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    Bonjour

    La neige ne fond pas. Elle reste là, intacte. On fait avec. La nuit dernière le thermomètre affichait moins sept. La neige adore ces températures au dessous du zéro. le décor de notre plaine est absolument fastueux. Ce sont les agents communaux qui ont un surcroît de travail. Repousser la neige vers les bas-cotés; épandre du sel ou du sable pour contrarier les effets délétères du verglas. Cela prend beaucoup de temps. Il y a encore quelques jours, il étaient juchés en haut des nacelles pour décrocher les décorations lumineuses de cette période de fête. Le village étant très étendu, cela prend, une fois de plus, beaucoup de temps. Agent communal : Pas un métier de tout repos. La plupart du temps sous les intempéries. Et en ce moment ces intempéries sont hivernales et pas chaudes du tout. Ce métier traditionnel de nos campagnes consistait, autrefois, à curer fossés et caniveaux, faucher et nettoyer talus et trottoirs. Souvent le dimanche cet employé communal devenait sonneur de cloche. Aujourd'hui ce métier est devenu très technique. Les matériels modernes employés et les techniques nouvelles demandent un niveau de formation très évolués chez ceux que l'on nommait, il n'y a pas si longtemps, souvent avec mépris, du terme suranné de cantonniers.

     

     

      

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    Bonjour

    14 cm de neige hier. Cela tient bien au sol. Mais il faut déneiger le toit des serres. Or le toit de la plus faible n'a pas résisté au poids de la neige. Les profilés en aluminium, c'est très fragile.Donc du travail quand un temps plus sec et plus doux sera de retour. La météo prévoit un radoucissement pour samedi. Cet afflux de neige ne fait pas le bonheur de tous. Même si l'on nous montre à la télé ces professionnels qui se réjouissent de l'arrivée massive de la neige en montagne. Là aussi, il existe une France coupée en deux. Pendant que les privilégiés, résidents des grandes métropoles, font de la glisse dans les stations à la mode, des millions d'autres, qui doivent absolument aller bosser, dérapent et galèrent sur des routes difficiles à dégager.Une fois de plus une France rurale et périurbaine pénalisée par le prix des carburants, se retrouve coincée dans tous ces embouteillages, au risque de mettre en danger leur seul moyen de locomotion. Autrefois ces chutes de neige très importantes ne posaient pas beaucoup de problèmes dans nos campagnes. Dans les villages pratiquement tous les habitants avaient leurs occupations et leur travail sur place et n'avaient pas besoin de se transporter à plus de vingt kilomètres, voir 40 ou 60 dans certains cas. Seules quelques professions devaient prendre la route vaille que vaille. Médecins, pompiers, facteurs et boulangers. C'est pourquoi les habitants des villages maugréaient rarement contre ce manteau blanc qui venait embellir un paysage, somme toute à l'aspect désolé pendant la mauvaise saison. Même au coin du feu, l'hiver est long à la campagne.

     

      

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    Bonjour

     

    8 centimètres de neige dans la journée d'hier. Le fait est suffisamment rare dans notre région pour ne pas être énergiquement stigmatisé. Cela se traduit par 7 mm dans le pluviomètre. La citerne est déjà bien remplie. De l'eau bien précieuse pour la prochaine saison sèche . Car tel est notre climat depuis de nombreuses années. Saison sèche et saison humide. La saison hivernale s'est progressivement éclipsée pour laisser place à une saison humide et froide sous une couverture nuageuse omniprésente, mais sans descente vertigineuse du thermomètre. La saison estivale se voit, elle, dotée de nombreuses périodes de canicules et d'une fourniture de pluie quasi inexistante. Il faut, alors, disposer de grosses réserves d'eau pour mener à bien ses occupations maraîchères. Surtout lorsque tout le monde a déjà siroté le contenu des nappes phréatiques, avant la fin du printemps.Buvons à notre santé en profitant de ces apports profitables et aquatiques. Cela ne sera pas toujours d'actualité.

     

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    Bonjour

     

    Zone orange; gilets jaunes et bonnets rouges. Décidément notre environnement est très coloré. Zone orange pour les chutes de neige sur les Hauts de France; ce serait plus judicieux de parler de zone blanche. Ce saupoudrage hivernal vient de commencer il y a deux heures maintenant. Moins quatre sur le thermomètre gradué en Celsius et petite brise de sud-est. Une petite brise qui pourrait s'apparenter à une bise pernicieuse et glaciale. Bref! Il ne fait pas vraiment chaud. Cette couverture immaculée, que ce généreux hiver nous délivre comme les pâtissiers, façon sucre-glace, et qui embelli le paysage désolé de notre région, est aussi un incomparable couvre-sol qui isole efficacement la végétation qui a survécu aux serres impitoyables de ce rapace hivernal.Bien que cet hiver soit encore assez gentil, il pourrait très bien méchamment se transformer en saison sibérienne funeste à nos plantations qualifiées de vivaces. Ce n'est pas impossible dans notre région, car en 1982 le thermomètre s'est mis à descendre en dessous de moins vingt degrés; non pas Fahrenheit, mais Celsius. Bon courage à ceux qui vont bosser!

     

     

    Bonne semaine 

     

     

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    Bonjour

     

    Toujours de la fraicheur. On en profite pour commander les graines pour cette année. Le catalogue s'est annoncé dans notre boite au lettre fin décembre. Que de variétés dans tous ces légumes! C'est vraiment le grand retour pour les légumes. On dit que la consommation de la viande est en retrait. Dans les manuels d'histoire le peuple du moyen-age ne consommait que des racines. En réalité, carottes, navets et autres radis. La noblesse s’empiffrait abondamment de gibiers. Ce qui n'est pas la panacée pour une bonne santé. Donc dans ces années là, la consommation de légumes était jugé comme réservée aux populations rustiques et de classes inférieures. Pourtant, un millénaire auparavant, les romains consommaient largement la laitue. On peut remarquer qu'après la chute de l'empire romain, l'humanité a régressé dans de nombreux domaines. Il faudra attendre l'époque de François 1er pour voir toutes ces choses évoluer de nouveau.

     

    Bonne semaine 

     

     

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    Bonjour

    Hier soir il est tombé un peu de neige. Mais rien d'inquiétant pour la circulation. Cela ne fait nullement peur aux bulbes de printemps, qui continuent opiniâtrement de saper les arrière-gardes de cet hiver au ventre mou.Si les perce-neiges nous ont déjà ravi de leurs petites clochettes si attendrissantes, les tulipes botaniques et précoces développent sans perdre de temps leurs petites feuilles si caractéristiques, en vue de célébrer le printemps 2019 avec ferveur. Les narcisses montrent eux aussi le bout de leur museau. Seules les jacinthes se montrent encore réticentes à quitter le giron très douillet que leur offre notre terre dûment recouverte du paillis protecteur que nous avons distribué si généreusement au moment de la belle saison. Tous ces bulbes ne craignent pas l'offensive hivernal de cette saison déjà entamé depuis près d'un mois. Ces bulbes sont pour la plupart originaires des régions montagneuses arides et froides. Que cet hiver s'en fasse une raison, le printemps arrivera tôt ou tard.

    Bon Dimanche 

     

     

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    Moins quatre degrés cette nuit. Tout est couvert de blanc. Pas de la neige, mais du givre tout resplendissant. Hier on a réussi à continuer les travaux d'entretien au jardin. Comme je ne pratique plus le bêchage traditionnel, ces opérations d'entretien sont plus rapides et infiniment moins fatigantes. Après avoir répandu le compost des poules sur le sol, j'aère la terre au moyen d'une fourche-bêche spéciale, en incorporant cet amendement riche en azote. Cela fait plus de quatre ans que je pratique ainsi. L'année dernière j'ai ainsi récolté de très belles pommes de terre sans autre apport de nutriment. Après ce travail revigorant et vivifiant, j'ai pu regarder une partie des débats que notre Président conduit dans nos campagnes. J'ai remarqué que pour un banquier Jupitérien, il était très au fait des problèmes de nos éleveurs. Même s'il s'était rencardé, auparavant, auprès des ministres concernés au sujet de la réintroduction des ours dans les montagnes du sud-ouest, il a su argumenter vallées par vallées au sujet des différences de technique en matière d'élevage ovin. Il y a des vallées où les ours attaquent ou effraient les troupeaux, et d'autres où ces plantigrades n’inquiètent pas brebis et moutons.

      

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    Bonjour

    Effectivement retour de la pluie hier. Les travaux d'entretien du jardin sont donc suspendus. Cette nuit, comme prévu, il a du geler. J'ai fermé et vidangé les canalisations d'arrosage extérieures. Car, comme j'ai repiqué dans les serres de nombreuses salades d'hiver au mois de décembre, il faut maintenant irriguer régulièrement ces nouvelles plantations. De plus les vingt poules et les deux oies consomment journellement un arrosoir de 12 litres. Picorer maïs et grains de blé dessèche le gosier. Mais ces volatiles nous récompensent de nos efforts en nous gratifiant dans leurs pondoirs de six œufs par jour. L'année dernière c'était pas un œuf en janvier 2018. Allez savoir pourquoi... Même ces gallinacées ont changé leurs habitudes. Autrefois leur ponte diminuait progressivement en fonction de la longueur des jours. Novembre et décembre nous obligeaient à nous fournir en œufs dans les pondoirs des supermarchés. Maintenant, en cas de canicule, l'oviducte se révélant hostile à toute production de coquille, ce sont les coquetier de la cuisine qui se trouvent mis au chômage. Pourtant rien de meilleur qu'un œuf très frais cuit à la coque. Cocorico! 

      

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    Bonjour

    Pas encore de neige chez nous, mais les perces-neige sont sortis. S'ils pouvaient percer la couche nuageuse qui nous prive de ce soleil d'hiver qui réchauffe tant le cœur à défaut de réchauffer les corps. Le 10 janvier dernier, un bulletin météo précisait qu'à Paris, il n'y avait eu que 4 minutes de soleil depuis le 1er janvier de cette année. Les hautes pressions barométriques installent un couvercle hermétique à toute intrusion de notre étoile si bénéfique à notre moral mis à mal en ces périodes de crise. Les roses de Noël sont en fleur elles aussi. Narcisses et tulipes développent leurs feuilles de printemps. Dans le potager, après avoir étalé un compost provenant du parcourt des volailles, les opérations de bêchage sont commencées. Il faut profiter de cette accalmie dans les brutales offensives des troupes hivernales, pour procéder à ces travaux qui tiennent bien au chaud musculatures et articulations. Il ne faut pas attendre le retour des pluies glacées de l'hiver, ni l'offensive à caractère Sibérien, qui gèle les sols profondément et interdit alors tout cheminement en direction du printemps, pourtant tant désiré. 

      

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    Bonjour

    Douceur du jour..... 5° minima au thermomètre cette nuit. Pas de pluie depuis quelques jours. Cela incite à aller s'occuper de son jardin. Par ces temps humides les mauvaises herbes prolifèrent. Les gelées nocturnes ne sont pas assez puissantes pour éliminer les plus invasives. Je récolte encore quelques radis semés en septembre. Pas des radis d'hiver, mais des «18 jours» et des «National». Les radis d'hiver n'ont jamais pu lever, terrassés par la sécheresse de l'été. La mâche semée en de nombreux endroits continue de se développer. Ce ne sont que les semis de septembre qui ont survécu. Toujours la sécheresse..... Les endives produisent quelques chicons dans la cave, dans des pots garnis de tourbes. Ces racines produisent des «Witloof» rabougries, comparées à leurs consœurs des hypermarchés. Mais leur feuillage est infiniment plus fin; et par voie de conséquence, le vrai gout de la «Perle Du Nord» est préservé. On ne peut pas tout avoir: La production de masse et le vrai gout de l'authentique. 

     

     

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