus. Seulement un charmant petit légume qui se décline en filet, en grain ou en gousse. Une grosse graine que, enfant, on nous faisait cultiver sur un morceau d'ouate dûment humidifié. Sa forme médical en inox ou plastique sert abondamment en ce moment dans la lutte contre le coronavirus (connard!). Avez-vous deviné le nom de ce représentant de la famille des fabaceaes ou des papilionacées? C'est le haricot, bien sur!. Un légume assez facile à cultiver. D'abord le semis est très aisé. Peu de risque de semer trop de graines vu la taille de la semence. Les semis de carottes ou de navets sont souvent trop dus et il faut alors démarier la culture. Avec les haricots on met 5 à 6 graines par poquet tous les 30 centimètres sur des lignes espacées de 40 centimètres. Ces distances peuvent varier selon les régions. De toute façon les graines de haricots sont vendues en boite de carton et sur ces boites sont inscrites toutes les distances et les quantités à utiliser. Il est impératif de ne pas semer avant la mi-mai dans notre région, car le haricot «gèle de peur» selon le dicton populaire. Il faut compter, si tout va bien, 60 jours pour récolter des filets sans fil ( c'est curieux çà des filets sans fil). Et pour récolter des flageolets, comptez au moins 90 jours. Pour récolter des gros haricots genre lingot il faut faire appel à tout une architecture. Il faut se procurer des rames en bois de prés de 3 mètres, car le haricot peut grimper à plus de 5 mètres. Le haricot apprécie de prospérer sur fumure ancienne. Il serait désolé de croître dans un terrain gorgé de fumier frais. Les rangs de culture doivent être butés, de façon à ce que les tiges ne soient pas culbutées, un jour de tempête. Des tempêtes de plus en plus fréquentes et très puissantes dans notre région. On cultive souvent le haricot en grande quantité, car il est très facile et très rentable de faire de la conserve avec ses filets. Son séjour en congélateur est un peu moins heureux sur le plan gustatif. Le haricot à sa sortie du bocal, au cœur de l'hiver, garde pratiquement toute la saveur de l'été précédent.

    Bon dimanche

     

     

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    «Poivron ou piment»

    Bonjour 

    Piment ou poivron? Pourquoi parle-t-on de piment et de poivron pour le même légume? 
    Pour moi le piment est un légume de saveur brûlante. J'en cultive en châssis depuis de nombreuses années. Poivrons et piments demandent à être semés de très bonne heure. Début janvier à chaud et en serre, alors que pour les tomates c'est plutôt début mars. La végétation du poivron est beaucoup plus longue que celle de la tomate. La saveur piquante est la présence d’un alcaloïde, appelé la capsaïcine. Sur l’échelle de Scoville, on peut mesurer le degré de brûlure du piment. Piments et poivrons sont des légumes frileux et doivent, dans le nord, être cultivés en serre ou en châssis. Mais depuis 2017, je peut en cultiver au potager sans protection comme des carottes par exemple. Le réchauffement climatique rapproche notre climat de celui de la méditerranée. Poivrons, piments et aubergines étaient autrefois des légumes surtout consommés dans le sud, mais ce n'est plus le cas actuellement. La ratatouille, par exemple, se prépare avec tous ces légumes du soleil. Le poivron cru ajouté à la salade de laitue éclaire d'un soleil méditerranéen, nos saladiers servis en fin de repas. Pour la culture des poivrons, les jardineries proposent des plants en godet de très bonne taille, parfois même avec des fruits. Mais vu le prix de la plante, il ne faut pas rater son affaire, car il est plus profitable, alors, de s'approvisionner sur les étals en légumes sains et savoureux. Les jardineries ont tendance à proposer pratiquement tous les légumes en plants et en godets. Traditionnellement on achetait ses graines chez le grainetiers. Mais aujourd'hui des jardiniers amateurs se procurent des plants élevés en serres industrielles, pour ensuite les poser dans leur potager. Cela n'est plus vraiment du jardinage. La vraie difficulté pour les jardiniers, c'est le semis. Cela ne marche pas à tous les coups. Chacun a ses petits secrets, ses petits tours de main, ses petites combines. Je cultive à coté des poivrons «Verts d'Espagne», des petits poivrons bien jaunes. Ce sont des poivrons «Pusztagold», d'origine Hongroise qui peuvent devenir rouge à maturité. Les poivrons Verts d'Espagne deviennent rouge si on les récolte tardivement. Je cultive aussi de petits poivrons violets; comme «Oda», par exemple. Pour les piments c'est la variété «Cayenne», la bien nommée. A consommer avec modération si l'on ne veut pas incendier ses amygdales. 

    Bon week end à tous

     

     

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    «Muguet et 1er mai»

    Bonjour à tous et bon 1er mai

    C'est le premier mai et c'est la fête du travail et des travailleurs. Du moins pour ceux qui peuvent encore travailler. Ce devrait plutôt être la fête des confinés. On est nombreux parait-il; près de cinq milliards de par le vaste monde. Pas de défilé du premier mai et certainement pas de muguet à vendre à la sauvette au coin des rues. Du muguet issu de la profondeur des bois et des forêts. Cela ne doit pas être très légal, car dans les années trente, mon Grand-Père, garde des eaux et forêts à Fontainebleau, réunissait le personnel de l'entretien des bois, afin de verbaliser les nombreux cueilleurs professionnels de muguet qui venaient piller les sous-bois. Ces sortes de pirates arrivaient en camion pour emporter le fruit de leur cueillette destiné à approvisionner Paris et sa banlieue. C'est dire l'ampleur du pillage et du massacre de la flore forestière. Le commerce ne pouvait pas encore se procurer des plants auprès des maraîchers, comme aujourd'hui. La tradition du muguet du premier mai remonte à plusieurs siècles. Il faut rappeler que toutes les parties de la plante sont toxiques. Convallaria majalis a été utilisé par la pharmacopée dans le traitement des maladies cardiaques, comme la digitaline. Son utilisation domestique est à proscrire. 


    Belle journée à tous

     

     

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    «Corono-Chroniques»

    Selon nos Us et coutumes pour éviter le virus, cet olibrius, il ne serait pas prudent que les gus prennent le bus. Ne donnez pas le droit d'usus à votre virus, vous seriez en sus devenu un minus. Le virus a pris l'airbus, comme le typhus à pris l'omnibus pour venir en plus se retirer sous l'abribus au terminus de l'autobus. Radius et cubitus, humerus et plexus, utérus et phallus , thalamus et hypothalamus, foetus et medius , anus , thymus et autres cubitus sont la maison du virus coronavirus. Le virus soutient mordicus qu'il n'y aura pas en plus d'infarctus chez le Négus. Le processus antivirus du myxovirus ne fera pas consensus auprès du professeur Nimbus. Cactus et eucalyptus, eremurus et crocus, lotus et ficus sucent le mucus de l'humus, pas celui des échovirus et des rétrovirus. Le facteur Rhésus distribue par l'oculus tous les prospectus aux gugusses qui en font un laïus sur les coronavirus . Les chauffeurs des trolleybus et des minibus suivent les bibliobus en consultant l'Argus et mettent fin à leur bonus-malus. Vous aurez quitus des ravages du virus quand les goupillons auront visité avec tonus vos sinus. Sous les alto-stratus, cumulus et cumuloninbus, cirrocumulus et cirrostratus , Vénus et l'octopus se sont couchés sur le tumulus. Habemus Papam! Carillonne l'Angélus et Confucius se soumet à l'Habeas Corpus sans collapsus et sans lapsus. Les étudiants d'Erasmus mettant fin à leur cursus, font chorus des mesures antivirus et du numerus clausus en faisant blocus sur le campus  de Corpus Christi. Le lupus n'est pas une infection occasionnée par le coronavirus: mais une maladie de la peau. Le gibus n'est pas un rébus mais  le chapeau du savant Cosinus. A cause  des ravages de coronavirus nous ne diront plus riche comme crésus, mais riche comme virus.    

     

     

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    «Citerne à remplir »

    Bonjour à tous

    Hier, la pluie a continué à tomber. De grosses averses qui ont bien mouillé cette terre privée d'humidité depuis de nombreuses semaines. Quand il pleut ainsi, je me réjouis triplement. D'abord parce que les légumes vont se développer beaucoup plus vite, rassasiés par cette pluie salvatrice. Ensuite j'apprécie l'arrêt des arrosages quotidiens, mais pour un temps seulement. Enfin, je suis heureux d'entendre le chant de l'eau qui s'écoule dans ma citerne. Comment? Vous ne saviez pas? J'ai une citerne sous la maison, contiguë à la cave. Vers 16 heures, avant hier le ciel s'est fortement assombri au sud ouest; on a pensé à un orage, mais ce fut une pluie assez fine pendant quelques heures. Hier c'était une pluie plus forte avec de grosses averses.  Résultat: 13mm dans le pluviomètre, pendant ces deux jours de pluie et au moins 1500 litres dans la citerne.
    Justement, en parlant de citerne; disposez-vous d'une citerne à proximité de votre jardin?
    Avez-vous d'autres ressources, autres que l'eau du robinet, pour irriguer votre jardin?
    Nous disposons d'une citerne qui recueille les eaux de pluie des toitures de la maison et du garage. Capacité 15000 litres; elle permet une économie de 90 M3 d'eau par an. De plus c'est une eau douce, sans calcaire. La citerne alimente aussi les toilettes de la maison et les 4 points d'eau extérieurs. Cela depuis près de 40 ans. Il arrive qu'en cas de fortes pluies, la citerne déborde dans le puisard; on doit, alors, la délester en ouvrant les robinets extérieurs. Nous devons, parfois, arroser le potager en plein hiver et sous la pluie. Cela peut paraître stupide, mais c'est nécessaire; sinon c'est la cave qui peut être envahie. En mai 2016, nous avons du procéder souvent à cet exercice; surtout le 31 mai avec 57 mm dans le pluviomètre. La citerne contenait encore 50 cm de hauteur d'eau avant la pluie de ces jours derniers. Sa hauteur maxi est limitée à 1m et 20cm. Il faudra de nombreuses pluies pour arriver à ce niveau. La sécheresse d'avril et de mars nous a obligé à entamer gravement nos réserves. Habituellement cette hauteur d'eau est observée début juillet et la citerne est souvent à sec à la mi-août. Durant ces mois d'été, les serres ont besoin de beaucoup d'eau. Les tomates sont très gourmandes en eau. La photo ci-dessous montre la fontaine adossée aux serres et alimentée par la citerne. 
    Bon jardinage, si le climat vous le permet.

     

     

     

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    «Le jour où la pluie...»


    La pluie est enfin arrivée. Petites pluies fines et éclaircies. Un vrai temps de jardinier. Tout se met à pousser très vite après ce temps chaud et sec pendant des semaines. Dans notre région, un printemps sans eau ne se conçoit pas. Je sais ce que c'est que jardiner dans le Var, les Hautes Alpes, et les Charentes Maritimes. C'est galère! A cause de la chaleur et souvent du manque d'eau. Dans ces régions on parle plus d'irrigation que d'arrosage. Au pays des Vacances il ne fait pas bon vouloir travailler la terre en juin, juillet, août et septembre.... Très tôt le matin. Très tard le soir, c'est possible. Dans les manuels, c'est le climat Parisien qui sert de référence pour le jardinage. En matière de ce que l'on peut y cultiver ou pas. Jusque dans les années 60, les tomates et les courgettes étaient très peu fréquentes dans nos potagers. Considérées comme des légumes du soleil. On ne cultivait, alors que potirons, concombres, et cornichons. Les tomates, c'était sur le marché. Elles n'étaient pas trop chères. Et en prime elles étaient bonnes, avec un vrai gout de tomate. L'Angleterre est bien le paradis pour le jardinage..Bien arrosé mais pas trop. Là-bas le jardinage est une affaire nationale.
    So British !

    Bon confinement

     

     

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    «L'Arôme des Arums»

    Zantedeschias ! Rassurez vous, je ne vous insulte pas et ce n'est pas le nom d'un nouveau virus. C'est le nom de cette admirable fleur à rhizomes qui fleurit chaque année en avril/mai. Les arums sont des fleurs magnifiques, mais leur sensibilité au froid ne peut pas vraiment les classer parmi les vivaces. Chez nous, ils sont devenus vivaces depuis des décennies à cause des hivers doux. J'ai multiplié le premier pied d'arum à travers le jardin, il y a plus de trente ans. Certaines implantations sont réussies, d'autres pas. On ne peut fournir d'explication sur cela. Sur le plateau bactérien, les arums mènent leur vie au coté d'un rosier arbuste à petites fleurs simples. Ils poussent aussi bien à l'ombre comme au soleil, au nord comme au sud. La fleur de l'arum est formée d'un spathe; sorte de voile blanc pudique et immaculé. De ce spathe émerge et se dresse une sorte d'épi fier et insolent à l'allure érotique. Cette excroissance, façon épi de maïs, jaune ou orange s'appelle un spadice. Les arums lorsqu'ils fleurissent en grand nombre, proposent un spectacle merveilleux dans le jardin. Mais ce spectacle est de courte durée à l'instar de beaucoup de vivaces. Mes arums sont en train d'apprécier la petite pluie fine qui commence à tomber depuis quelques heures. Une petite pluie, façon crachin, que nous n'avions pas vu depuis de nombreuses semaines. Moins de corvées d'arrosage et du travail à exécuter, à l'abri, dans les serres.

    Bonne journée

     

     

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    «Mort des thuyas»

    Salut à tous les confinés

    En cette époque de pandémie, on est malheureusement obligé de dresser des bilans sur les dégâts commis par le virus, dont par superstition on va taire le nom. Pour les animaux on parle d'épizootie et pour les plantes de phytopathologie. Car les arbres et les arbustes aussi sont touchés par ce désordre planétaire qui touche tout ce qui vit sur notre terre. C'est de la mort de thuyas qu'il est question. Ce n'est pas un virus qui les transforme en bois de chauffage, mais un champignon qui les dévore doucement mais surement. Il y a aussi un  insecte qui attaque le thuya. Il creuse des galeries dans les rameaux. Ceci, particulièrement dans les départements du sud. La terre peut-être en cause.  Souvent dans les nouvelles constructions, on est obligé de planter sa haie sur de la terre extraite des couches profondes du sol (fondations). Enfin, l'humidité du sol peut-être en cause. Le thuya a besoin d'eau. Mes thuyas avaient bientôt quarante ans et 2 mètres de haut, et on trouvait des racines en surface à plus de 3 mètres du tronc. A moyen terme, les haies de thuyas semblent condamnées par le parasite. Les traitements étant difficiles. C'est la rançon du succès. Je remarque de plus en plus ce type de dégâts dans les haies d'un nombre croissant de propriétés. J'observe, aussi qu'un grand nombre de haies de thuyas sont arrachées et remplacées par des essences mieux adaptées à notre région. Bien qu'elles ne soient pas malades, depuis 2008, j'ai progressivement éliminé toutes mes haies de thuyas. Elles ont été remplacées par des troènes et du houx; des forsythias et des ribes; des noisetiers et des hêtres; et aussi du charme. Des haies bien plus faciles à tondre. J'ai même remplacé une de mes haies par ce type de clôture à clins en bois, que l'on voit sur  la photo ci-dessous. Plus besoin de la tondre! Il ne faudrait pas que le début de sécheresse de ce printemps, dure trop longtemps. Car nous risquons de perdre encore des arbustes C'est le cas depuis six ans.


    Bon dimanche

     

     

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    «Crystal Fountain»

    Bonjour

    Une fontaine de cristal.. Tout un programme. Au sujet des fontaines, j'aimerai que la fontaine céleste se manifeste un peu. Depuis le 14 mars ce ne sont que cinq petits millimètres d'eau qui ont pu contenter la citerne . Comme il faut arroser tous les jours, les nouvelles plantations, dans peu de temps notre réserve d'eau sera épuisée. Notre clématite, elle, ne s'épuise pas . Elle semble, elle aussi, avoir un mois d'avance. Les photos ci-dessous, datent de la fin mai et cette clématite ne fleurit pas longtemps. Elle débarque au jardin en 2007 et depuis ne cesse de progresser. Son pied est protégé par un petit sapin nain taillé au carré sur un mètre vingt de haut. Un sapin nain qui vit là depuis plus de quarante ans. Les clématites sont rustiques, mais elles aiment avoir les pieds au frais. On recommande généralement de planter du lamier pour ombrer ses racines sans la priver de l'eau du ciel. Elle est rarement taillé; tout au plus une taille après la floraison pour éliminer les fleurs fanées qui deviennent disgracieuses. Il lui arrive d'offrir une seconde floraison en fin de saison. Mais ce n'est pas tous les ans. Ces dames nous font souvent un petit caprice.
    Bon Week End

     

     

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    «Phlomis»

    Bonjour

    Phlomis! Quel curieux nom pour une fleur. Une fleur qui se décline au masculin d'après les manuels. Celle qui pousse dans mon jardin est jaune et blanche. Ses fleurs sont groupées en verticilles*.  Le phlomis de Russell ou sauge de Jérusalem est une plante méditerranéenne appartenant au genre Phlomis et à la famille des Lamiacées, dont les fleurs ont une corolle zygomorphe à deux lèvres. Pourquoi employer des termes aussi compliqués pour décrire notre fleur? C'est une grande vivace. Elle fait son entrée au jardin en 2014. Elle prend de l'ampleur chaque année. C'est sa floraison originale qui attire le regard. Jusqu'à l'année dernière, on l'a laissé vivre en paix. Elle fait près d'un mètre, quand même. Mais en 2019, on a essayé de la multiplier. On va bientôt voir  le résultat de cette entreprise, toujours un peu risquée. On a même gardé de la graine. Car elle ne fleurit pas très longtemps. Cette peut-être là le défaut principal des vivaces. Il faut en avoir toute une cohorte dans son jardin, si on veut le voir abondamment et durablement fleuri. C'est l'avantage des rosiers qui fleurissent plusieurs fois du début du printemps jusqu'aux gelées... Quand il y en avait encore. J'ai donc semé, hier, ces grosses graines noires, en barquette sous serre, mais sans grande illusion. Le semis des vivaces est souvent plus compliqué que la culture des radis. Et les échecs fréquents. En parlant de radis, ceux que j'ai semé depuis plus de quinze jours n'ont pas l'air de bien supporter cette sécheresse printanière. Il fait de plus en plus chaud, mais les plantes et les semis nouvellement installés au potager attendent avec impatience une pluie printanière et rafraîchissante. un apéritif, en quelque sorte! 

      

    Bonne journée  

    * Les organes d'une plante sont dits en verticille ou verticillés, lorsqu'ils sont insérés au même niveau, par groupe de trois unités au minimum

     

     

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