• «Culture des pommes de terre»

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Culture des pommes de terre»

    Bonjour

    Déjà le mois de février s'avance de plus en plus. Le mois de mars n'est plus qu'une affaire de jour, quant à son arrivée. Le mois de mars est un mois très important en matière de jardinage. Il faut entreprendre les labours, si le temps le permet. Comme nous venons de subir une anormale et très longue période de sécheresse, les vannes célestes pourraient très bien s'ouvrir et noyer notre enthousiasme dans un torrent de boue. Mars a toujours été un mois humide. Il va falloir passer entre les gouttes si l'on veut nettoyer son terrain et le débarrasser de toutes ces invasives qui ont si bien profité de cet hiver indulgent mais néanmoins toujours présent. Ma boite mail fleurit, depuis quelques semaines, sous les diverses ventes promotionnelles de plants et de semences. Même constat dans la boite métallique dévolue aux bons soins du proposé aux PTT. De multiples petits bouts de forêts transformés façon prospectus, viennent s'accumuler dans cette boite afin de nous alerter sur de possibles bonnes affaires dans nos jardineries favorites. Le temps presse et il n'est plus question d'archiver ces réclames dans un coin de son bureau ou dans la poubelle  réservée à ces oppressantes campagnes publicitaires. Tout dépendant de sa philosophie personnelle dans ces opérations promotionnelles et commerciales. Il va bien falloir, malgré tout, se transporter dans les jardineries impliquées dans la diffusion de ces messages publicitaires. Tout d'abord, il est nécessaire d' acquérir une cagette de plants de pomme de terre qui sont déjà sur les étals depuis plusieurs jours. Non! Ce n'est pas trop tôt, n'en déplaise à  certains. Le commerce propose toujours, depuis des temps immémoriaux, une grande variété de plants de pomme de terre. Si l'on ne visite pas les étals concernés par ces petits tubercules, les meilleures variétés auront été acquises par les plus opiniâtres et les plus rapides de nos amis jardiniers. 1294.. Rassurez vous, ce n'est pas le prix de ces cagettes de tubercules, mais le nombre de variétés inscrites au catalogue communautaire et européen. Certains prétendent même que l'on compte plus de 10.000 variétés de par le vaste monde. Suivant la variété, la culture des pommes de terre diffère de beaucoup dans sa réalisation. Folle ambition de planter «Institut de Beauvais» et de vouloir en faire une pleine assiette de friture dès la fin mai. Cette variété étant très tardive, il faudra attendre le passage de l'été et l'arrivée du mois d'octobre, pour une savoureuse purée de pommes de terre. Ma variété favorite est depuis de nombreuses années «Amandine». Une variété très précoce et de bonne tenue en cuisine dans les milieux gastronomiques. Il m'est arrivé de remplacer cette variété par «Rosabelle» ou «Annabelle», les années où j'avais trop tardé dans mes choix et mes acquisitions. Une cagette est souvent remplie avec  100 plants de tubercules dument bien pourvus de germes bien développés. Les débutants éviteront de débarrasser les bulbes de ces vilaines petites excroissances de couleur brune, si nécessaires à la culture de nos patates. L'entrée en production de ces tubercules imberbes de toute germination sera retardée de plusieurs semaines, si ce n'est pas un bon mois les mauvaises années. Ceux qui mettent en culture un nouveau potager sont vivement conseillés de planter des pommes de terre pour nettoyer le sol de toutes ces mauvaises herbes. Un terrain neuf a suffisamment de ressources pour offrir une récolte qui permettra de préparer  de nombreuses portions de frittes. L'année suivante il faudra pratiquer l'assolement et enrichir le sol au moyen d'un digne engrais bio ou de fumier bien décomposé. Si l'on veut obtenir une certaine obésité des bulbes dans la culture de ces tubercules, il est nécessaire d'apporter beaucoup de potasse dans la formule de ces engrais, qu'il faudra déposer de nombreuses semaines avant la mise en culture de nos solanacées. L'inconvénient des engrais bio, c'est qu'il leur faut de nombreuses semaines pour minéraliser leur substance organique. On appelle souvent ces substances riches en nutriments, des engrais de fond à déposer au cours de l'hiver. La pomme de terre qui est une grande gourmande, est très intéressée par les cendres de la cheminée. Ces résidus du chauffage des maisons sont très riches en potasse et fort dépourvus du carbone qui est allé rejoindre, à notre grand désappointement, dans la haute atmosphère, ces gaz qui perturbent tant notre climat. Voici les premières observations que l'on puisse formuler dans la culture de ces tubercules les plus mondialement consommés. Rendez-vous dans les jours prochains, car il reste encore beaucoup à dire sur cette culture. A bientôt! Si vous le voulez bien!

     

     

    Bonne semaine

     

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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