• Samedi 27 janvier 2018

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour

    51 jours! C'est le nombre de jours de froid, d'humidité et de désagréments que l'hiver va encore nous faire subir avant l'arrivée du printemps. Hier, journée sans aucune brise, même la plus légère; une journée qui  a permis de travailler au toilettage annuel et hivernal de notre jardin. Déjà quelques crocus sous les défuntes feuilles de l'automne dernier. Les narcisses comme les jonquilles, commencent à gonfler les petites  housses verdâtres qui emprisonnent encore les délicates trompettes d'or qui salueront avec éclat le printemps prochain. Rosiers et clématites offrent déjà de délicats petits bourgeons en vue de fêter la venue du printemps. La réparation des serres a commencé. Les plaques de polycarbonate qui se sont échappées en profitant de la complicité des nombreuses tempêtes de cet hiver, sont remplacées par de nouvelles, trouvées sur Internet. On ne peut se procurer ce type de matériel que sur le numérique. Brico Dépôt ne proposant que des plaques de type véranda, plus solides et plus épaisses, mais d'un prix astronomique pour une vulgaire petite serre à légumes. Les tempêtes nous ont fourni du bois excellent pour allumer le feu. Les minuscules brindilles de bouleaux, excellentes pour constituer ces balais véhicules de nos  sorcières bien aimées, sont aussi très providentielles en tant que fagot pour la cheminée. Comme cette ramure est très souvent morte sur l'arbre, les tempêtes n'éprouvent aucune difficulté à nous offrir cet amadou propice au démarrage de la cheminée. Du bois qui crépite joyeusement et généreusement, sans nous mitrailler à coup de flammèches incandescentes, façon  conifères gorgés de résine. Plusieurs grosses branches sont tombées de ces bouleaux, heureusement, sans faire aucun dégât. Cela n'arrive ordinairement qu'en cas de givre intense qui provoque alors un surpoids très important sur les branches de ces infortunés bouleaux. Cela n'est arrivé, qu'une seule fois en quarante ans. Un des bouleaux fut même décapité par ce cataclysme hivernal. Les tempêtes actuelles, nouvelle formule, s'acharnent avec ténacité et cruauté sur leurs victimes afin de les déposséder de leur ramure hivernale. La grande tempête de 99 n'avait pas provoqué de telles blessures.  Donc on va continuer de profiter de ce répit que nous offre cet hiver façon réchauffement climatique, pour procéder à l'embellissement et à l'entretien de l'objet de nos soins quotidiens.

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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