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Par White Tendance le 8 Mars 2018 à 08:42
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
Bonjour
Hier giboulée de mars et hausse des températures. Début des semis de tomates. Le soleil chauffe bien les serres. Séjour agréable dans celles-ci. L'année dernière les semis ont débutés le 2 mars 2017. Pas de retard dans ce domaine. 5 graines par variétés. Encore de nombreuses variétés en stock. Si tout se passe bien, les repiquages devraient intervenir vers le 20 mars . En serre remplacement des laitues attaquées par les oiseaux pendant l'épisode neigeux. Malgré les moins cinq degrés dans la serre ( moins dix degrés dehors) les plants de laitues n'ont pas gelés. Une soixantaine de plants sont venus s'ajouter aux autres dans cette serre. La fin avril sera bien pourvue en laitues de diverses variétés. Si les limaces, les oiseaux et toutes ces sortes de parasites ne les ont pas boulotté avant. Ce sont surtout les batavias qui dominent. Ce sont des variétés plus rustiques, donc plus faciles à élever. L'année dernière du fait de cet été très sec et très chaud, il n'a pas été possible de semer des salades d'hiver. Des variétés qui passent l'hiver dehors et qui se consomment au printemps. On va bientôt semer en mini-cubes les variétés de printemps que l'on repiquera dans le potager. Avec la culture des tomates, la culture des salades en général, sont les productions auxquelles j'accorde le plus de soin. Obtenir de bonnes laitues ou de bonnes scaroles demande une attention constante. Ces belles salades ont vite fait de monter à graine si l'on n'a pas pris la peine d'espacer les semis et les repiquages. Elles se trouvent alors transformées en verdure pour les poules. Pas vraiment le but recherché. Donc la saison 2018 est bien commencée. Espérons ne pas subir les canicules et les sécheresses de ces trois années qui viennent de s'écouler. demain
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Par White Tendance le 6 Mars 2018 à 08:40
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Par White Tendance le 3 Mars 2018 à 08:36
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Par White Tendance le 27 Février 2018 à 08:50
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
Bonjour
Moins neuf. Moins neuf degrés sur le thermomètre ce matin à sept heures. Le vent du nord-est est pratiquement tombé. Hier un peu de flocons qui virevoltaient de temps à autre. Moins neuf en Picardie et la météo de la 2, hier soir, relatait + 6 °C au nord du Groenland. Ces températures ne sont pas extrêmes, car en 1982 le thermomètre est descendu à - 23°C dans notre région de plaine. Et nous étions privés d'électricité, car les pylônes de la très haute tension, à cause du givre, s'étaient effondrés en région parisienne. Au bout de 5 jours seulement, notre lotissement a été alimenté par un gros groupe électrique. Nous entendions deux ou trois fois par heure, les gros pommiers dans les pâtures voisines, qui perdaient leurs plus grosses branches, sous le poids intense du givre accumulé. Il faut rappeler que sous ces températures très basses, il s'est mis à pleuvoir. Mes bouleaux, encore très jeunes, on pratiquement perdu toutes leurs branches. Certains étaient même allongés à l’horizontale. Heureusement, ils s'en sont tous remis. Le bouleau est vraiment un arbre à feuilles caduques, bien adapté aux températures extrêmes. Quand aux pommiers, trop mutilés pour espérer des récoltes de pommes à cidre, ils ont finis en bois de chauffage. Les cultivateurs n'ont plus produit de cidre depuis ce cataclysme.
 demain
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Par White Tendance le 10 Février 2018 à 07:11
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Par White Tendance le 6 Février 2018 à 07:15
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Par White Tendance le 5 Février 2018 à 07:20
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Par White Tendance le 31 Janvier 2018 à 09:18
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Par White Tendance le 30 Janvier 2018 à 09:25
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
Bonjour
Comme cet hiver continue de nous offrir des températures dignes d'un printemps, on va essayer d'évoquer les hivers d’antan. Tout en gardant un œil attentif sur le sort désastreux de tous ceux dont la propriété est devenue un marécage, une rizière ou un cloaque. Dans les années 50, on faisait encore un grand usage du charbon. Très peu de logis étaient pourvus d'un chauffage central. Cela était réservé aux habitations les plus cossues. Dans les habitations ordinaires, c'était la cuisine qui était la mieux équipée en matière de chauffage. Une cuisinière à bois ou à charbon fournissait la chaleur pour les convives et le moyen de faire mijoter de bon petits plats sur sa plaque de chauffe. Elle était presque toujours équipée de deux grands fours. En plus très souvent, elle fournissait l'eau chaude nécessaire à la préparation des repas et à l'entretien de la cuisine. Recouvertes de céramiques pour les plus anciennes, les plus récentes étaient habillées d'un émail blanc. Ces cuisinières étaient toujours ceinturées par une rambarde métallique qui nous dissuadait de mettre nos petites mains sur la plaque de chauffe, parfois portée au rouge. Cette rambarde servait aussi de corde à linge pour les torchons et autres lavettes. Le reste de la maison pouvait être chauffé au moyen d'un petit Godin ou d'une salamandre. Bien évidemment tous ces équipements ne pouvaient pratiquement être chargés qu'avec du charbon; les bûches de bois devant, alors, avoir moins de vingt centimètres de longueur. Ce charbon était fourni sous forme de boulets à deux ou trois traits suivant la qualité. L’anthracite demeurait un produit plus onéreux et était souvent réservé aux chaudières. Ces équipements de chauffe étaient tous fabriqués en fonte et pesaient un poids redoutable. Les différents déménagements de mes parents nécessitèrent à chaque fois quatre gaillards très costaux pour soulever la grosse cuisinière à charbon de la cuisine. Dans toutes les bonnes cuisines, la bouilloire gorgée de calcaire, chantonnait doucement tout au long de la journée sur la plaque de la cuisinière. Cela permettait toujours d'offrir un bon café bien chaud à un visiteur occasionnel et bienvenu. Le four permettait aussi de réaliser de bonnes tartes aux pommes et le dimanche de cuire un poulet dodu à la peau dorée et craquante, dûment arrosé de sauce, périodiquement et patiemment, par la maîtresse de maison. La mode de la bassinoire étant dépassée depuis longtemps, ce four nous permettait d'y déposer une brique, qui enveloppée de papier journal, réchauffait efficacement les draps de nos chambres humides et sans chauffage. Ces cuisinières nécessitaient, chaque année, de grosses quantités de charbon. Dans le midi, du fait du climat, mes parents ne commandaient que deux ou trois sacs de boulets à chaque livraison. Plus tard, revenus dans l'Oise, il fallait commander au moins une demi-tonne de ces trois traits, quand ce n'était pas une tonne, pour alimenter la cuisine de mes parents et celle de mon Oncle et de ma Tante. C'est dire la différence de climat. Je garderai longtemps le souvenir de ce gazogène soufflant et puant qui s'acharnait à grimper cette côte considérée comme la plus rude de la course cycliste du «Paris-Nice». Nous habitions ici dans les premiers lacets de la côte du Faron et c'était amusant de regarder ce véhicule antédiluvien s'époumonant et renâclant dans cette ascension, suivi d'un panache de fumée digne d'une locomotive à vapeur. Car ce véhicule n'acceptait que du bois comme carburant. Il marchait au gaz des forêts comme l'on disait pendant la guerre. Le négociant profitait de cette expédition héroïque pour livrer en sus des deux ou trois sacs de boulets, un bidon de cette excellente huile d'olive de première pression et une bourriche de vin du meilleur cru.
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Par White Tendance le 29 Janvier 2018 à 07:50
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