• «Riche Labour»

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Riche Labour»

    Bonjour

    De bien belles journées depuis quelques jours. Le thermomètre dépasse les vingt degrés. Le travail dans le jardin ne manque pas. Dans les serres il faut arroser pratiquement tous les jours. Les plants cultivés en godets ont une réserve d'eau très limitée.Du coté des bulbes il faut remettre en place tous les bulbes qui ont été éparpillés par les oiseaux ou par d'autres gredins non identifiés. Il doit se passer de sacrés parties de foot, chaque nuit, dans les planches d'échalotes. Car cela ne se passe que la nuit; je n'ai jamais surpris personne en train de déterrer mes bulbes en plein jour. De sacrés matchs de foot en nocturne, car parfois de gros bulbes d'échalotes sont shootés à plus de 80 cm de leur lieu de plantation. Dans ces plantations, il faut aussi remplacer les bulbes qui ont pourri. C'est à cet usage que l'on conserve, pendant quelque temps, les bulbes en excédents ou  trop petits. Même pratique du coté des planches de fèves. Il y a toujours quelques graines qui se retrouvent abandonnées en surface sur un sol très sec. Donc pas de germination possible dans ce cas là. Heureusement que quelques pigeons ou autres rongeurs ne faisaient pas leur marché ces jours-ci. Dans le sol, il y a vraiment tout un monde souterrain qui travaille pour nous, d'une façon le plus souvent très bénéfique. C'est pour cela que l'on n'évite de passer la fraise ou le motoculteur, qui dérangent ou font périr tous ces petits besogneux qui se mettent à notre service. Au moyen d'un outil spécialisé, maintenant, on aère la terre. On ne bêche plus comme autrefois. Au risque de tronçonner, façon saucisson sec, tout ce petit monde si utile. Imaginez un peu si l'on  retournait, une fois par an, tout notre environnement, cul par-dessus tête. Le but de la manœuvre est de ne pas déstructurer notre terre qui a déjà beaucoup de mal à vivre sans que l'on vienne l'agresser périodiquement. En plus, cette pratique est moins dommageable pour notre dos que le bêchage traditionnel. Il faut simplement apporter une petite correction à la fable du riche laboureur . Creusez, fouillezaérezne laissez nulle place où la main ne passe et repasse.......  Mais le Père fut sage de leur montrer avant sa mort que le travail est un trésor.

    Bon Week End

     

       Les carnets de Jules Hostouley

     

     

      Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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