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    Bonjour

    Hier soir il est tombé un peu de neige. Mais rien d'inquiétant pour la circulation. Cela ne fait nullement peur aux bulbes de printemps, qui continuent opiniâtrement de saper les arrière-gardes de cet hiver au ventre mou.Si les perce-neiges nous ont déjà ravi de leurs petites clochettes si attendrissantes, les tulipes botaniques et précoces développent sans perdre de temps leurs petites feuilles si caractéristiques, en vue de célébrer le printemps 2019 avec ferveur. Les narcisses montrent eux aussi le bout de leur museau. Seules les jacinthes se montrent encore réticentes à quitter le giron très douillet que leur offre notre terre dûment recouverte du paillis protecteur que nous avons distribué si généreusement au moment de la belle saison. Tous ces bulbes ne craignent pas l'offensive hivernal de cette saison déjà entamé depuis près d'un mois. Ces bulbes sont pour la plupart originaires des régions montagneuses arides et froides. Que cet hiver s'en fasse une raison, le printemps arrivera tôt ou tard.

    Bon Dimanche 

     

     

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    Bonjour

    Bonjour

    Moins quatre degrés cette nuit. Tout est couvert de blanc. Pas de la neige, mais du givre tout resplendissant. Hier on a réussi à continuer les travaux d'entretien au jardin. Comme je ne pratique plus le bêchage traditionnel, ces opérations d'entretien sont plus rapides et infiniment moins fatigantes. Après avoir répandu le compost des poules sur le sol, j'aère la terre au moyen d'une fourche-bêche spéciale, en incorporant cet amendement riche en azote. Cela fait plus de quatre ans que je pratique ainsi. L'année dernière j'ai ainsi récolté de très belles pommes de terre sans autre apport de nutriment. Après ce travail revigorant et vivifiant, j'ai pu regarder une partie des débats que notre Président conduit dans nos campagnes. J'ai remarqué que pour un banquier Jupitérien, il était très au fait des problèmes de nos éleveurs. Même s'il s'était rencardé, auparavant, auprès des ministres concernés au sujet de la réintroduction des ours dans les montagnes du sud-ouest, il a su argumenter vallées par vallées au sujet des différences de technique en matière d'élevage ovin. Il y a des vallées où les ours attaquent ou effraient les troupeaux, et d'autres où ces plantigrades n’inquiètent pas brebis et moutons.

      

    Â demain

     

     

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    Bonjour

    Effectivement retour de la pluie hier. Les travaux d'entretien du jardin sont donc suspendus. Cette nuit, comme prévu, il a du geler. J'ai fermé et vidangé les canalisations d'arrosage extérieures. Car, comme j'ai repiqué dans les serres de nombreuses salades d'hiver au mois de décembre, il faut maintenant irriguer régulièrement ces nouvelles plantations. De plus les vingt poules et les deux oies consomment journellement un arrosoir de 12 litres. Picorer maïs et grains de blé dessèche le gosier. Mais ces volatiles nous récompensent de nos efforts en nous gratifiant dans leurs pondoirs de six œufs par jour. L'année dernière c'était pas un œuf en janvier 2018. Allez savoir pourquoi... Même ces gallinacées ont changé leurs habitudes. Autrefois leur ponte diminuait progressivement en fonction de la longueur des jours. Novembre et décembre nous obligeaient à nous fournir en œufs dans les pondoirs des supermarchés. Maintenant, en cas de canicule, l'oviducte se révélant hostile à toute production de coquille, ce sont les coquetier de la cuisine qui se trouvent mis au chômage. Pourtant rien de meilleur qu'un œuf très frais cuit à la coque. Cocorico! 

      

    Â demain

     

     

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    Pas encore de neige chez nous, mais les perces-neige sont sortis. S'ils pouvaient percer la couche nuageuse qui nous prive de ce soleil d'hiver qui réchauffe tant le cœur à défaut de réchauffer les corps. Le 10 janvier dernier, un bulletin météo précisait qu'à Paris, il n'y avait eu que 4 minutes de soleil depuis le 1er janvier de cette année. Les hautes pressions barométriques installent un couvercle hermétique à toute intrusion de notre étoile si bénéfique à notre moral mis à mal en ces périodes de crise. Les roses de Noël sont en fleur elles aussi. Narcisses et tulipes développent leurs feuilles de printemps. Dans le potager, après avoir étalé un compost provenant du parcourt des volailles, les opérations de bêchage sont commencées. Il faut profiter de cette accalmie dans les brutales offensives des troupes hivernales, pour procéder à ces travaux qui tiennent bien au chaud musculatures et articulations. Il ne faut pas attendre le retour des pluies glacées de l'hiver, ni l'offensive à caractère Sibérien, qui gèle les sols profondément et interdit alors tout cheminement en direction du printemps, pourtant tant désiré. 

      

    Â demain

     

     

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    Douceur du jour..... 5° minima au thermomètre cette nuit. Pas de pluie depuis quelques jours. Cela incite à aller s'occuper de son jardin. Par ces temps humides les mauvaises herbes prolifèrent. Les gelées nocturnes ne sont pas assez puissantes pour éliminer les plus invasives. Je récolte encore quelques radis semés en septembre. Pas des radis d'hiver, mais des «18 jours» et des «National». Les radis d'hiver n'ont jamais pu lever, terrassés par la sécheresse de l'été. La mâche semée en de nombreux endroits continue de se développer. Ce ne sont que les semis de septembre qui ont survécu. Toujours la sécheresse..... Les endives produisent quelques chicons dans la cave, dans des pots garnis de tourbes. Ces racines produisent des «Witloof» rabougries, comparées à leurs consœurs des hypermarchés. Mais leur feuillage est infiniment plus fin; et par voie de conséquence, le vrai gout de la «Perle Du Nord» est préservé. On ne peut pas tout avoir: La production de masse et le vrai gout de l'authentique. 

     

     

    Â demain

     

     

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    Alerte rouge pour les départements du Nord Ouest. Tempêtes et violentes pluies diluviennes. 40 millimètres d'eau dans le pluviomètre. Chute brutal du thermomètre dans la journée. 0°C sous la neige et la grêle. Une tornade façon Caraïbes dans la Marne. Plusieurs villages détruits. Et pourtant nous voici en mai. Pas une goutte d'eau depuis le 15 avril et soudain ce déchaînement du ciel sous forme de cataractes. Pourtant 28°C à l'ombre les 19, 20 et 21 avril dernier. Mais rien n'y fait, le climat est complètement déréglé. Â peine 4°C dans les serres ce matin. Tous ces plants fragiles ont l'air frigorifiés. Les fortes chaleurs avaient donné une avance très téméraire dans la floraison des arbres fruitiers. Espérons maintenant que ces floraisons précoces ne se solderont par un désastre. Â la fin de cet hiver, j'ai supprimé un pommier et un poirier. Ceux-ci ont bénéficié d'un sursis de trois ans, après avoir été rabattus. Ils ne donnaient plus de bourgeons à fruits depuis de nombreuses années. L'année prochaine, nous nous réchaufferons auprès des flammes de leur bois dans la cheminée par une froide soirée d'hiver. C'est là leur destin après tout. J'ai constaté que les haies sont déjà bonnes à subir une coupe. Souvent la taille des haies se pratique en juillet-août; maintenant c'est en mai avec deux mois d'avance, qu'il va falloir pratiquer. Le réchauffement du climat nous oblige à procéder à trois tailles pour les troènes et deux pour les autres essences. Heureusement, je me suis débarrassé de toutes mes haies de thuyas. Plus d'envoi en déchetterie de toutes ces coupes, mais compostage sur place après broyage. Cela efface les mauvaises herbes de mes plate-bandes sous les grands arbres. Les tulipes, les narcisses et les jacinthes qui se sont sédentarisés, reviennent de plus belles chaque année. Plus de mise en tas de ces déchets verts qui se décomposent très rapidement sur place. Il n'y a que le lierre qui arrive à résister à ce traitement. Mais n'est-il pas utilisé par certains comme un excellent couvre-sol? 

     

     

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    Bonjour

    Noire de Crimée, tomate Ananas ou Noire Russe, sont des variétés anciennes qui ont la faveur du public. Proposées sur les étals à un prix largement supérieur aux autres variétés à caractère ordinaire et industriel. Ces variétés anciennes sont produites par des producteurs soucieux de l'environnement et de la qualité de leur production. Ces producteurs se sont souvent soumis aux contraintes du Bio; ce qui explique le prix élevé de ces variétés à l'aspect souvent tourmentés et aux couleurs inhabituelles pour des tomates. Ce sont surtout les étals de la grande distribution qui se garnissent de ces variétés anciennes. Faisant ainsi connaitre au public l'existence de toutes ces originalités gorgées de saveurs authentiques. Des grandes surfaces qui n'ont pas attendu que le bio viennent concurrencer leurs ventes du rayon légume au travers du négoce des petits commerces (il en reste encore qui ont survécu). Malheureusement, à cause du prix, la plupart des clients doivent composer leurs menus avec des spécimens hybrides et ordinaires produits industriellement. Ces clients devant le plus souvent se contenter d'admirer ces nouveaux légumes, comme ces diverses courges aux formes si étranges et ces fruits exotiques aux parfums envoûtants et auréolés avec des noms suggérant les délices que quelques îles paradisiaques. Les obtenteurs soucieux de satisfaire les nouveaux goûts du public et les exigences de la production de masse, ont commencé depuis longtemps, n'en doutons pas, à sélectionner de nouveaux hybrides répondant en théorie à ces concepts. Mais comme production industrielle et rapide ne riment pas du tout avec qualité et saveurs authentiques, on se retrouve une fois de plus avec des variétés, qui une fois décortiquées et leurs entrailles offertes à l'appréciation du public, se révèlent les pâles imitations de variétés sélectionnées il y a déjà quelques siècles. Donc la fraude pourra alors une fois de plus venir tromper le consommateur, qui ne peut se permettre de palper et de goûter sans dommage, chaque spécimen de son acquisition. La grande distribution ne se hasardera pas sur les chemins de cette escroquerie, mais les petits vendeurs à la sauvette de tous ces marchés hebdomadaires ne pourront résister au désir de faire passer leur marchandise sous des appellations dévoyées . Les petits marchés colorés de nos vacances étant le plus souvent le terrain favori de toutes ces arnaques à la petite semaine. Des arnaqueurs point tenus de reparaître la semaine suivante sur le lieu de leur forfait. Nous savons tous que les consommateurs en vacances, gorgés de soleil et de bienveillance, mettent souvent leur perspicacité et leur vigilance en sommeil et se laissent abuser par tous ces camelots qui proposent de l'authentique souvent issu des temples industriels d'une certaine république de Chine. (Made in RPC)

    Â demain

     

     

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    Bonjour

     

    Dimanche soir France 5 se lançait à la recherche des tomates perdues. Des tomates d'antan. D'un temps à jamais révolu. Un fruit universellement apprécié sur notre planète. Un légume fort de plus de ses quinze mille variétés. Si longtemps elle fut rejetée par les consommateurs comme sa cousine la pomme de terre, elle est devenue la préférée de toutes les plantes potagères, malgré que  la pomme de terre  soit encore la plus cultivée en terme de volume. L'émission télévisée nous a entretenu des divers modes de culture et de production de cette solanacée. Elle a aussi dénoncé quelques supercheries mises en oeuvre par le commerce pour nous faire prendre certains hybrides récents pour de vieilles variétés au gout si riche en vraie tomate. Les obtenteurs nous ont expliqué avoir déplorer la perte de certaines qualités en offrant par la sélection de nouveaux critères de conservation. En clair pour que la tomate puisse voyager et conserver longtemps son teint de jeune fille, les obtenteurs proposent aux maraîchers des variétés qui peuvent se conserver près de trois semaines, contrairement aux anciennes variétés qui commencent à tomber en décrépitude au bout de cinq ou six jours seulement. Malheureusement ce progrès s'accomplit en sacrifiant ce gout de bonne tomate qui a fait naguère le succès de ce fruit juteux à souhait. L'émission a aussi dénoncé la tromperie pratiquée sur les marchés en matière de variétés. La «Cœur de bœuf» est au cœur de ce scandale, si l'on puit dire. Les obtenteurs ont obtenu dans leurs recherches un très belle hybride de très gros volume, très propre sur lui, magnifiquement coloré rouge vif et aussi artistiquement côtelé à souhait. Seulement comme cette nouvelle variété doit recevoir l'agrément du catalogue officiel des espèces et variétés pour être proposée aux producteurs, elle ne peut évidemment pas prendre le terme générique de «Cœur de bœuf». Ce terme ayant déjà été accordé à un beau spécimen en forme de cœur généreusement gonflé d'un jus gorgé de soleil et de ce bon gout de tomate si subtil qui fit le succès de notre légume préféré. L'usurpatrice, mise en tranche devant les caméras, par un cuisinier réputé et soucieux du bien être de ses clients, révéla ses entrailles caverneuses dépourvues de jus et à la consistance caoutchouteuse, pour ne pas dire pire. Même pas de quoi faire un bon ketchup. Que les consommateurs veuillent acquérir cette grosse variété afin de la farcir de bonne chair à saucisse bien grasse et bien goutteuse, demeure un négoce somme toute raisonnable. Là ou commence le vol et la supercherie, c'est que cette obèse variété destinée à passer au four, est vendue sous l’appellation fallacieuse de «Cœur de bœuf», vendu 6 € le kilo, alors que les variétés industrielles ne dépassent guère les 2 € le kilo. Sur tous les étals et sur tous les marchés tous ces camelots du légume, sans exception, proposent sans vergogne à la ménagère, cette escroquerie. Trois fois le prix! Les vrais responsables de cette fourberie demeurent ces malhonnêtes commerçants rencontrés au fil de ces marchés qui fleurent bon les vacances. Si les consommateurs préfèrent acheter des hybrides bien rouges et sans gout, cela relève de leur bon vouloir et de leur droit, mais il est important qu'ils ne soient pas trompés sur la variété de leurs achats. Cela est une fraude et elle va être réprimée dans très peu de temps, au dires des intervenants sur l'émission. Les obtenteurs et les maraîchers ne sont pas coupables de cette escroquerie. Ils proposent sur le marché de Rungis leurs productions sous la véritable appellation de leurs légumes. Aux consommateurs de faire leur choix en toute connaissance de cause. Dans les jours prochains nous parlerons de ces vielles variétés qui s’apprêtent à être travesties en hybride dépourvus de saveur.

     

    Â demain

     

     

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    Quel beau temps! La nature se transforme à toute vitesse. Avec de telles températures estivales, il n'y a rien d'étonnant sous ce chaud soleil. Dans les serres les étagères sont toutes occupées, tant les plants sont nombreux. Du fait du retard du mois de mars, tous les semis sont à repiquer en même temps. Et il reste encore de nombreux semis à exécuter. La croissance des plants en godets ne  ralenti pas; on a même l'impression qu'elle accélère. Ces fortes chaleurs demandent beaucoup d'arrosages, car de frêles petits plants confinés dans des minuscules godets de 7 cm n'offrent pas longtemps un milieu favorable à nos jeunes plantes. En extérieur, il faut même arroser certaines jardinières et autres potées. Même si les plantations, profitant de ce climat exceptionnel, ont pris de l'avance, on est toujours en retard pour certains semis, par manque de temps. Dans le jardin, à cause de ce climat exceptionnel, tout est à faire en même temps. Les adventices profitent pleinement de ces conditions exceptionnelles. Les volailles profitent pleinement et à satiété de cette verdure toute fraîche. Et du même coup leur ponte atteint des records. Elles qui ont tellement souffert de cet hiver pourri, humide et froid. Depuis plus d'un mois les œufs à coque envahissent quotidiennement les menus. Les œufs du commerce ne pouvant offrir avec bonheur cette spécialité culinaire.

    A demain

     

     

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    Bonjour

    28°C, hier, sous abri, orienté nord, c'est ce que le thermomètre nous indiquait. 1°C mini et 11°C maxi c'est ce que disait notre thermomètre l'année dernière le 19 avril 2017. 27°C maxi le 29 avril 2010. Une fois de plus, on passe d'hiver en été. Fin mars au changement d'heure, on change véritablement de saison. D'une saison froide et humide, on rentre dans une saison chaude et sèche. Mais où sont alors passés les printemps d'antan? Comme on a accumulé plus d'un mois de retard dans la réalisation des travaux de jardinage, on peut enfin se livrer efficacement à ces opérations. Mais le temps perdu ne se rattrapant jamais, les récoltes s'en trouveront différées d'autant. Ainsi on a pu planter trois routes de pomme de terre et 8 routes de bulbes. Le bêchage n'a pu être entrepris que vers le 9 de ce mois, les pluies abondantes et fréquentes rendant impossible ce labeur souvent hivernal. Ayant abandonné depuis longtemps la pratique habituelle du bêchage, la mise en oeuvre de cette opération avec une bêche façon grelinette, me permet de gagner beaucoup de temps, avec une charge de fatigue nettement inférieure. Hier il a fallu désherber la planche des fraisiers. Les boutons d'or pour certains ou les renoncules rampantes pour les autres envahissent très rapidement ces plantations. Ceci à la faveur de ces hivers humides et doux, alors que les fraisiers rabattent une partie de leur feuillage, dans un réflexe de survie. Ranunculus repens vient se nicher au plus près du cœur du malheureux fraisier et finit par l'étouffer. Ses racines étant multiples et bien agrippées dans le sol, l'arrachage de cette envahisseuse devient très vite une entreprise fastidieuse. Il faut une gouge à asperge pour l'éradiquer efficacement. Seulement se contenter de couper son feuillage, c'est lui rendre le meilleur des services pour sa propagation. C'est bien connu, la plupart des végétaux adorent une taille raisonnable de leur partie aérienne. Après avoir soulevé légèrement la terre de ce carré de fraisier avec la bêche grelinette, on peut facilement  fouiller cette terre fraîchement émiettée avec la gouge à asperge pour se débarrasser de ces boutons jaunes qui ne sont vraiment pas de l'or pour le jardinier. Cette pratique permet en plus d'enfouir efficacement les amendements préalablement déposés sur cette planche. Des amendements composés de cendres de bois, de sang desséché et d'engrais à vocation biologique. Des amendements qui dans quelques semaines nous permettront d'enrichir nos desserts de ces petits akènes rouges si prisés du public. 

     

     

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