• Jeudi 26 octobre 2017

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour  

    Encore deux mois d'automne et ce sera le début de l'hiver, Noël et les fêtes de fin d'année. Hier fut une belle journée sans pluie et sans vent. Dans quelques jours nous allons être plongés dans les horaires d'hiver. Le mois de novembre qui s'approche, est, à mon sens, le plus mauvais mois de l'année dans notre région. Les nombreux brouillards peuvent nous priver totalement des rayons du soleil. Ces rayons n'ayant pu réchauffer l'intérieur de la maison au travers des vitres, la consommation de chauffage s'avère calamiteuse. En janvier et février, les brouillards sont beaucoup moins fréquents. Il est souvent facile de travailler au jardin. Â cette époque, un gel nocturne est souvent suivi par un dégagement du ciel et donc une journée ensoleillée s'offre à nous. Je constate que les arbres sont loin d'avoir évacué la totalité de leurs feuilles. Ce sont les gelées nocturnes qui les aident à se dépouiller de leurs oripeaux d'été. Comme le temps est très doux, les invasives continuent leur extension. Elles prennent leur revanche sur les mois de canicule qui les ont maintenues en respect au printemps et dans une partie de l'été. Cela fait une excellente nourriture pour les poules qui ont cependant arrêtés de nous fournir des œufs. Les dernières récoltes sont effectuées au potager. Quelques poireaux ont réussi à survivre à la mineuse du poireau. Mais du fait de la sécheresse, ils sont restés tout petit. La saison est finie pour les haricots. Encore beaucoup de tomates dans les serres. Très peu de mildiou. Mais cela est devenu un rituel, chaque année. On peut encore en récolter jusqu'en décembre. Même chose pour les poivrons, qui continuent de fournir de petits poivrons verts, rouges, jaunes et violets. Ces légumes ne sont pas touchés par la maladie. Ils ne redoutent qu'une gelée éventuelle. Les cèleris sont mis à blanchir et fournissent déjà de très bonnes entrées très fortes en gout. Les céleris raves continuent de se développer, mais gravement entravés dans leur croissance par les canicules, ils ne parviendront certainement pas à donner de belles racines de tailles acceptables, avant l'hiver. Les endives ont développé d'énormes feuilles, mais n'est-ce pas au détriment de la grosseur des racines? Nous aurons la réponse dans quelques jours, lorsque nous commencerons de les faire pousser en cave sur de la tourbe. Du coté des choux, pas de récolte. Une année sèche qui est très néfaste à leur développement. Ils serviront de nourriture pour les lapins et les poules. Les nouvelles asperges tardent à se développer. Mais pratiquement toutes les griffes ont l'air d'avoir repris. Sur l'ancienne planche des asperges, des scaroles et des frisées, y ont été repiquées en août et ont donné des sujets spectaculaires. Elles ont profité des excédents d'engrais que les asperges ont laissé. Du coté des fruits les kiwis viennent remplacer, au dessert, les poires, dont le stock en cave est épuisé. Les framboises remontantes ont elles aussi profité de la douceur du climat. Cette année est calamiteuse pour le potager, mais bénéfique pour les fruits. Un printemps sec et sans gelées nocturnes favorisent grandement le développement des fruits. Ces fruits aimant beaucoup la chaleur, les différentes canicules les ont fortement enrichis en sucre et en parfum.

       

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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