•  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour

    Dans le jardin on dit familièrement que c'est la mauvaise saison. Mais il reste encore des légumes sous le couvert des mauvaises herbes qui continuent de progresser grâce à cet automne très humide dépourvu de véritables périodes froides. Les framboisiers sont de nouveau remplis de framboises bien roses, mais sans gout. Elles font les délices des poules qui se battent pour attraper au vol, ces délicieux bonbons roses enveloppés dans une délicate peluche. Les asperges n'ont pas encore jauni leur charmant feuillage ciselé et vaporeux. Un feuillage qui a longtemps servi à rehausser le charme des bouquets d'antan. Le printemps prochain est plein d'espoir dans l'avenir de cette nouvelle plantation. Certainement quelques turions ici ou là, car il faut au mois trois ans pour qu'une plantation d'asperges entre dans sa plénitude. C'est, chaque année, le premier légume récolté au jardin. Bien avant les premiers radis. Les bonnes années, quelques turions peuvent se manifester au 15 mars. Des turions très tendres sur lesquels toute la tige peut se consommer. Les asperges du commerce, en mai, n'offrent bien souvent que leur tête fines et pointue à l'appétit des gastronomes les plus délicats. Certains se privent de cette riche culture, à cause de sa longue période de mise en valeur. On lui reproche d'occuper beaucoup de place au jardin. De ne produire que du feuillage, lorsque tous les autres légumes offrent généreusement et quotidiennement leur présence sur nos tables estivales. Que les buttes nécessaires à leur développement, soient une entrave à une deuxième culture de légumes en arrière saison. Tous ces arguments ne sont pas faux, mais c'est bête de se priver au sortir de l'hiver de l'amour de ces frêles petites tiges, lorsque l'on dispose de toute la place nécessaire pour un grand potager.

     

     

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour

    Il a neigé cette nuit. Quelques centimètres seulement, mais la neige est bien là. Pas de quoi faire un bonhomme tout de blanc vêtu, pour l'instant. J'imagine les poules dans le poulailler, toutes serrées les unes contre les autres, les plumes gonflées pour préserver leur chaleur intime. Les rivalités de perchoir sont laissées de coté pour un temps. Tous les soirs c'est un cérémonial bruyant qui se répète. On peut entendre les  caquètements  courroucés de celles qui se sont fait déloger de leur perchoir jugé trop ostentatoire par quelques concurrentes plus jeunes et plus habiles. Si l'obscurité a fini par remplir cette nouvelle nuit qui s'annonce, les imprudentes resteront au sol jusqu'au petit matin, s'offrant ainsi à l'appétit d'éventuels prédateurs. Depuis qu'ils ont réussi à surmonter l'épidémie de rage, les renards sont redevenus coutumiers de notre paysage de plaine. Il est vrai que dans ce travail sanitaire, nous les avons beaucoup aidés. Certains esprits avisés déplorent déjà leur trop grand nombre dans nos campagnes. Hier, j'avais recouvert les parcours des poules au moyen de plusieurs dizaines de kilos de paille fraîche. Les poules retournent inlassablement cette nouvelle litière, en espérant découvrir quelques menues graines épargnées par la moissonneuse et gorgées de ce gluten, tant décrié actuellement. Ce travail de recherche oblige nos gallinacées à se remuer continuellement dans cette atmosphère d'humidité et de froid. Une activité sportive pas forcément efficace pour la ponte en cette période de l'Avent, mais très bonne pour le moral.

     

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

     
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour

    Hé oui les nettoyages d'hiver vont se prolonger tout au long de cette morte saison, comme l'on disait dans les chaumières. L'état détestable du climat et mon âge ne me permettent plus de réaliser très rapidement ces travaux pourtant très ordinaires. Le froid, le vent, la pluie fricottent continuellement avec les zéros degrés du thermomètre, sans jamais entreprendre de napper de cristal la surface des mares et des étangs. Un hiver qui ne veut pas vraiment déclarer son programme. Les automnes et les hivers d'antan (il y a quatre ou cinq décennies) se montraient plus déterminés dans leur action. Dés que le thermomètre affichait zéro degré au petit matin, les nuits suivantes descendaient un à un les degrés du refroidissement. En moins d'une semaine, le sol se durcissait sous les morsures du gel; les nuits devenues imberbes de tous nuages, nous rappelaient l'existence de l'étoile compagne des voyageurs. Hah! Ces nuits étoilées et glaciales où les astres célestes se rapprochent de nos rêves. Et ces belles journées ensoleillées qui font suite à ce spectacle et effacent le givre qui tel une rivière scintillante habille, à notre réveil, les branches des arbres dépouillés de leur feuillage. Alors, on peut s'adonner aux menus travaux que nécessitent nos jardins, objets de notre passion. Tandis qu'aujourd'hui après des semaines de brouillard, de pluie, de vent et de frimas, impossible de se montrer efficace sur le terrain. Â partir de janvier, il va, déjà, falloir procéder aux premiers semis, comme les poivrons, les piments et les aubergines. Des plantes qui demandent une très longue période de végétation pour nous offrir ces saveurs enflammées qui caractérisent si bien nos étés.  

     

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour

    La Sainte Catherine est passée. Comme le dit le dicton, c'est le moment de planter des arbres ou des arbustes à racines nues. Il reste encore tout l'hiver pour exécuter ce travail. La sève étant retombée, les grands végétaux acceptent plus facilement la transplantation. Le dicton nous recommande de planter en ce moment, afin de ne pas être surpris par l'hiver qui va se déclarer dans quelques jours. Autrefois les hivers étaient beaucoup plus rigoureux et le sol pouvait très bien ne pas dégeler avant le printemps. Il était alors bien difficile de planter un jeune arbre dans ces conditions. Ouvrir le sol durci par le gel, au moyen d'une barre à mine, n'est pas souhaitable. En ce qui me concerne, je vais plutôt déplanter que planter. J'ai déjà énormément de végétaux plantés sur mon terrain. Chaque année, il faut prendre la décision d'éliminer un arbre devenu trop vieux ou trop grand. L'année dernière, ce fut le cas du grand cerisier. Âgé d'au moins 50 ans, et de plus de 7 mètres de haut, c'est la maladie qui a entrainé sa disgrâce. Son tronc et ses grosses charpentières étaient déjà en état d'offrir un confortable logis aux écureuils, une ruche improvisée à un essaim d'abeilles. Le bois de ce vénérable compagnon sert déjà, depuis quelques jours à rassasier l'appétit de notre cheminée. L'hiver ayant fait mine de montrer le bout de son museau.   

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour  

    782 mm de mercure. C'est la pression que le ciel exerce sur notre région depuis plusieurs jours. Sous le couvercle de la cocotte-minute nous sommes noyés dans un brouillard très épais, sans un souffle de vent. Novembre s'est montré fidèle à la tradition : 71 mm dans le pluviomètre pour 20 jours de pluie. 3 jours de gel avec une nuit à -2°C. Difficile de jardiner. Comme les feuilles sont collées par l'humidité, elles sont plus faciles à ramasser. Je les stocke directement sur les parcelles du jardin libérées de culture. Je recouvre le tout du fumier de mes poules pour éviter que ces feuilles ne profitent d'une bourrasque pour s'égayer de nouveau dans la nature, façon puzzle. Â propos de mes poules, celles-ci, en guise de protestation contre les conditions climatiques désastreuses, ont voté à l'unanimité la reconduction de la grève de l'œuf. 50 œufs, au total en novembre, pour un cheptel de 20 poules pondeuses. Il n'y a plus de coq dans la basse-cour. Le sommeil des voisins est ainsi préservé. 3 œufs dans les pondoirs depuis le début de ce mois. Et pourtant elles se nourrissent bien. 100 kg de blé pour 72 jours en août/octobre. Près de 1 kilo et demi par jour. Mais c'est comme cela tous les ans. La ponte va repartir dés le début janvier. C’est promis, ont-elles caqueté.

       

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour  

    Hier, c'était la fête aux citrouilles. Aujourd'hui la fête des saints honorés par l'église. Demain la commémoration des défunts. Le potiron et le chrysanthème sont rois en cette période de fête. Dans les magasins, aux rayons légumes, les courges en tout genre s'exposent à un public encore étonné par le très grand nombre d'espèces de ces cucurbitacées. Une exposition digne de figurer dans le catalogue de Baumaux. Quand au chrysanthème, les potées semblent chaque année plus volumineuses et plus colorées. Le jaune domine largement cet étalage de marguerites. Car le chrysanthème est une marguerite d'automne. Plusieurs plants reviennent régulièrement, en octobre, dans mes plantations. Succédant souvent aux asters d'automnes. Ces chrysanthèmes seront la dernière floraison, avant les roses de Noël et les perce-neiges. Il faudra donc attendre début janvier pour voir la nature manifester le renouveau. En attendant ce sont les cimetières qui profitent de cette floraison multicolore. De tout temps le culte des morts s'est enrichi de mausolées grandioses souvent réalisés dans des minéraux prestigieux et quasiment indestructibles. Dans nos cimetières, le marbre et le granit ont remplacé, avantageusement les ciments délabrés et fissurés et les fers forgés rongés de rouille, devenus plus funestes que les défunts qu'ils étaient censés honorer. Les outrages du temps, me direz-vous. Quand on observe un cimetière actuel, on peut remarquer une certaine égalité entre les tombes. Aujourd'hui, pratiquement toutes les familles peuvent offrir à leurs défunts, une pierre tombale taillée dans une matière prestigieuse. Autrefois dans les cimetières, la disparité de la richesse se manifestait, d'une manière ostentatoire. Les familles réputées riches faisaient élever une sorte de mausolée sur le lieu de repos de leurs défunts, alors que non loin de là, on pouvait observer un petit tumulus de terre surmonté d'une croix en bois, souvent vermoulue par les outrages du temps. Une croix sur laquelle bien souvent, on ne pouvait même plus distinguer l'identité du défunt. Autrefois, la richesse s'affichait insolemment jusqu’aux derniers hommages rendus aux défunts. On parlait alors d'enterrement de première classe, pour les plus fortunés, le tout exécuté en grande pompe, selon le terme consacré. Cela peut prêter à sourire, quand on sait que tous les êtres humains deviennent tous égaux, une fois leur décès survenu. Actuellement, la fête de la Toussaint permet de colorer un lieu qui n'était autrefois que de la grisaille à l'image même de l'oubli.

        

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour 

     Nous avons gagné une heure de sommeil. Mais perdu une heure de soleil en fin de journée, pour ceux qui bossent. Cette année nous n'avons pas entendu les sempiternels micros-trottoirs qui vont interroger les mécontents du changement d'heure. Cela indiquerait que les Français auraient, maintenant, d'autres préoccupations beaucoup plus graves. Habituellement les journalistes en mal d'infos sensationnelles, à l'occasion du changement d'heure ou d'une hausse des carburants, se dirigent vers les pompes à essence pour trouver quelques mécontents. Ils n'ont aucun mal dans cette mission, car dans notre pays, il n'y a que cela, des mécontents. Automobilistes Vache à lait! Clament-ils tous, en cœur, ces automobilistes qui roulent dans des véhicules qui dépassent, souvent, largement leurs moyens et s'étonnent qu'il faille abreuver de temps en temps, l'objet qui leur permet de frimer auprès de leurs voisins. Plutôt que de s'insurger contre le prix des carburants, ces mécontents devraient plutôt s'interroger sur la nécessité relativement récente de se fournir en eau minérale. Il y a encore quarante ans, on buvait l'eau  du robinet. Elle était potable. Aujourd'hui, elle l'est toujours. Mais le terme «potable» au strict sens du mot,  veut bien dire que l'on peut mettre cette eau dans un pot et la présenter sur la table des repas, et la consommer ensuite. Seulement voilà, des chimistes ombrageux se sont mis à analyser cette nouvelle eau potable et Oh stupeur, ils y ont découvert tout le panel des résidus de notre magnifique civilisation, grosse consommatrice d'énergie et de matières premières. Pas une molécule ne manque à l'appel, les nappes phréatiques sont l'écrin et le réceptacle de toutes les turpitudes de cette société que l'on qualifie de «Postindustrielle», dans les milieux dits autorisés. Une société qui a laissé tous ses emplois industriels, partir sous d'autres cieux, au bénéfice d'un secteur qualifié de «Tertiaire». Donc ces automobilistes mécontents ne se préoccupent pas du prix de l'eau potable, qui est passée de pratiquement 0 franc dans les années 50, à 0.55€ pour un litre d'eau minérale gazeuse, de qualité moyenne, actuellement. Le prix de l'eau n'a jamais cessé d'augmenter, alors que celui de l'essence n'a fait que monter et descendre. Les journalistes se gardant bien d'aller interroger les clients des pompes à essence lorsque le coût des carburants est à la baisse. Cela ne ferait pas vendre le papier de leurs gazettes souvent «démagos». 

        

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

     
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour  Ce mois d'octobre aura été marqué par sa grande douceur. Les pluies assez conséquentes auront fait remonter quelque peu les moyennes de 2017. Il y a encore des pommes et aussi des  poires à récolter . Pour les coings attendre qu'ils soient bien jaune pour récolter. Noix et noisettes sont encore à récolter ce mois-ci. C'est encore la bonne époque pour récolter le raisin. Comme le soleil est rare depuis quelques semaines, il est nécessaire de retirer les feuilles qui recouvrent les grappes. Les châtaignes sont à ramasser en ce moment. Les Kiwis arrivent à leur maturité et peuvent être cueillis. Dans les régions du sud de la France c'est carrément l'été qui est revenu ou qui est très en avance. On ne peut plus parler d'été Indien. Du coté des haies, qui continuent de pousser, il est encore possible de tailler certaines haies au cours de ce mois, mais il vaut beaucoup mieux  pratiquer cela en août/septembre. Un hiver précoce pourrait provoquer des dégâts sur ces rameaux fraîchement coupés. Mais il devient difficile de donner les recommandations traditionnelles, tant le climat est en train de changer. Coté boutures le bouturage des espèces persistantes et des conifères peut continuer à ses pratiquer. ce sont des boutures à talon. Les espèces à feuilles caducs pourront se bouturer dés le mois prochain. Après la chute des feuilles. Cela va de soi. Malgré qu'ils développent de nouvelles floraisons, pour les rosiers c'est l'heure des bilans. Variétés à propager ou à commander. Ou à éliminer, parfois. Les nouvelles variétés ne tiennent pas toujours leurs promesses. Au bout de quelques années leurs roses perdent une partie de leurs caractères. Il est préférable de planter des rosiers paysagés, ou des roses anciennes, si chères à Monsieur André Eve.

        

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour  

    Encore deux mois d'automne et ce sera le début de l'hiver, Noël et les fêtes de fin d'année. Hier fut une belle journée sans pluie et sans vent. Dans quelques jours nous allons être plongés dans les horaires d'hiver. Le mois de novembre qui s'approche, est, à mon sens, le plus mauvais mois de l'année dans notre région. Les nombreux brouillards peuvent nous priver totalement des rayons du soleil. Ces rayons n'ayant pu réchauffer l'intérieur de la maison au travers des vitres, la consommation de chauffage s'avère calamiteuse. En janvier et février, les brouillards sont beaucoup moins fréquents. Il est souvent facile de travailler au jardin. Â cette époque, un gel nocturne est souvent suivi par un dégagement du ciel et donc une journée ensoleillée s'offre à nous. Je constate que les arbres sont loin d'avoir évacué la totalité de leurs feuilles. Ce sont les gelées nocturnes qui les aident à se dépouiller de leurs oripeaux d'été. Comme le temps est très doux, les invasives continuent leur extension. Elles prennent leur revanche sur les mois de canicule qui les ont maintenues en respect au printemps et dans une partie de l'été. Cela fait une excellente nourriture pour les poules qui ont cependant arrêtés de nous fournir des œufs. Les dernières récoltes sont effectuées au potager. Quelques poireaux ont réussi à survivre à la mineuse du poireau. Mais du fait de la sécheresse, ils sont restés tout petit. La saison est finie pour les haricots. Encore beaucoup de tomates dans les serres. Très peu de mildiou. Mais cela est devenu un rituel, chaque année. On peut encore en récolter jusqu'en décembre. Même chose pour les poivrons, qui continuent de fournir de petits poivrons verts, rouges, jaunes et violets. Ces légumes ne sont pas touchés par la maladie. Ils ne redoutent qu'une gelée éventuelle. Les cèleris sont mis à blanchir et fournissent déjà de très bonnes entrées très fortes en gout. Les céleris raves continuent de se développer, mais gravement entravés dans leur croissance par les canicules, ils ne parviendront certainement pas à donner de belles racines de tailles acceptables, avant l'hiver. Les endives ont développé d'énormes feuilles, mais n'est-ce pas au détriment de la grosseur des racines? Nous aurons la réponse dans quelques jours, lorsque nous commencerons de les faire pousser en cave sur de la tourbe. Du coté des choux, pas de récolte. Une année sèche qui est très néfaste à leur développement. Ils serviront de nourriture pour les lapins et les poules. Les nouvelles asperges tardent à se développer. Mais pratiquement toutes les griffes ont l'air d'avoir repris. Sur l'ancienne planche des asperges, des scaroles et des frisées, y ont été repiquées en août et ont donné des sujets spectaculaires. Elles ont profité des excédents d'engrais que les asperges ont laissé. Du coté des fruits les kiwis viennent remplacer, au dessert, les poires, dont le stock en cave est épuisé. Les framboises remontantes ont elles aussi profité de la douceur du climat. Cette année est calamiteuse pour le potager, mais bénéfique pour les fruits. Un printemps sec et sans gelées nocturnes favorisent grandement le développement des fruits. Ces fruits aimant beaucoup la chaleur, les différentes canicules les ont fortement enrichis en sucre et en parfum.

       

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour 
    «Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi». Cette sublime chanson, nous rappelle, chaque année, que c'est l'époque où il va falloir songer à faire la toilette du jardin avant que celui-ci ne s'endorme pour un long hiver. Il y a déjà de nombreuses feuilles à ramasser. Si l'on a planté plusieurs grands arbres d'ornement, il y a du travail sous les frondaisons. Il y a souvent deux types de feuilles à ramasser. Les grosses feuilles, issues des deux érables que nous avons plantés, et celles plus petites, tombées des bouleaux, encore en grand nombre sur notre terrain. La feuille d'érable est bien connue, elle figure sur le drapeau du Canada. Plus grande que la main, elle est assez coriace à décomposer. Je préfère la ramasser à la suite d'une pluie, car mouillée, elle se laisse facilement emmener sur les parcelles destinées aux courges et aux tomates. Parcelles qui sont ensuite recouvertes du fumier du parcourt des poules. Parcelles qui sont finalement recouvertes de paille fraîche. En prévision de ces travaux, j'ai fait rentrer, pour cet usage, un gros ballot rond de plus de 300 kg. Il est de plus en plus conseillé de recouvrir les parcelles du jardin avec une couverture organique. Les mauvaises graines ne seront plus tentées de germer en grosses quantités et les vers de terre, se rapprocheront de la surface du sol, qui ne sera plus battu par les pluies diluviennes. Ainsi, au printemps, ces feuilles coriaces sont en partie décomposées. On peut, alors, planter facilement dans ce terreau très meuble, sans outil, simplement avec la main, gantée comme il se doit. Les feuilles des bouleaux, plus difficiles à collecter, iront recouvrir le pied de quelques légumes retardataires, au cas où quelques gelées nocturnes se manifesteraient. Probabilité qui s'estompe au fil des années, depuis que nous sommes entrés dans le cycle du réchauffement climatique. Une autre solution pour récupérer ces petites feuilles, c'est de passer la tondeuse dessus. Hachées et mélangées aux coupes de gazon, ces feuilles se décomposent très vite. Mais cette pratique ne peut s'opérer qu'en dehors des périodes d'humidité. Depuis quelques jours, en raison des intempéries, ces travaux furent suspendus. Les prévisions météo étant plus optimistes, on va pouvoir de nouveau, se consacrer à cet ultime toilettage.
    «Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi Et le vent du nord les emporte Dans la nuit froide de l'oubli».

     

      

       Â demain

     Les carnets de Jules Hostouley 

       
     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique