• Samedi 30 décembre 2017

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour

    Elle est comestible, par ses graines et par ses feuilles. Sous un feuillage dense et abondant ses fleurs ont un éclat particulier. Elle détourne des légions de pucerons avides de boulotter nos plantations. Elle continue de fleurir le jardin très connu d'un impressionniste  très couru. Bref! Elle est très facile à cultiver. Cette  tropæloacée se nomme la capucine. Elle peut être grimpante ou rampante. On peut la cultiver en pot, en jardinière ou dans les massifs du jardin. Comme ses graines sont énormes, elle est très facile à semer. Cette particularité permet de récolter très facilement ses graines. Comme elle attire sur elle ces champions de la parthénogenèse, elle se trouve vite démunie de ce feuillage pourtant bien charnu. Il arrive même qu'elle perde la vie en se dépensant sans calcul dans cette entreprise. Elle nous laisse alors toute une collection de graines qui une fois bien séchées, iront rejoindre nos petites boites mises hors de portée de nos rongeurs habituels. Des petites boites qui contiennent et préservent les trésors qui enfanteront les printemps futurs. Les graines de capucine peuvent servir de succédané aux câpres. Le fruit du câprier, cet arbuste méditerranéen, que notre climat ne nous permet pas d'acclimater dans nos régions, lui qui se contente pourtant d'un sol pierreux et très ingrat. Autrefois, mes parents  mettaient à confire dans le vinaigre, ces graines de capucines toutes vertes. Le petit gout poivré de cette graine macérée, qui pique agréablement la langue, sans se prendre pour un ressortissant d'Espelette, trouvait son usage en hiver dans un pot-au-feu bien garni de bons légumes et des meilleurs morceaux des quartiers avants de nos sympathiques ruminants. Ne venant pas concurrencer les cornichons, autres candidats à la macération acétique, les graines de capucines ont des usages bien spécifiques en cuisine. Les fleurs et les feuilles des capucines sont de très bons accompagnements des salades, aux dires des amateurs. Mais je n'ai pas encore essayé  cet usage culinaire très original. J'aurais honte d'enlever le pain des mandibules de mes chers pucerons noirs. Chers surtout par leur voracité incroyable, dont la réputation n'est plus à faire. Il va falloir bientôt semer au chaud cette fleur si populaire, si l'on veut profiter de bonne heure de tous les bienfaits de cette plante généreuse, qui comme chaque année recouvrira bientôt de ses couleurs flamboyantes, une allée mondialement connue dans un jardin universellement admirée et source d'inspiration d'un certain Claude Monet, sublime artiste-peintre, de son état.

      

        Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     

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