• «Ratiboisés & Ratatinés»

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Ratiboisés & Ratatinés»

    Bonjour

    Autrefois le Rat de ville Invita le Rat des champs, D'une façon fort civile, A des reliefs d'ortolans. Ainsi parlait dans des temps anciens, un certain De La Fontaine, fabuliste de son état. Qu'ils soient citadins ou campagnards, ces rongeurs peu sympathiques s'invitent massivement près de nos demeures, certains de disposer tout au long de l'année d'énormes quantité de victuailles. Notre époque, moderne de réputation, produisant énormément de déchets, encourage ces muridés à se reproduire à toute vitesse. Une seule femelle peut donner naissance à une soixantaine de petits par an. Qui vont finir par donner des petits à leur tour. Les municipalités ont l'air de découvrir l'envahissement de nos espaces de vie par ces malfaisants rongeurs. Comme les nombreux prédateurs de ces Campagnols et autres surmulots ont été découragés dans leur mission de dératisation, nous payons maintenant les conséquences de notre manque de discernement dans cette matière. Ce sont surtout les rapaces et les serpents qui ont inscrit, depuis des temps immémoriaux, ces rongeurs indélicats, au menu de leur nichées. Mais comme ces prédateurs opéraient parfois quelques prélèvements dans les élevages, ils furent mis au ban du règne animal, par un public toujours aveugle sur les vraies raisons de ces divers larcins. Depuis, heureusement les mentalités ont évolué; les rapaces sont devenus des espèces protégées. Mais les populations de ces prédateurs décimés par la stupidité humaine, sont maintenant en bien petit nombre pour nous débarrasser de ces nuisibles. Devant toutes ces nuisances, nous nous sommes donc déguisés en prédateurs. Ces rats surmulots ne sont pas vraiment le genre de touristes bienvenues dans notre région. En parlant de malvenues chez nous, il y a tous ces campagnols, surmulots et rats des champs pour certains, qui s'invitent durablement dans le logis de nos volailles. Dans nos campagnes on appelle cela :Un poulailler. Il a fallu stocker le grain dans des récipients en métal, tant les contenants en plastique ou en bois ne résistaient pas à la convoitise de ces chenapans. "On n'est pas rongeurs pour rien", ne cessaient ils de nous répéter. Donc j'ai détourné de leur usage primitif, de vieilles lessiveuses et de vieux stérilisateurs. En clair, tout ce qui est capable de supporter le feu est aussi capable de résister aux tentatives de ces cambrioleurs. J'ai même récupéré un tambour de sèche-linge usagé. Le linge est maintenant mis à sécher dans la serre-véranda, les jours de pluie. C'est bon pour la planète, parait il. Les sèche-linges vous dévorent si rapidement votre capital énergétique que même le «Linky», nouvellement installé, n'arrive pas à endiguer leur appétit. Donc ce tambour déchu de l'orchestre hebdomadaire qui se joue en lingerie, chaque lundi, a rejoint la réserve à grains de nos pondeuses; pondeuses qui nous ont déposé cinq œufs dans les  pondoirs, encore hier. Cinq œufs pour dix pondeuses, le contrat est vraiment bien honoré... Respect! S'il vous plait! En cas de nouveau confinement prolongé, nous sommes certain de profiter de cet approvisionnement journalier. Pas encore besoin de papier officiel pour me rendre dans les locaux de nos pondeuses. Pour en revenir à nos rongeurs, malgré ces précautions et ces ustensiles de lingerie en inox, un rongeur plus malin s'est transporté dans une de mes serres et a fait bombance de mes semis de fèves. Sa goinfrerie lui a fait relâcher sa grande prudence coutumière, lorsqu'il a voulu, le jour suivant terminer ce festin par quelques grains de maïs bien dorés, traitreusement et sournoisement déposés par mes soins sur les nombreuses tapettes à rat, mises en ordre de bataille dans les locaux des volailles. Maintenant, par prudence, je couvre ces semis avec des plaques de verre. Qu'ils y viennent! En 2013 une famille de Rats taupiers a envahi nos serres en Févier/mars de cette année. Ils ont creusé de très longues galeries. Ils ont accumulé dans un coin les déblais de tous ces forages. Contrairement aux taupes ils ne font pas de taupinière. Juste un ou deux terrils. Ils ont emmené dans une grande galerie toutes les laitues sur cubes repiquées début mars. Les rats taupiers aiment beaucoup les légumes. Ils peuvent en faire un carnage. Au vue de toutes ces déprédations nous leur avons déclaré la guerre....Donc nous avons entrepris la lutte contre ces envahisseurs. Nous avons posé des pièges à taupe à l’entrée de chaque galerie. Un piège à rat fut soigneusement appâté avec du maïs très appétissant pour cette race de rongeurs. Nous avons aussi largement approvisionné nos chers envahisseurs en grain dûment empoisonné. Fin mars en labourant la terre dans la serre N° 3 nous avons fait fuir les uns après les autres ces indésirables. Huit ! pas moins ! Donc huit se sont rabattus Vers la serre N°1. Serre où ils entreposaient le produit de leurs larcins. En l’occurrence mes très chères laitues.. ( 3.95€ les 24 sur cube chez Magasin vert). Ayant une bêche en main je put en assommer un immédiatement… La partie ne faisait que commencer… Que ces quelques lignes ne gâchent pas trop votre petit déjeuner En attendant, c'est la guerre ma bonne dame! C'est la guerre!  

    Bon dimanche

     

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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