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    Bonjour 

    Il commence à faire ses bourgeons. On le nomme souvent «L'Or du Printemps». Sa floraison étoilée nous enchante toujours. Ce n'est pas le mimosa, mais le forsythia. Souvent trop en avance au gré de certains, il commence à développer ses bourgeons déjà bien jaune. Très souvent implanté dans les haies champêtres, il éclaire de sa parure en or  le début du printemps. Quelques esprits chagrins trouvent toujours qu'il a été trop planté. Mais cette symphonie de jaune n'est-elle pas pour réjouir l'œil et l'esprit après cette sinistre sonate funèbre teintée de grisaille et de lourds sanglots que cet hiver vient de nous jouer et de nous  laisser en dépôt. Des lourds sanglots dont des milliers de riverains ne parviennent plus à en évacuer les méfaits et les destructions. Tandis que notre arbuste vient réveiller nos joies qui auraient put être engourdies par cet hiver si gonflé de pluies scélérates et de tempêtes au souffle bien trop destructeur. Dans notre campagne céréalière le printemps se colore en jaune. Cela est devenu traditionnel. Après la nuance de soufre des forsythias, succèdent la toison d'or des grandes pièces de colza. Un colza dont on peut deviner, actuellement, la culture sur la plaine; le vert des parcelles semées en colza se distinguant très bien des emplacements plantés en blé d'hiver. Dans mes haies se trouvent quelques plants de forsythias qui sont assistés par la parure dorée des troènes dorés, si bien nommés. Leur supériorité sur les forsythias leur permet de ne plus quitter ce manteau de dorure de toute l'année. Le thermomètre ne se risquant plus à vouloir  fricoter au dessous des moins dix degrés, les troènes ne perdent plus leurs feuilles, qui sont pourtant si minuscules. C'était, il y a encore quelques années, le reproche fait aux haies de troènes, lorsque celles-ci devenaient transparentes du fait d'un hiver brutal et agressif. Une critique qui intervenait en faveur d'un nouveau type de haie  très à la mode, dont il fallait absolument faire la promotion. Un arbuste dont le bupreste et la trop grande vulgarisation ont entraîné le déclin. L'ennui naissant de l'uniformité, de nombreuses haies de thuyas ont été, depuis, arrachées et déposées en déchetteries, sans épitaphe glorieuse. Un bois que l'on ne peut même pas mettre à la cheminée, tant sa sève est nourrie de résines fortement funestes à nos tapis et à nos moquettes. Même dévolu au titre de succédané du charbon de bois dans nos «Barbecues parties», il est encore capable de perforer durablement le bas d'un «Jean» couleur indigo, façon «Tontons Flingueurs». Il serait déloyal de ne pas souligner les grandes qualités de cet arbuste, originaire des forêts d'Amérique, qui peut même devenir un très grand arbre. Des qualités qui nous ont séduits à l'époque. Une parure toujours verte; une pousse et une installation rapide; une grande résistance aux rigueurs de nos plus mauvais hivers. Toujours vert! Dites-vous? Son nom botanique que nous avons emprunté au  latin est «Atrovirens». Tout un programme! 

     

     

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    Bonjour

    51 jours! C'est le nombre de jours de froid, d'humidité et de désagréments que l'hiver va encore nous faire subir avant l'arrivée du printemps. Hier, journée sans aucune brise, même la plus légère; une journée qui  a permis de travailler au toilettage annuel et hivernal de notre jardin. Déjà quelques crocus sous les défuntes feuilles de l'automne dernier. Les narcisses comme les jonquilles, commencent à gonfler les petites  housses verdâtres qui emprisonnent encore les délicates trompettes d'or qui salueront avec éclat le printemps prochain. Rosiers et clématites offrent déjà de délicats petits bourgeons en vue de fêter la venue du printemps. La réparation des serres a commencé. Les plaques de polycarbonate qui se sont échappées en profitant de la complicité des nombreuses tempêtes de cet hiver, sont remplacées par de nouvelles, trouvées sur Internet. On ne peut se procurer ce type de matériel que sur le numérique. Brico Dépôt ne proposant que des plaques de type véranda, plus solides et plus épaisses, mais d'un prix astronomique pour une vulgaire petite serre à légumes. Les tempêtes nous ont fourni du bois excellent pour allumer le feu. Les minuscules brindilles de bouleaux, excellentes pour constituer ces balais véhicules de nos  sorcières bien aimées, sont aussi très providentielles en tant que fagot pour la cheminée. Comme cette ramure est très souvent morte sur l'arbre, les tempêtes n'éprouvent aucune difficulté à nous offrir cet amadou propice au démarrage de la cheminée. Du bois qui crépite joyeusement et généreusement, sans nous mitrailler à coup de flammèches incandescentes, façon  conifères gorgés de résine. Plusieurs grosses branches sont tombées de ces bouleaux, heureusement, sans faire aucun dégât. Cela n'arrive ordinairement qu'en cas de givre intense qui provoque alors un surpoids très important sur les branches de ces infortunés bouleaux. Cela n'est arrivé, qu'une seule fois en quarante ans. Un des bouleaux fut même décapité par ce cataclysme hivernal. Les tempêtes actuelles, nouvelle formule, s'acharnent avec ténacité et cruauté sur leurs victimes afin de les déposséder de leur ramure hivernale. La grande tempête de 99 n'avait pas provoqué de telles blessures.  Donc on va continuer de profiter de ce répit que nous offre cet hiver façon réchauffement climatique, pour procéder à l'embellissement et à l'entretien de l'objet de nos soins quotidiens.

     

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    Bonjour

    C'est la mousson! C'est ce que l'on peut constater en voyant les photos de notre pauvre et beau pays. Pas une région n'est épargnée. La crue de la Seine est exceptionnelle si on la compare avec celle de 1658 et de 1910. C'est ce que l'on croyait encore en juin 2016, lorsque les eaux se retiraient de la région parisienne. Mais ces crues exceptionnelles sont devenues quotidiennes. Heureusement qu'au lendemain de la crue de 1910, les autorités de l'époque ont fait construire des réservoirs en amont de la région parisienne. Des réservoirs qui ont permis en juin 2016 de préserver la ville de Paris d'un grand désastre. Tout cela confirme les effets néfastes du réchauffement climatique. D'après les spécialistes, les inondations et les tempêtes sont devenues les risques majeurs qui frappent quotidiennement notre pays. Il est bien évident qu’en plus du réchauffement climatique, des erreurs ont été commises. Les autorités ont trop longtemps laissé construire en zones inondables connues. Dans les années 60/70, ces autorités politiques ont été véritablement achetées par des promoteurs assoiffés d'argent et de profits faciles, façon Donald Trump. Des pratiques agricoles néfastes à l'environnement ont été mises en place, au nom de l'efficacité et de la modernité. Au lendemain de la catastrophe de Vaison La Romaine en 1992, des agriculteurs ont réhabilité des pratiques et des techniques plus adaptées au travail des sols. Là aussi un phénomène climatique exceptionnel qui intervient sur un domaine dont on a bafoué les précautions les plus élémentaires en matière de gestion des sols. Issu pour moitié d'une famille d'agriculteurs et d'exploitants agricoles, j'ai habité durant quelques années dans des fermes, où j'ai souvent entendu les nombreux débats dans les années 50, entre les différentes générations d'agriculteurs qui composaient notre famille. Ne comprenant absolument rien à ces discussions, ma mémoire de «Ch'Tio Normand» me permet de mieux comprendre, aujourd'hui, les responsabilités des uns et des autres. Dans ces années là, que l'on qualifiait encore d'années d'après guerre, un choix douloureux s'offrait aux exploitants agricoles. Il allait falloir remplacer la plus noble conquête de l'homme par un tracteur agricole au sein même de l'exploitation familiale. De plus les autorités politiques de l'époque ont encouragé et même subventionné les exploitants qui arrachaient les nombreux pommiers qui étaient plantés dans le bocage Breton, Vendéen et Normand, afin de lutter contre l'alcoolisme. Les exploitants agricoles ne se contentèrent pas d'abattre les pommiers, mais commencèrent à arracher les nombreuses haies qui composaient ce bocage destiné surtout à l'élevage de bovins, afin de remembrer les parcelles en vue de créer des plaines céréalières mieux adaptées aux nouvelles techniques. Pas besoin d'être paysan pour comprendre le bien-fondé de ces nouvelles dispositions, mais cela s'est trop souvent réalisé sans discernement. Résultat un biotope désarmé face à des agressions climatiques exceptionnelles qui deviennent souvent quotidiennes. Aujourd'hui, on replante des haies en bordure de certaines parcelles céréalières, on réforme des techniques de labourage mal adaptées à la stabilité des sols. N'oublions jamais que notre environnement est un système vivant très complexe, dont il faut choyer et entretenir avec grand soin tous les tenants et les aboutissants. Continuer de l'ignorer nous projette invariablement vers un avenir de larmes et de colères.

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    Bonjour

    J'ai remarqué, à l'occasion de ma commande de graines, une nouvelle variété de fèves. Oui, je sais! Les fêtes de l'épiphanie sont passées depuis longtemps. Je ne parle pas de cette petite figurine en porcelaine ou en céramique, dont les bons boulanger-pâtissiers fourrent leurs galettes à l'occasion de cette fête de tradition religieuse. Même si la religion n'est plus beaucoup pratiquée en France, elle nous laisse de nombreux jours fériés en héritage. Des jours de fêtes et de liesses; de joies populaires et aussi de fêtes commerciales. La République, que j'honore quotidiennement, ne nous fournit pas souvent l'occasion de rigoler à travers ses jours fériés commémoratifs. Le 11 novembre et le 8 mai n'étant pas vraiment des jours de réjouissances, mais des journées de souvenirs et de réflexions. Seule notre fête nationale par ses défilés et ses feux d'artifices replace chaque année notre beau pays au sein de notre démocratie. Donc cette fève, instrument et symbole d'une royauté éphémère, fut remplacée dans les galettes par de petits objets qui font aujourd'hui le bonheur de nos contemporains atteints de fabophilie. Pas vraiment une nouvelle maladie orpheline, mais la passion des collectionneurs de fèves. J'ai connu une époque où les boulangers mettaient encore deux fèves dans leurs gâteaux. En Provence, dans les années 50, on trouvait encore dans les couronnes dûment garnies de gros fruits confits, deux fèves; celle issue de la récolte de ce légume à écosser et l'autre tout d'abord réalisée en plastique, puis en métal et enfin en porcelaine. Cela respectait la tradition des temps très anciens, où il fallait désigner un roi et aussi son épouse. Cette tradition s'est malheureusement perdue. Serait-ce pour cela qu'il y a si peu de femmes en politique? Donc notre fève qui repose sur de doux coussins blancs au sein de belles et grosses cosses, façon mousseline, peut se passer de cette membrane coriace pour nous offrir ce nouveau légume, selon mon fournisseur de graine. Comme les pois mangetouts, il est permis de consommer l'enveloppe de cette légumineuse inscrite au registre des féculents. «Stereo» se nomme-t-elle sur le catalogue. Est-ce une ancienne variété redécouverte ou alors un nouveau concept de légume développé à partir de la sélection et de la grande compétence des obtenteurs? Je pense qu'il faudra consommer cette nouveauté à un stade extrêmement jeune, si l'on ne veut pas se retrouver dans son assiette avec des gousses  à la chair très coriace à la manière de ces haricots verts cueillis trop tard et à la fin de leur cycle végétatif et pourtant qualifiés de «Sans-fil».

     

     

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    Bonjour

    Le bilan du mois de janvier en matière de précipitations s'établit à 163 mm dans le pluviomètre. Les températures sont de plus en plus douces. Grâce à un vent chaud qui vient du sud. On devrait, en principe, pouvoir exécuter quelques travaux à l'extérieur. J'ai remarqué qu'il y a encore quelques routes de mâches à récolter. Ce temps doux favorise grandement son développement. Cette doucette, dont on parlait déjà ici, est vraiment la bienvenue en hiver, quand le potager est entré dans sa phase d'hibernation. Dans la cave les racines d'endives mises en culture en pot de tourbe continuent de fournir de petites endives beaucoup plus savoureuses que leurs consœurs du marché qui sont quand à elles beaucoup plus grosses. La «Perle du Nord» est-elle appelée, mais cette Witloof n'est plus  cultivée traditionnellement. Le plus souvent on la retrouve en serre sur des plateaux dans un substrat artificiel. Autrefois, dans le nord, en hiver, on pouvait remarquer dans les champs ces cultures d'endives protégées par des toitures en tôles arrondies, desquelles s'échappaient continuellement des fumées blanches. Car le blanchiment des racines nécessite toujours un apport de chaleur. Malgré la «Morte-saison», il se passe toujours quelque chose dans le potager.

     

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    Bonjour 

    Hier fut une journée particulièrement arrosée. Et les températures particulièrement clémentes pour la saison. Au moins 40mm d'eau en matinée. Toutes les routes inondées. Dans les champs de gigantesques mares ou de petits étangs se sont formés sur les parcelles ensemencées en céréales. Les agriculteurs ne vont pas apprécier ce désagrément. Le blé ne se cultive pas comme le riz; après quelques semaines de cette stagnation, les racines de cette céréale achèveront de pourrir et l'emplacement sera colonisé par les mauvaises herbes dès le printemps prochain. Tous les cours d'eau des Hauts de France seraient en crue d'après les actualités. En certains endroits des sources improvisées alimentées par les nappes phréatiques traversent facilement les petites routes de notre plaine. Il faut alors éviter de rentrer avec fougue dans ces espèces de torrents si l'on ne veut pas risquer de détériorer le bas du carter de son véhicule. Depuis l'année 2000 qui fut particulièrement arrosée, les autorités communales ont fait empierrer avec des pavés ces passages obligés des trop-pleins des nappes phréatiques. Le macadam ne pouvant résister à un tel lessivage durant plusieurs semaines. Â la maison il a fallu vidanger une partie de la citerne, car trop pleine, elle se déverse dans la cave située tout près d'elle. Vide-cave et pompe de la citerne ont fonctionné toute la journée. Il n'est pas souhaitable d'avoir une panne de courant durant ces opérations. Sinon il faut se préparer à écoper dans les soutes, façon marine à voile. Cela s'est déjà produit.

     

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    Bonjour 

    Ils ont enfin montré leurs petites clochettes blanches. Ce sont les perce-neiges qui viennent de fleurir sous ce ciel de tempêtes et de pluies. Difficile de profiter de leur spectacle, tant le vent et la pluie omniprésents dissuadent de tout séjour prolongé au sein de notre jardin. Plusieurs branches sont tombées des bouleaux et nous indiquent qu'il va falloir se déguiser en bûcheron quand ces temps effroyablement perturbés manifesteront une accalmie. Dans la recherche des signes de renouveau, c'est la découverte des crocus qui pourrait occuper notre quête de printemps. Ceux-ci manifestent leurs floraisons aux nuances multiples aux alentours du début du mois de février. Mais comme les températures sont particulièrement douces depuis plusieurs mois, ils pourraient se montrer très précoces. Les cormes dissimulés, il y a quelques années, sous les touffes de gazon ou semés au pied des grandes vivaces, nous rejouent chaque année ce scénario printanier. Dans le potager ce sont les pousses de rhubarbe qui manifestent déjà leurs nouvelles pousses d'une manière ostensiblement et outrageusement imprudentes. Très imprudentes si des gelées nocturnes se manifestaient dans les prochains mois. Leurs feuilles toxiques ont été pulvérisées par de petites gelées blanches à la fin de l'automne dernier. C'est dire leur sensibilité  au froid, malgré que la rhubarbe soit une plante vivace. Elle agrémente les desserts au début  du printemps si tout s'est bien passé pour elle. Elle se transforme  aussi en excellente confiture au gout d'enfance toujours renouvelé. 

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    Bonjour
    Le temps des labours dans le potager arrive à grand pas. Â condition que ces pluies et ces tempêtes suspendent leur action. Pour bien travailler la terre du jardin, il est nécessaire que les terres s'égouttent. Cela peut être assez long en cas de terres lourdes. La technique du bêchage a singulièrement évoluée ces dernières années. Les jardiniers savent tous, maintenant, que la terre est une matière vivante où grouillent toutes sortes d'animalcules et des quantités incroyables de bactéries prêtes à transformer les matières organiques mortes en milieu particulièrement fertile pour nos plantes. la terre n'est pas seulement qu'un simple support de culture, comme on le voit trop souvent, hélas, dans le maraîchage industriel. Notre terre ne peut plus être assimilée à de la vulgaire laine de roche en guise de substrat. C'est pourquoi le bêchage traditionnel a évolué. Retourner systématiquement la terre en propulsant 20 cm plus bas la couverture vivante de notre terre est devenue une technique dépassée. Mais pour pratiquer cette nouvelle méthode, il faut des nouveaux outils. La grelinette en fait partie. Une alternative au bêchage traditionnel. Plus respectueuse de la terre du jardin, de sa composition et de ses hôtes. Avec la grelinette, la terre n'est pas retournée, mais plutôt fouillée, secouée et finalement aérée.L'humus de surface n'est pas enseveli sous les 20 cm de la terre du fond souvent plus argileuse et un peu moins fertile.. Micro-organismes, Insectes utiles, vers de terre peuvent continuer à vaquer à leurs occupations, si bénéfiques pour notre potager et ses légumes. Sinon tous ces pensionnaires sont fortement perturbés dans leurs habitudes et pour longtemps par le labour traditionnel..Quand ils ne sont pas purement et simplement détruits. Mais la grelinette ne peut pas tout; surtout dans des terres lourdes ou les terrains neufs; il faut alors recourir au bêchage traditionnel et parfois même au motoculteur. Autre avantage : Un grand confort d'utilisation; une moindre dépense physique; mal de dos et courbatures souvent évités. Ce sont les bras et les jambes qui travaillent alternativement; pas le dos qui doit soulever la totalité de la terre déplacée. En bêchage traditionnel, on fini par soulever des tonnes. Une seule petite réserve pour l'usage de la grelinette : Son prix, souvent un peu cher. Mais cela s'arrange maintenant. Les jardineries proposent dorénavant plusieurs types de matériels à des prix devenus plus raisonnables.

     

     

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    Bonjour

    Il est temps de s'intéresser aux dictons de janvier. «Garde-toi du printemps de janvier !»Disait le dicton...Serait-ce une mise en garde sur un climat trop clément au mois de janvier. Il est vrai que nos régions du nord peuvent très bien supporter de grosses gelées en janvier. Tout ce qui reste dans le potager étant bien protégé et assez résistant pour subir l'hiver.
    «La neige au blé rend même service, que fait à l’homme chaude pelisse.»Un autre dicton qui semble indiquer que la neige serait bénéfique aux plantes qui passent l'hiver dehors. Par contre sur les conifères, elle peut être néfaste et provoquer une déformation durable de la ramure. Elle peut aussi provoquer la casse de très grosses branches. Particulièrement sur les cèdres, qui sont de magnifiques conifères, mais qui poussent très vite et développent de ce fait un bois assez fragile. Durant la tempête de 99, bon nombre de ces vénérables symboles du Liban se sont effondrés sur les clôtures, les barrières, les voitures, quand ce n'était pas sur les maisons.
    «Les douze premiers jours de l’année, indiquent le temps qu’il fera les douze mois de l’année.»Une prédiction très audacieuse...... Difficile à croire...A mon avis le temps des 12 premiers jours de l'année déterminera très surement le temps des 3 premières semaines de janvier.....Mais pas au delà! 
    Et pour finir ce dicton : «Janvier sec et frileux, gèle le merle sur ses œufs». Un dicton qui nous rappelle que l'hiver froid et glacial éliminera bon nombre de volatiles, même les plus sympathiques. Le froid de l'hiver est un régulateur de population. Les merles, par exemple, titrent profit de ces hivers doux et se retrouvent nombreux sur nos pelouses. Ils ne se contentent pas des quelques vers et autres parasites débusqués au détour de quelques touffes de nos gazons. Lorsque l'été survient, c'est à dire la saison sèche, ces hôtes de notre jardin, en grand nombre, persifleurs, et emplumés de noir, retournent toutes les plates-bandes dûment recouvertes de toutes sortes de matériaux de paillage. Des matériaux qui se retrouvent en grosses quantités sur nos allées pourtant bien pavées. Imaginons ce que serait notre ciel, si ces sympathiques messagères du printemps que sont les hirondelles, n'étaient pas soumises à l'effroyable sélection par l'épuisement et par la mort au cours de leur périlleux voyage d'oiseaux migrateurs. Les milliards de petits moucherons ne suffiraient plus à leur pitance quotidienne. Elles devraient alors se rabattre sur d'autres sources de nourriture et passeraient alors du camp de nos meilleures amies, dans celui des volatiles les plus indésirables. Le désordre et le chaos  naissent de la multitude trop souvent incontrôlée.

     

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    Bonjour

    Janvier est le mois le plus froid de l'année. C'est bien connu. Mais depuis que le réchauffement climatique se concrétise dans notre climat, les mois de janvier de ces dernières décennies se montrent plus doux qu'à l'accoutumé .Il est donc permis de procéder à certains travaux, voire à certains aménagements. Dans les serres, on pourra procéder à quelques semis, bien au chaud; on pourra continuer à planter à racines nues les végétaux à feuilles caduques; quand il ne gèle pas; les labours pourront être commencés si les sols sont suffisamment bien égouttés. Il serait plus judicieux de laisser ces sols recouverts de matières organiques diverses, mais il est souvent préférable de gagner un peu de temps, car les mois de février et mars peuvent se révéler désastreux sur le plan climatique, trop pluvieux ou trop neigeux. Et la sagesse populaire rappelle  que le temps perdu ne se rattrape jamais. Il faut rappeler aussi qu'en janvier on récolte encore certains légumes au potager : choux, choux de Bruxelles, poireaux, etc... C'est aussi l'époque des élagages dans la ramure des grands arbres débarrassés de leur feuillage .Ce mois-ci on continuera de nettoyer le jardin, car le mois de décembre très pluvieux que nous venons de connaitre n'a pas permis de toiletter correctement notre jardin. On peut,  si ce climat doux perdure, commencer à semer en serre ou en abri chauffé les carottes, les choux, les poireaux, les  laitues et même les navets. On peut aussi  poser une protection sur les mâches; cela facilite la récolte. On continue de récolter les légumes conservés en silos. Les scaroles qui ont échappé au froid, grâce à cet automne très doux seront mises à blanchir et recouvertes avec une protection de feuilles ou de paille. On continue d'arracher les racines d'endives pour les mettre en jauge, en ayant pris soin de couper les feuilles au dessus du collet. Elles iront blanchir en cave ou à l'obscurité, par petite quantité tous les 8/10 jours, pour avoir une production régulière tout l'hiver. On récolte aussi les panais qui résistent parfaitement au gel. Les légumes se faisant rare Il sera possible de récolter quelques topinambours. Et quelques salsifis et scorsonères. Profiter du temps sec pour faire ces petites récoltes. Travailler la terre en hiver, sous la pluie devient détestable.
    A l'intérieur ou sur des câbles chauffants on commence à semer poivrons, piments et aubergines. Les tomates se semant de préférence en février/mars, les plus audacieux pourront faire quelques semis durant ce mois.
    Bon courage 



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