•  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Aux p'tits oignons»

    Bonjour

    Ciel bleu ce matin. Température douce. Pas de virus à l'horizon. Hier temps bouché toute la journée. On continue les semis en serre et on prépare les planches qui vont recevoir  les pommes de terre. Hier, on a planté les échalotes et des oignons blancs. C'est une nouveauté que l'on trouve chez les grainetiers, depuis quelques années. Les oignons blancs étant plus doux au gout que les oignons jaunes ou rouges. Ces petits bulbes se plantent plus serrés que les échalotes. Les exigences en nutriments sont sensiblement les mêmes que pour les échalotes. Au mois de juillet on devrait récolter de gros oignons jaunes qui se conserveront durant plusieurs mois, mais moins longtemps que les oignons cultivés par semis. Les oignons «Jaunes pailles» semés fin mars, seront plus petits que nos gros oignons, mais se conserveront bien plus longtemps. On savoure déjà une salade de mâches servie avec de gros oignons passés au four.

     

    Bon Week end        

     

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Merles & échalotes»

    Bonjour

    Temps gris et toujours glacial ce matin. Pas une goutte de pluie depuis vingt jours. Hier moins deux degrés au thermomètre et temps gris toute la journée. On travaille au jardin pour rattraper le retard pris pendant ces mois très humides. Dans les serres on continue les semis et les repiquages. Comme le soleil est très peu présent, la température dans les serres est très faible. Il est nécessaire de maintenir le chauffage dans les bacs de multiplication.J'avais commandé quelques paquets de graines chez Baumaux, il y a quelques semaines. Mais le confinement général a du mettre cette requête en sommeil. Donc on sèmera l'année prochaine. Pour l'instant il s'agit de planter les bulbes; pas les bulbes de tulipe, bien sur. Mais les échalotes et autres oignons. La culture de l'échalote est très rentable sur le plant financier. Un bulbe planté pouvant redonner dix nouveaux bulbes. Sur les étals, l'échalote est un condiment assez onéreux. Souvent la qualité de ces légumes cultivés aux antipodes, laisse à désirer. L'échalote ne demande pas vraiment de fumure, mais se contente des restes d'engrais des autres légumes.Si l'année est trop humide on la cultive sur une petite butte. Mais comme les printemps sont frappés régulièrement de sécheresses et de canicules, j'enterre assez profondément les bulbes à la plantation. Le sommet du bulbe étant dissimulé, cela évite que certains ravageurs viennent retourner la plantation. Cela se passant le plus souvent pendant la nuit, les merles et les vers de terre sont soupçonnés de ces travaux de terrassement; ainsi que certains mulots et autres souriceaux. Je sais que les merles sont capables de retourner un semis en barquette dans les serres, avec l'espoir de déterrer quelques vers de terre imprudents Dans les plate-bandes se sont souvent les mêmes persifleurs au plumage noir qui déplacent les copeaux déposés sur le sol en guise de décoration.
    Si tout se passe bien, la récolte de ces bulbes intervient fin juillet. On essaiera de planter plus de bulbes qu'il ne faut pour les besoins en cuisine. L'échalote ordinaire, contrairement à la grise, peut se conserver jusqu'en juin de l'année suivante. On peut replanter cet excédent en avril, sans avoir besoin de racheter de nouveaux bulbes en jardinerie.

    Bonne journée        

     

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Mâches et laitues»

    Bonjour

    L'hiver n'est pas mort! Il tire ses dernières cartouches, du moins, on l'espère . Nous sommes confinés devant l'ordinateur, non pas à cause du virus mais parce que ce vent glacial nous transperce. Depuis hier, il souffle en tempête et descend tout droit du nord. La météo nous en promet pour plusieurs jours encore. Pas une goutte d'eau depuis le 14 mars. Il gèle à glace pratiquement tous les jours. Des semis tardifs de mâche, ne progressent plus du tout depuis 15 jours. Bien que la terre soit gorgée d'eau, ces semis attendent une pluie printanière. L'eau qui tombe du ciel contient des nutriments que l'eau en réserve dans le sol, ne peut pas offrir. Tous les jardiniers constatent cela après une ondée salvatrice et bienvenue. Pendant cet hiver, d'autres planches de mâche ont continué leur croissance grâce aux pluies pratiquement journalières de ces derniers mois. La mâche est la salade que nous récoltons le plus pendant l'hiver. Au moins, une récolte tous les deux jours. La mâche se sème le plus souvent après la fin d'une planche de légumes. Mais on peut la cultiver toute l'année. On la sème aussi en serre. C'est ainsi que les maraîchers procèdent. Les autres salades, telles que les chicorées sont souvent finies en décembre. Ce sont les mâches et les endives qui prennent le relais. Actuellement, dans mes serres, des laitues repiquées au cours de l'hiver, vont être bonnes à récolter dans une huitaine de jours. Les laitues dites «d'hiver» plantées dehors dans le potager, ne remuent plus une feuille depuis quinze jours. Elle n'aiment pas du tout ce temps glacial

     

    Bon dimanche

     

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Le temps des cerises»

    Bonjour

    Le ciel est bleu mais la température glaciale. Chaque matin il gèle à glace. On est sous l'influence des vents de secteur nord. Dans les serres , les nombreuses laitues qui ont été replantées durant l'hiver, commencent à former de jolis coeurs. Du moins pour certaines, car les moineaux se sont servis avant nous. Ils ont l'habitude de découper quelques morceaux de feuilles de laitues et de tout laisser par terre. Ils ne consomment pratiquement rien de leur cueillettes. On se mortifie, avec juste raison, des gâchis alimentaires de l'humanité, mais le gâchis occasionné par les oiseaux est lui aussi assez étonnant. Dans quelques mois ce sera le temps des cerises; sansonnets, merles et autres chapardeurs piqueront chaque fruit d'un bref coup de bec. Certainement, je suppose, pour en apprécier la qualité; et là aussi ne consommeront qu'un seul fruit sur quelques dizaines ainsi maltraités. Ensuite les petites blessures opérées sur nos fruits par ces coups de bec incisifs, deviennent la porte d'entrée à toute une série de vandales et de resquilleurs tels que les fourmis et autres insectes. Le malheureux fruit se voit atteint d'une sorte de gangrène. Une pourriture qui va entraîner la perte de celui-ci. Même constat sur les poires attaquées par les oiseaux qui deviennent le garde manger des guêpes et des frelons. On a coutume de recommander aux paysans de partager une partie de leurs récoltes avec les oiseaux. Ce qu'ils font d'ailleurs, involontairement ou pas. Mais il suffit d'observer au printemps, un grand cerisier abondamment pourvu de belles cerises bien juteuses et délicatement parfumées, pour constater que si l'on ne se presse pas de cueillir rapidement ce que l'on a besoin pour garnir nos desserts, il ne nous restera que nos yeux pour pleurer.Les hommes partagent, le plus souvent, leurs récoltes. Les oiseaux ne partagent jamais.

     

    Bonne journée

     

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Nurserie»

    Bonjour

    Très beau temps hier, encore. La température dans les serres commence à devenir insoutenable, tant le soleil y va de son ardeur. Et en ce moment il faut travailler dans les serres, alors que dehors, dans le potager, la liste des travaux à exécuter s'allonge au fil des jours. Pourquoi sommes-nous confinés dans les serres? Mais pour mettre bas les bébés tomates. Les «tomatons» comme je les ai déjà surnommés. Les semis de tomates ayant commencé le 9 mars, les «tomatons» grandissent de plus en plus vite, et leur berceau devient de plus en plus précaire. Faire passer un «tomaton» d'un petit cube de 17mm à un godet de 7cm demande du temps, de la pratique et de la dextérité. Il faut préparer un mélange de tourbe et de bonne terre du jardin. Remplir des dizaines de godets de ce terreau nourricier. Ensuite il faut bien humidifier tous ces godets par trempage, car le terreau et la tourbe sont très secs. Un mélange comportant une grande proportion de tourbe peut se retourner contre les jeunes plants. La tourbe est très avide d'eau et retient d'autant mieux cell-ci dans les plantations. Les bonnes terres un peu sablonneuses laissent facilement passer une partie des eaux d'arrosages. Mais si jamais vous oubliez d'arroser ce substrat de culture, la tourbe, très gourmande en liquide,  dessèche tout le milieu et s'attaque au peu de sève que les malheureux «tomatons» tentent encore de préserver, dans un ultime sursaut de survie. Le lendemain, adieu belles salades, coulis, tomates farcies et autres ratatouilles. Cet accident est plus dramatique pour nos tomates que les ravages du mildiou.En cas d'attaque du mildiou, avec le cuivre de la bouillie bordelaise, on peut espérer sauver une partie du troupeau. Pas en cas de sécheresse. 

     

     

    Bonne journée

     

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Raphanus sativus»

    Bonjour

    Grand beau temps ce matin. Le soleil est sorti de son mutisme. Il fait froid, mais les météorologistes nous ont promis des températures en hausse dans la journée. Comme si c'était eux les artisans de ce temps et de ce climat complètement déjantés. Le temps étant extrêmement sec, on va pouvoir continuer les labours dans le jardin. L'hiver s'étant dispensé de remplir convenablement les charges de son ministère, les gazons, herbes folles, adventices et autres mauvaises herbes indésirables, se sont empressés de croître et de progresser d'une manière anarchique. D'habitude, à cette époque, les gazons sont raz et souvent jaunis par la présence des chûtes de neige. Il faut, alors, les toiletter patiemment et amoureusement, pour réhabiliter ce magnifique tapis vert qui, dès le mois de mai, tapisse avec tendresse nos jours heureux. Justement, en évoquant les jours de bonheur, il est un petit légume qui s'invite avec délice sur nos tables. Si! Si! Vous savez bien; une petite racine ronde à la frimousse rose, que l'on grignote avec bonheur en amuse-gueule. Il peut être de dix huit jours ou National, il se croque souvent accompagné d'un bon beurre Breton à la fleur de sel. Michel Audiard le citait en ces termes  "On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis” . (Le Président). Vous avez deviné, c'est bien le radis que l'on va bientôt semer en priant que la canicule ne soit pas trop précoce, cette année. Car il déteste la sécheresse et la grosse chaleur, notre petite ami. Privé de fraîcheur et d'humidité, il développe une racine filandreuse et coriace. Pour passer au travers de tous ces inconvénients, il est préférable de pratiquer plusieurs semis échelonnés avec peu de graines à fois. 

     

    Bonne semaine

     

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Graines Confinées»

    Bonjour

    Déjà trois jours de temps gris et glacial sous un fort vent de Nord-Est. Le printemps a l'air mal parti. Cela ne donne pas envie de se balader dans la nature. Cela tombe bien, car celle-ci est maintenant polluée par les retombées néfastes des grandes villes; la grande ville, en ce qui nous concerne, c'est Paris. Brouillard et grisaille sont notre quotidien. Si seulement cette pollution pouvait anéantir le virus..... Ce serait sympa, mais il a pris ses précautions, le bougre!. Il ne manque pas de masque, lui! Donc nous voila confinés dans nos logis. Pour reprendre un terme à la mode, ces temps-ci. On en profite pour passer en revue les stocks de graines dûment  conservées dans de grande boites métalliques. A l'abri de l'appétit des rongeurs. Les contenants en plastique ou en bois trépassant rapidement sous le tranchant de leurs incisives. Les graines récemment achetées vont rejoindre le stock. Il faut vérifier les dates de fraîcheur de chaque paquet, car c'est «couillon» de semer des graines périmées.  

     

    Bon dimanche

     

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Citrouille ou Potiron»

    Bonjour

     Temps couvert ce matin. Hier beau temps sur toute la journée. Le bêchage s'avance bien; car on est très en retard cette année. D'habitude ces travaux d'hiver sont achevés vers la fin janvier. Mais depuis le début de l'année, cela n'a été que pluies et tempêtes. Pas de grands froids, comme à l'accoutumé. On va bientôt pouvoir commencer les semis.... en serre. Pétunias et roses d'Inde sont déjà semés depuis plus d'un mois. Les tomates c'était, il y a une semaine. Les graines de pétunias sont tellement fines  , qu'il est très difficile de les semer une par une. En revanche pas de problème avec les graines de citrouille. elles sont plus grosses que les graines de haricots, mais plus légères. Cette courge de très grande taille, était pratiquement la seule courge cultivée dans les petits jardins populaires de notre région. A l'heure où les congélateurs ne s'étaient pas encore installés dans les cuisines, cette grande roue de carrosse constituait une grande réserve de légume pour les glacials hivers des années d'autrefois. Citrouilles et Potirons sont souvent confondus. Alors qu'il ne sont pas de la même espèce. Le potiron a une chair légèrement sucrée. Alors que celle de la citrouille est filandreuse. Pas étonnant que l'on réserve cette grosse courge pour la fête d'Halloween. La culture de ces deux légumes est assez aisée, mais demande beaucoup de place. Le sol doit être très riche en nutriments. Autrefois, ces courges étaient cultivées au fond du jardin sur un vieux tas de fumier bien décomposé. Ces deux légumes ont été détrônés par les courgettes, les pâtissons et les potimarrons. 

    A bientôt 

     

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Tomatons»

    Bonjour

    Glacial le vent qui nous vient du Nord Est . Temps gris et congelé hier toute la journée.
    On en a profité pour commencer à repiquer les premières tomates. Semées il y a un peu plus de huit jours, elles commencent à lever un peu partout dans les bacs. Il faut alors les repiquer rapidement, car ces petites folles allongent désespérément leurs longs cous à la recherche de la lumière. Nous n'élevons pas un troupeau de girafes mais pratiquons une culture de plants de tomate. Si leur tiges s'allongent trop vite, celles-ci risquent de retomber sur le terreau de la plantation; il ne nous reste plus, alors, qu' à déplorer le décés de ces jeunes plants intrépides. Comme c'est triste de mourir un jour de printemps....... C'est pourquoi il faut repiquer ces plants dans un godet de 7 cm bien garni de terreau et  de tourbe. Ceci afin de survivre tranquillement jusqu'en mai; époque où ce jeunes «Tomatons» pourront rejoindre en pleine terre leurs congénères qui dés le mois de juillet nous offrirons le meilleur fruit ou le meilleur légume, c'est selon. Au repiquage on enfonce le «Tomaton» jusqu'au fond du godet en ne laissant surnager que les deux petites feuilles nouvellement formées. Il ne faudrait quand même pas noyer ce rejeton sous une nappe de terreau nourricier. La tige bien enfoncée va développer de minuscules racines, car la tomate à éminemment besoin de capter l'eau et les nutriments qui l'entourent. Ceci afin de nous régaler de ses plus beaux fruits. 

    Bonne journée

     

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Sorbet de tulipe»

    Bonjour

    Retour du vent de Nord Est. Un vent glacial le matin. Heureusement le soleil qui est généreux en ce moment corrige ces températures fraîches en milieu de journée. Ce temps frais nous fait redécouvrir chaque année une petite tulipe frangée qui a élu domicile près de l'entrée. Cette petite tulipe aux pétales finement découpées porte le nom de «Sorbet» Toujours fidèle, la petite tulipe aux délicates pétales. Avec ce nom de dessert, elle nous ravit chaque année, depuis 2014. Elle réapparaît toujours avec toutes ses caractéristiques. Ce qui peut paraître une gageure pour ce genre de tulipe. Souvent ces variétés de tulipes très sophistiquées perdent rapidement au fil des années ces caractères qui nous ont tant séduits. Pour nous restituer une charmante grosse tulipe de type Darwin, rouge ou jaune. Sympathique bulbe, au demeurant, mais beaucoup trop répandu dans notre jardin, pour ne pas lui réserver la meilleure place dans notre cœur de jardinier.
    Depuis son arrivée dans notre jardin, à l'instar de la rose du Petit Prince, elle ne nous donnait qu'un exemplaire unique. Fin avril de 2018, ce sont trois exemplaires de cette charmante liliacée qui balancent au gré du vent, leurs émouvantes frimousses. Cette année, ce sont quatre têtes couvertes de dentelles qui dodelinent doucement dans le vent. 
    On peut, comme chaque année, lui donner, à nouveau, rendez-vous pour l'année prochaine!

    Bonne journé

     

     

    e  

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


    votre commentaire