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    «Perle du Nord»

    Bonjour 

    Toujours du beau temps. On peut ainsi avancer dans les travaux au jardin. Car ce temps merveilleux peut très bien s'évanouir. On bêche, donc, les parcelles qui vont recevoir les pommes de terre et les bulbes. Pour les bulbes il faut éviter de mettre du fumier, car ceux-ci pourraient très bien pourrir. Pour les pommes de terre, au contraire, il faudra être généreux sur le fumier. Pour les endives, trop d'azote serait préjudiciable à la bonne croissance des racines. Car pour obtenir de beaux et gros chicons, il faut obtenir de très grosses racines. La Perle du Nord se fait ainsi désirer pendant très longtemps. Beaucoup plus qu'une simple laitue. Sa culture en cave à partir de novembre, demande plus d'un mois pour offrir ces magnifiques chicorées immaculées en forme de bulbe. Car l'endive est une chicorée, comme la scarole ou la frisée. En cave, je les cultive dans de la tourbe disposée dans des pots noirs de grande taille. Cela pèse moins lourd à manipuler que des pots remplis de sable. 

    Bonne journée

     

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    «Même le plus dur hiver a peur du printemps»

    Bonjour
    Le beau temps semblerait vouloir s'installer sur nos régions. Donc hier, un ciel qui s'est débarrassé des nuages les plus dévergondés. Dévergondé, le terme est faible pour stigmatiser un ciel gris où le soleil n'avait plus ses entrées, depuis longtemps. Les deux mois qui viennent de se succéder, se sont passés des bonnes grâces de notre étoile si lumineuse, comme indiqueraient les astronomes.Bref! Un déficit chronique d'ensoleillement. Les temps sont durs pour tout le monde. Alors que l'on peut mettre sa frimousse au dehors sans se faire rincer par les pluies continuelles de ces derniers jours, nous voila confinés en nos quartiers, dans nos communes, dans nos logements. Le soleil pourrait bien se fâcher si nous ne faisions pas allégeance à la venue prochaine du printemps. En tout cas on peut, avec le retour du beau temps, profiter de nos jardins qui ont dors et déjà plus d'un mois d'avance sur le calendrier. C'est le jaune qui domine toute la nature, en ce moment. Jaune des narcisses et des jonquilles; jaune des forsythias formés en haies champêtres; jaune des colzas qui viennent de s'établir sur la plaine et qui, chaque année, font le bonheur des photographes.

    Vive le printemps 

     

     

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    «Le film des navets»

    Bonjour

    Le soleil est bien matinal ce matin.
    Hier il n'a même pas daigné ouvrir l’œil. Le fumiste! Temps couvert et gris toute la journée.
    Du temps à semer des navets. Ce légume déjà cultivé depuis des temps immémoriaux fait partie des «racines» que les serfs du moyen age étaient tenus de consommer, tandis que les nobles se goinfraient et s’empiffraient de gibiers et autres viandes sophistiquées. C'est ce que l'on nous raconte dans les livres d'histoire. Un légume pourtant si savoureux qui a bien failli passer à la trappe et figurer au catalogue des légumes oubliés. Il a très mauvaise presse dans les milieux cinématographiques. Coté gastronomie, il serait même un peu méprisé; servant le plus souvent de supplétif dans quelques ragoûts ou pots au feu. J'ai toujours observé l'air soupçonneux de mes proches, quand je proposais la recette du navet passé au moulin à légume, façon carottes rappées. Ne dénonçons-nous pas les paresseux en stigmatisant le jus de navet qui coule dans leurs veines? 
    La culture du navet analogue à celle des radis est un peu plus longue. Contrairement aux dix huit jours du radis, il faut compter deux bons mois pour récolter de beaux navets. Si tout c'est bien passé, car le navet déteste la sécheresse et la canicule. Pour récolter de beaux spécimens, il est nécessaire de semer clair, de biner et de sarcler les routes de semis, pour ne garder qu'un plant tous les vingt centimètres. Comme sur Nintendo, je ne vous lancerai pas les navets que «Super Mario» lance habituellement  sur ses ennemis.

     

    Bonne semaine

     

     

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    «Carotte blanche»

    Bonjour

    Hier mauvais temps toute la journée. La pluie est de retour. C'est le moment de s'intéresser à certains légumes anciens. C'est ainsi que l'on nomme les légumes que l'on a négligé et oublié; voire méprisé le plus souvent. Cette carotte blanche s'appelle le panais. Une carotte qui a laissé la place à la carotte traditionnelle et s'est trouvée reléguer au grenier des légumes anciens. En général tout ce qui est ancien a de la valeur et cela est vrai, aussi, pour la panais. Pourquoi son gout inimitable ne lui a-t-il pas permis de figurer en bonne place aux cotés de sa cousine : La carotte ? Seuls la Grande Bretagne et quelques pays nordiques continuent d'en pratiquer la culture. On peut commencer à le semer en ce moment, mais sous abris. Il est recommandé de ne semer que des graines très fraîches. Âgées d'un an tout au plus. Comme le panais supporte très bien l'hiver, il est conseillé de garder une racine pour provoquer la montée en graines et ainsi  posséder des graines à grand pouvoir germinatif. Il peut être conservé en terre tout l'hiver; le gel lui donnant un petit gout sucré. Son gout prononcé est très apprécié dans le pot au feu et dans les soupes. Mais il est souhaitable de ne pas  en consommer autant que la carotte ou la pomme de terre, car on pourrait en être dégoutté façon rutabaga ou topinambour.  

     

    Bon dimanche 

     

     

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    «Betterave rouge»

    Bonjour

    Le beau temps est enfin arrivé. Hier 11 degrés à l'ombre. Un soleil généreux. Dans les serres les semis de rose d'Inde et de pétunias vont beaucoup apprécier cette lumière naturelle. La terre du jardin est suffisamment égouttée pour être travaillée; malgré que dans la plaine on puisse encore observer de nombreuses mares dans les champs de blés et d'escourgeons. Dans les serres, il reste encore des plants de betteraves rouges qui ont passé l'hiver au chaud, sans vraiment donner de signe de croissance. Le feuillage a changé de couleur depuis plusieurs jours. Mais les plants ont toujours la taille d'une balle de golf. On aimerait bien qu'il atteignent la grosseur d'une balle de tennis. Ne vont-ils pas plutôt monter en graines ? Car ils ont été semés depuis plus de huit mois. Voila qui pourrait être intéressant à observer.
    La  betterave n'est peut-être pas aussi facile à cultiver. Car la graine produit plusieurs plants à chaque fois. Et l'on voit par la suite tous ces plants de la taille d'un radis se grimper les uns sur les autres à qui mieux mieux afin de s'attirer les bonnes grâce du soleil. Il est alors nécessaire de démarier tous ces agités, afin de n'en garder qu'un seul qui aura  la taille d'un pamplemousse dans les mois suivants. Je laisse souvent quelques uns de ces jeunes écervelés prendre un peu d’embonpoint et en juillet je les arrache en ne gardant qu'un plant pour les mois suivants. Cela donne des petites betteraves très tendres après cuisson. Bette, Blettes, poirées et betteraves sont issues de la même plante. La betterave rouge est une bette qui a fortement  développé sa racine pour donner une grosse boule gorgée de jus vermeil. La betterave rouge très appréciée en Pologne, comporte de nombreuses recettes d'origine Polonaise.  

     

    A bientôt 

     

     

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    «Bœuf-Carottes»

    Bonjour
    Vent fort toute la nuit. Tempête hier toute la journée. Pluie diluvienne et soutenue. On n'en a pas fini avec l'hiver. Un hiver poisseux qui colle aux godasses. Avec des températures pratiquement toujours supérieures à la normale. Le thermomètre ose à peine s'aventurer au dessous de zéro. Pourtant dans mes souvenirs, les jours de grand froid, le soleil se montrait très généreux. Aujourd'hui cet amical compagnon de nos étés se planque derrière les nuages et laisse le soin aux tempêtes de perturber notre sommeil. Sommeil où ils nous arrive de rêver de beaux jardins intensément fleuris et grassement pourvus de légumes délicieux. Justement parmi ces légumes délicieux, on trouve la carotte. Le légume le plus consommé, juste après la pomme de terre. La tomate restant le légume le plus apprécié mondialement. Mais les bonnes tomates ont désormais déserté les étals, nous obligeant à cultiver diverses variétés de tomates anciennes. En ce qui concerne les carottes, la culture en devient de plus en plus facile ces dernières années. Simple question de place. Comme le chamboulement du climat nous oblige à nous détourner de certaines cultures traditionnelles, nous nous retrouvons avec des mètres carrés inoccupés. Alors on sème plus de carottes pour occuper le terrain. Peu de maladies et de parasites pour contrecarrer ces cultures. De plus les semis tardifs permettent de belles récoltes tard en saison. Les nouveaux hivers étant pratiquement privés de froid, ces ombellifères continuent de croître jusqu'au fin fond de la mauvaise saison. La carotte? Dites-vous!  Encore un légume aussi délicieux cru et rappé ainsi que cuit et mijoté. Et en prime, le jus de ce légume ne laisse pas nos papilles indifférentes.  

    A bientôt 

     

     

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    «Kartoffel»

    Bonjour

    Le temps semble se stabiliser ce matin. Après des semaines de pluies et de tempêtes un répit nous serait-il accordé ? On va en profiter pour nettoyer les planches qui recevront les pomme de terre. Plus de temps à perdre; c'est dans quelques jours maintenant! Chaque année il faut se procurer des plants de pomme de terre. Des plants bien germés; c'est mieux pour démarrer une culture. Surtout si on cultive une variété précoce pour avoir des pommes de terre en primeur. C'est là que la difficulté commence, car les variétés les plus réputées et les plus précoces sont rapidement acquises par les amateurs. Il faut alors se contenter des variétés plus tardives. 70 jours pour «Amandine», par exemple. 140 jours pour une tardive comme «Roseval» Les prix suivent la loi de l'offre et la demande et «Amandine» se retrouve parmi les plus chers. Les pommes de terre demandent un sol riche. Un sol plus riche que pour des radis, si l'on veut comparer. On met toujours beaucoup de fumier dans un sol qui a déjà été cultivé. Dans un sol tout neuf, une culture de pommes de terre nettoiera rapidement la terre par l'ombrage de son feuillage. Donc fin juin, si tout va bien, il sera possible de récolter des pommes de terre nouvelles au gout sans pareil.

     

    A bientôt 

     

     

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    «La fin des haricots»

    Bonjour
    Pluie générale ce matin. Le pluviomètre est abreuvé. La citerne aussi. les champs sont inondés. Hier travail en serre. Semis sur cubes de 42 variétés de tomates. C'est le moment de semer, afin d'avoir des tomates en juillet. En juillet, on devrait aussi avoir des haricots... Si tout va bien. Parce que là aussi c'est pas gagné. Le haricot aime beaucoup la chaleur et aussi de l'humidité à dose raisonnable. Coté chaleur, il est servi. Trop peut être. Mais c'est du coté de l'humidité qu'il y a un déficit chronique depuis une dizaine d'années. Résultat, notre légume préféré est cousu de fil... blanc. Des légumes frais cueillis, garnis de fillasse, autant faire confiance aux productions industrielles servies sous forme de glaçons où proposés en boites de métal dûment scellées. Bref, depuis quelques années, on consomme du foin à la place de ces haricots verts ultra fins qui fleurent bon la qualité des légumes nouveaux.Décidément, le réchauffement climatique comporte une multitude de désagréments. Quels sont les légumes que nous allons pouvoir encore cultiver dans de bonnes conditions? 
    A demain

     

     

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    «Purée de pois»

    Bonjour
    Encore hier, un dimanche dans l'eau et dans la boue. Nous ne sommes plus en hiver, mais dans la saison des pluies. Une sorte de mousson froide, en quelque sorte. Nous craignons l'arrivée traditionnelle, maintenant, de la saison sèche. Elle s'accompagne depuis de nombreuses années de canicules néfastes à nos cultures. Cultures de petits pois et de pois mangetout, par exemple. L'année dernière les pois mangetouts ont révélé une très mauvaise qualité gustative. Ce type de pois dont on consomme les cosses est semé de bonne heure et demande de l'humidité. Mais les printemps secs altèrent beaucoup ses caractéristiques culinaires. Au printemps 2019, nous avons eu l'impression de consommer des cosses de petits pois que l'on jette, ordinairement, après les avoir écossé. C'était pourtant une bonne variété: Carouby de Maussanne. Je ne pense pas renouveler cette année ce genre de culture. Je les sème en godet en serre, non pas pour pouvoir les récolter plus tôt, mais pour protéger la graine de la voracité de tous les visiteurs emplumés qui viennent, quotidiennement, inspecter nos jardins. Après le repiquage, il faut installer des rames, si l'on veut éviter que nos pois se traînent au sol. Ce qui favorise la pourriture et une mauvaise croissance. Visiblement une culture pas aussi facile que celle des radis.

    Bonne semaine à tous

     

     

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    «L'asperge du pauvre»

    Bonjour

    Frisquet ce matin. Du temps gris et du vent pas chaud du tout. Hier on a pu travailler au jardin. Nettoyage et récolte des dernières mâches. La planche est prête à être bêchée. Aérée devrais-je dire. Car je ne retourne plus la terre. J'emploie à cet effet une bêche un peu spéciale. Voici le moment de semer les poireaux. Le meilleur légume pour passer l'hiver. Il ne gèle pas et peut donc rester tout l'hiver dans le jardin jusqu'à l'arrivée du printemps. Tout cela c'était avant! Avant l'arrivée de la mineuse du poireau. Impossible de se débarrasser de cette mouche qui pond sur les poireaux. Pas de traitement connu pour éradiquer cette calamité. La mouche traditionnelle ne résistait pas à un traitement à l'eau de javel. Mais celle-ci est blindée contre tout traitement. On peu, d'après les spécialistes, poser des filets anti-insectes. Mais le prix de revient et la manipulation dissuadent de recourir à cette méthode. Résultat c'est «Carrefour» qui nous les cultive nos poireaux. Comment font les producteurs pour remplir nos étals de ces magnifiques et très gros poireaux? L'année dernière, j'en avait repiqué une petite centaine. Dés l'arrivée des premières pupes (Peste brune) je les ai tout de suite arraché. Evidemment, ils étaient trop petits pour constituer une bonne récolte. On va encore, cette année, faire une tentative de culture, mais sans trop d'illusion. Depuis quelques temps, les virus prennent toutes sortes de visages différents mais très redoutables, pour nous embêter .
    Bon dimanche

     

     

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