• «Régime sec»

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Régime sec»

    Bonjour

    Il souffle depuis deux jours. Il est glacial et n'apporte aucun nuages habituellement chargés d'eau et de pluie. Car, cette année encore, de l'eau on va en manquer. Les médias ont entamé le décompte depuis quelques semaines. Déjà plus d'un mois sans pluie répètent ils quotidiennement. Juste sept millimètres dans le pluviomètre pour ce mois de février. Comment allons nous pouvoir nous embarquer pour un long été torride et caniculaire sans eau dans les nappes phréatiques? Evidemment cela peut très bien changer et s'inverser, car nul n'est prophète en son pays. Déjà en février 2019 nous écrivions dans ces lignes «Douze jours de beau temps en continu et cela n'est pas fini. Du vrai beau temps! Du ciel magnifiquement bleu. Pas le moindre souffle à l'horizon. Pas le moindre nuage. Bref! Une séquence de beau temps absolument très longue. Cela ne se voyait pas autrefois. C'est ce qui a changé dans notre climat. Les séquences de beau ou mauvais temps se sont considérablement allongées. Cela provoque, en cas de mauvais temps, des séquences catastrophiques et répétées jamais vues, de mémoire d'homme, sous nos cieux. Paris a failli être submergée deux fois en moins de quatre ans. L'arrivée exceptionnellement répétée de pluies diluviennes très intenses a fini par déjouer tous les pronostics et fait déborder les nombreux barrages de retenu, placés judicieusement en amont du fleuve qui irrigue notre capitale.. Même constat pour les épisodes calamiteux que l'on nomme «Cévenol». Ceux-ci se sont souvent manifestés dans le passé, mais leur intensité se trouve souvent décuplée, à l'heure actuelle. D'après les spécialistes, c'est l'élévation de la températures de la Méditerranée qui est responsable de ce désastre sur les départements du bord de la «Grande Bleue». Toujours une affaire de thermomètre et de Celsius qui perdent la tête. Le coupable est très vite débusquée. Le réchauffement climatique ne peut plus nous cacher ses forfaitures. Les sécheresses  et les canicules deviennent dommageables pour certains d'entre nous, parce que abusivement trop longues dans la durée. On nous avait prévenu, le réchauffement climatique se manifesterait sournoisement sous toutes sortes de formules funestes à notre environnement. Pas nécessairement par une élévation de la température si nécessaire au beau temps qui comble d'aise touristes et vacanciers, mais par un dérèglement général du climat planétaire.» Donc revenons en 2023! La situation ne s'est pas améliorée. Les scientifiques prétendent même qu'elle s'est dégradée plus vite que prévu. En évoquant cette période de pluies  diluviennes et catastrophiques, j'ai retrouvé la trace des quelques canards qui partageaient l'espace réservé à mes volailles. Contrairement aux poules ces oiseaux ne dégradent pas les plantations. Ils risquent tout au plus à damer les nouveaux semis, s'ils fréquentent trop souvent ces nouvelles parcelles. Autrefois, les canards étaient très employés, à cet usage, dans les grands potagers. C'était le «coureur Indien»; un canard qui se tient debout. Dans le jardin pendant les opérations de bêchage, un couple de canard «Sauvageons», hybrides de petites tailles  entre espèces sauvages et domestiques. Ces volatiles étaient alors la terreur des limaces. Lorsque je dérangeait quelques vers de terre de leur quiétude hivernal, j'arrivais à subtiliser ces lombrics très utiles, pour les écarter du menu de ces canetons fort voraces. Une fois les palmipèdes rentrés au logis, je relâchais ces invertébrés si utiles à nos sols et à nos cultures et trop heureux d'avoir échappé à ces gros becs inquisiteurs et fouisseurs. 

     

    Bonne semaine

     

     

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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