• «Février au jardin»

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Février au jardin»

    Bonjour

    Les semis opérés en serre, il y a quelques jours, se développent de jour en jour. Il va bientôt falloir prévoir des emplacements pour loger et pouponner tous ces nouveaux plants, en attendant un printemps qui ne nous fera pas faux bond, du moins je l'espère ardemment. Des godets garnis de terreau, cela prend beaucoup de place, et il faut, en outre, leur assurer le chauffage. D'une part pour supporter les hypothétiques gelées de cet hiver aux allures de fantôme et aussi pour assurer un rapide développement, si l'on veut mettre en place tous ces plants prêts à fleurir, en mai prochain. Dans les serres, il reste encore quelques éléments à changer ou à réparer. Dans le jardin les crocus surgissent de toute part en côtoyant les perces neiges qui prolongent avec bonheur leur séjour, plus que  nécessaire. Il en même qui se sont transportés dans les pelouses. Il auront, c'est certain, fané et réabsorbé leur feuillage avant le passage de la tondeuse. Les pieds de rhubarbe ont déjà manifesté leur retour en arborant de grosses protubérances rouges. Le plant d'une variété un peu spécial de cette polygonacée a même réussi à développer de tendres et multiples feuilles aux couleurs riches et multicolores. j'ai pu observé que quelques laitues retardataires ont réussi à échapper aux morsures mortelles des gelées de janvier dernier. Une gageure pour une laitue d'origine Transalpine. «Lollo Rossa» c'est son nom. Comme celui-ci l'indique, elle garde une partie de sa couleur rouge jusqu'à sa venue en cuisine. Elle délivre, en prime, un feuillage aussi fin que les chicorées frisées les plus prisées. Sur la même planche, une route de cerfeuil affiche ostensiblement sa bonne santé, mais est encore trop faible pour finir en cuisine. La route de persil est, elle aussi, en pleine forme. Dommage que cette célèbre apiacée ne soit pas vivace, car une fois le printemps venu, cette petite sotte perdra la tête et développera de hautes tiges chargées de porter de nombreuses graines. C'est pourquoi, il faut la ressemer chaque année, au printemps. Et elle est très longue de germination, cette effrontée. Souvent trois à quatre semaines. J'ai déjà préventivement, ensemencé une vingtaine de petits cubes avec quelques unes de ces graines si parfumées. Il parait que certains jardiniers attendent que leurs plants de persil développent et murissent leurs semences pour assurer un réensemencement de leur planche de condimentaire, in situ. J'ai déjà essayé cette technique, mais cela fut souvent couronné d'échecs et de déboires. Dans de nombreux endroits de mon jardin, des troupeaux  d'adventices continuent impunément de pousser et de progresser sans vergogne. C'était une des tâches des hivers d'antan de nous débarrasser de ces envahisseuses et aussi de la vermine comme le formulaient souvent les anciens. Il va bien falloir, armé de binettes et de serfouettes, procéder à l'éradication de toutes ces herbes placées aux mauvais endroits, comme nous le surinent, à longueur d'année, les écolos. Cette opération de police potagère est bénéfique à mes volailles qui ont grandement besoin de verdure fraîche en cet hiver d'un nouveau genre.

    Bon dimanche

     

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

    « «Lysimaque»«Culture des pommes de terre» »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :