• «Acanthes»

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Acanthes»

    Bonjour

    Hier repiquage des laitues dans les serres. Déjà 72 plants protégés par un film plastique, non pas pour les faire progresser plus vite, mais pour les soustraire à la voracité des nombreux moineaux qui habitent dans les toitures des maisons voisines. Repiquage en godets de cinquante plants de tomates semés au 30 janvier dernier sur mini-cubes. Ces plants sont de la variété très connue et très précoce: «Stupice».
    Les pluies de ces derniers jours ont littéralement embrasé la végétation. Il va falloir sortir le taille-haie et la pétarade qui l'accompagne. Chaque année la période de tonte des haies commence de plus en plus tôt. Les vivaces sont gigantesques. Les acanthes recouvrent de leurs larges feuilles tout ce qui les entoure. Lorsque ces feuilles n'ont pas subit les morsures des gelées d'hiver, elles sont en avance sur tout le monde. Cette année les moins dix degrés leur ont été fatal. Les acanthes qui subsistaient encore début février, avaient déjà été terrassées par les sécheresses de juillet et d'août dernier. Il faut voir la bataille avec les arums qui partagent les mêmes plate-bandes. Les feuilles d'arums, façon feuilles de bananiers, tentent de supplanter les acanthes. Mais ce sont ces mêmes acanthes qui gagnent la partie grâce à leur grande vigueur. Elles peuvent disparaître sous l'effet d'une sécheresse sévère et réapparaître quelques semaines plus tard. Les arums n'arrivent que seulement à brandir de nombreuses tiges au bout desquelles émergent de ravissantes fleurs immaculées porteuses d'un spadice en or. Mais ces fleurs finissent par faner et les tiges par mourir. Victoire éphémère, car les acanthes étouffent tout sur leur voisinage. C'est à ce moment qu'il faut régler la circulation. Les feuilles les plus âgées finissent dans la basse-cour. Les poules dédaignent ces grandes feuilles très coriaces, mais finissent par les transformer en compost, à force de les piétiner et de les griffer. Après cette opération, les arums se refont une santé. Les spathes, façon voile de mariée éclatent au grand jour; mais pour combien de temps encore? Il faut pratiquer la même chirurgie avec les plants de rhubarbe. Ceux-ci occupent rapidement les chemins du potager. Cette année ils sont particulièrement développés. Faut dire que leurs pieds sont gavés du fumier des poules. Ces tiges qui finissent en pâtisseries sont très gourmandes en nutriments et amendements divers.

    Bonne semaine  

     

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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