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    Bonjour

    Enfin le temps se met au sec. Hier, pas de pluie, du soleil et un vent au minimum de son action. On peut enfin travailler la terre et labourer celle-ci. Bien que maintenant on ne laboure plus au sens strict du terme. On aère la terre au moyen d'une bêche spéciale. Certains emploient une grelinette. Moi, j'emploie une Biofourche . Beaucoup plus facile d'utilisation qu'une bêche ordinaire, ou qu'un motoculteur. Cette pratique est aussi beaucoup plus rapide que le bêchage traditionnel. Elle permet de préserver la vie microbienne de la terre que l'on aura pris soin de préserver au préalable avec un paillage. Ceci évitant le lessivage des sols et la battance de la couche superficielle de la terre arable. Cette pratique évite aussi l'utilisation d'une fraise qui, certes, fournit une terre fine et bien émiettée, prête à recevoir nos meilleures graines, mais une fraise qui demeure un outil qui transforme rapidement les vers de terre en tranches, façon saucisson sec. Des vers de terre véritables artisans de la vie souterraine des sols de nos potagers. Des lombrics qui creusent continuellement notre sol  et absorbent des quantités incroyables de terre et qui nous restituent alors un terreau de la meilleure facture. 

     

     

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    Bonjour

    Si les trains de la SNCF ont désormais déserté les gares, le train des perturbations quand à lui a fait le plein de précipitations sur nous et dans nos jardins. Impossible de labourer, d'aérer ou de travailler le terrain. La douceur s'est pourtant installée avec 14°C hier. Mais le soleil est pratiquement totalement absent. Les plantations végètent beaucoup dans les serres, privées du moteur fourni par le rayonnement de notre étoile. Avant hier, repiquages des pétunias semés sur cubes le 5 mars dernier. Si la germination a été assez rapide, la croissance de ces plants a été fastidieuse, parce que privée de lumière. La chaleur fournie par les câbles chauffant ne suffit pas pour assurer le bonheur de ces jeunes pousses. 919 plants repiqués en godets de 7 cm sur 1459 cubes ensemencés. Il y a encore d'autres variétés qui ne sont pas encore assez développées pour subir le repiquage sans dommage. Maintenant il ne reste plus qu'à souhaiter que notre ami le soleil revienne réchauffer toute cette nurserie. Car les plants replantés en godets ne profitent plus du chauffage des bacs de propagations. Ils doivent se contenter de l'ambiance des serres. Tous ces plants, comme chaque année, pourront aller embellir potées et jardinières vers la fin mai, si tout va bien. Il reste encore de nombreuses fleurs à semer sur cubes. Les capucines, par exemple, sont semées sur de gros cubes de 3 cm de coté. La taille de la graine ne permet pas un semis sur des mini-cubes. Bientôt les semis des légumes vont commencer. Directement en godets de 7 cm et dans l'ambiance des serres. Fèves et pois germent très vite et demande rapidement à être transplantés en pleine terre. Pratiquement aucune perte de graine avec ce système. Navré pour les pique-assiettes en tout genre, mais rats surmulots, tourterelles et parasites de la pire espèce devront une fois encore respecter l'époque du carême.

     

     

     

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    Retour de la pluie, du vent fort et du froid.On a mis à profit les quelques jours de beau temps pour travailler dehors. Mais il y a encore beaucoup de retard à combler. On a pu procéder à de nombreux repiquages en serre. Un peu plus de 500 plants de rose d'Inde sont installés en godets de 7, afin d'attendre tranquillement leur plantation en place, courant juin. Les pétunias semés en même temps, sont encore trop fragiles pour être manipulés efficacement. Les semis sur cubes sont aussi poursuivis dès que la place se libère dans les bacs chauffés. Les semis de Basilic commencent à lever. Une plante condimentaire que nous aimons beaucoup. Certainement à cause de mes origines méditerranéennes .Je sème aussi poivrons, aubergines et piments, car la végétation de ces légumes du soleil est très longue. La plate-bande le long du chemin de plaine est en pleine floraison sur plus de cinquante mètres. C'est à coté de ce chemin que c'est formé un trou dans le champ de céréales voisin. On pense que les très fortes précipitations de cet hiver, sont la cause de cet effondrement. D'après les agriculteurs locaux, beaucoup de ces puits existent encore sur la plaine. Ils réapparaissent lorsque les matériaux de rebouchage tombent en décomposition. Les agriculteurs craignent beaucoup qu'un effondrement survienne au moment du passage des engins agricoles. Il arrive qu'il faille l'aide d'une grue pour ressortir le tracteur tombé dans un tel trou. On pense que l'agriculteur ne tentera pas de reboucher prochainement ce puits qui continue à s'ébouler. Trop de risques d'y enliser la remorque.

     

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    Temps gris annoncé. Pas de soleil en vue. Températures en dessous des moyennes saisonnières. Hier temps couvert toute la journée. Dans les serres il ne se passe plus grand chose. Le soleil étant le moteur des serres, celles-ci sont en panne depuis plusieurs jours. On nous annonce dix degrés centigrades pour notre région; en réalité on atteint péniblement que quatre degrés, à cause d'une perpétuelle couverture nuageuse. Avec en plus un petit vent qui refroidit toute ardeur printanière. Les météorologues ont introduit dans leurs discours une notion nouvelle. Ils parlent très souvent de températures ressenties. Cela ne nous réchauffe pas. Ce mois de mars est tout à fait inhabituel. Pratiquement pas de giboulée. Des températures dignes d'un mois de janvier. Que nous réserve notre climat dans les prochaines semaines? Allons-nous, comme durant les trois années qui viennent de s'écouler, basculer brutalement dans l'été, sans passer par la case printemps? Il ne nous reste plus que deux saisons. Une période humide et froide et une époque chaude, sèche et farcie de canicules. Un peu le principe des climats tropicaux et équatoriaux. Impossible pour l'instant de pratiquer quelques labours. Les sols sont encore gorgés d'eau. Seul le soleil peut assécher quelque peu ces terrains encore gelés par endroit. Car le gel a eu le loisir de s'enfoncer assez profondément. Mais notre ami le soleil est parti en vacances. Dans les serres on va commencer les semis en godets, car hier j'ai reçu les nouvelles graines. Je sème pois et fèves en godets, car le semis en place n'est plus possible, depuis que les espèces parasites et dévastatrices, se sont déplacées à la faveur des hivers doux et du réchauffement climatique. Les énormes graines de fèves sont dévorées par de voraces parasites indélicats et sournois. Impossible de discerner les délinquants. Peut-être les rats surmulots dont notre région est de plus en plus envahie. Les tourterelles, nouvelles espèces issues de l'immigration, se contentent de déterrer les graines de pois et de ne laisser aucune miette de ces délicats féculents. Ces volatiles mettent en pratique avec efficacité, la doctrine récente des cinq légumes ou fruits à consommer sans modération. Dommage que ce soit moi, le généreux pourvoyeur. 

     

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    Elle était annoncée. Le rapide Paris-Moscou entre en gare. C'est bien de la neige qui tombe ce matin. Déjà cinq centimètres et pour l'instant, elle tient. Avec moins trois degrés hier, difficile que cette poudreuse fonde rapidement. D'ailleurs il restait à l'ombre de quelques lisières, des blocs de neige qui n'avaient pas encore eu le loisir de redevenir de l'eau. Un reliquat des chutes de début février. Demain c'est le printemps; une journée tant espérée. On peut encore distinguer sous cette neige, des perce-neiges qui ont attendu patiemment la venue du messager du renouveau. Cette année, en matière de jardinage, on est très en retard. Certaines années, les parcelles du potager étaient prêtes à entrer en culture à la fin de janvier. Depuis quatre mois, ce n'est que succession de pluies, de tempêtes, de brouillards, de gel et de neige. Pas d'accalmie, qui permette d'entreprendre durablement des travaux d'entretien. Il y a encore quelques décennies, cela était encore possible. Mais ces nouveaux hivers à la réputation douceâtre se traînent continuellement dans l'humidité. Dans les serres, les semis continuent tranquillement leur croissance. Il faut surveiller que la couche de neige ne devienne pas trop épaisse sur la toiture des serres. Les profilés d'aluminium n'ont qu'une résistance limitée. Heureusement, nous n'avons pas l'obligation de nous déplacer durant ces quelques jours. C'est de nouveau la grande galère pour ceux qui doivent aller au travail. On ne peut que leur souhaiter : Bon courage!

     

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    Bonjour

    Vraiment insaisissable ce temps. Avant hier quatre degrés pendant la nuit et quatorze degrés à l'ombre. Hier moins deux toute la journée. Pluie et neige venant du nord. Brouillard qui recouvre tout. Des pluies diluviennes. Mais où sont passées les giboulées d'antan. Disparu le soleil, qui nous fait habituellement des coucous de derrière la foule des petits nuages éphémères, vivement bousculés par quelques bourrasques printanières. Hier un vrai temps de mois de novembre. Un brouillard issu de la pollution Parisienne et qui décourage toute activité dans la nature. Une nature qui s'offre pourtant généreusement pour la fête du printemps prochain. Narcisses, jonquilles, perce-neiges, crocus, tulipes et jacinthes sont tous fleuris en même temps. Primevères et pensées qui rivalisent de charme et de grâce et viennent ensemencer gazons et massifs de toutes leurs nuances. Décidément tout ce qui souffle depuis Moscou est délétère en cette fin d'hiver. Cette autoroute de glace Moscou-Paris stigmatisée par les météorologues, ne serait-il pas encore un mauvais coup de ce «Poutine» pourtant, dorénavant,  détesté dans beaucoup de Chancelleries. Le nouveau Tsar de toutes les Russies aurait-il aussi tout pouvoir sur notre climat? En tout cas les prévisions sur le début de la semaine ne sont guère encourageantes. Dans les serres, les semis en bacs chauffés, continuent de germer. Les roses d'Inde ont déjà formées quatre feuilles. Les pétunias, si minuscules au début, commencent à se développer. Certains plants sont même arrivés au stade de la transplantation dans des contenants plus propices à leur développement. Samedi j'ai pu continuer la taille du pied de Kiwi. C'est vraiment une liane exubérante qui est capable de tout envahir. Heureusement ce type de bois est très facile à élaguer. Certaines pousses de l'année peuvent avoir près de trois ou quatre mètres. Cet actinidia a encore produit énormément durant cet automne 2017. Il assure au moins trois mois de fruits en accompagnant les poires et les pommes dans tous les desserts. Il peut même rester sur l'arbuste jusqu'au début de l'hiver, sans subir de dommage. Et beaucoup croient encore que cette petite bestiole, à l'allure de petit rongeur sans queue, velue et vert-de-gris, serait un fruit exotique, frileux et ne poussant qu'aux antipodes. Exotique c'est certain, car la Chine, ce n'est pas la porte d'à coté.   

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    Bonjour
    Hier, très belle journée avec des températures printanières. Seulement une petite giboulée en fin de journée. La tradition du mois de mars est respectée. Comme le vent s'est momentanément retiré de notre environnement, on a profité de cette accalmie pour réparer et changer certaines plaques de polycarbonate sur les serres qui n'ont vraiment pas apprécié cet hiver de tempêtes et de pluies. Dans les serres de nombreux plants de laitues ont été repiqués. On a, comme chaque année, profité des promotions de chez Leclerc. Toujours des prix très bas. j'ai racheté une soixantaine de laitues au prix de un euro la barquette de douze. J'avais en février dernier, acquis auprès de Gammvert, les mêmes laitues, au prix de deux euros quatre vingt dix centimes, la barquette de douze. Pratiquement trois fois le prix. Cela laisse rêveur, quand on sait que les autorités veulent encadrer les soldes et les promotions au montant prohibitif. Comment ces grandes surfaces font-elles pour dégager des bénéfices, avec de telles propositions ? Cela ressemble à de la vente à perte. Quand à elles, dans le même temps, les grandes surfaces du jardinage pratiquent des prix prohibitifs, exploitant sans vergogne le pouvoir d'achat important des retraités actuels. Des retraités que l'on dit privilégiés. Ces mêmes grandes surfaces ne pourront plus tondre sans vergogne les générations de nos enfants qui ne disposeront pas du tout de retraites analogues aux nôtres. En outre ces générations défavorisées ne posséderont que des propriétés à la taille très réduites, par rapport à celles de notre génération et à celles de nos parents. Un terrain de mille cinq cent mètres carré de surface demande beaucoup plus de soins qu'un petit terrain de six cent mètres carré, qui est souvent la norme actuelle pour les jeunes accédants à la propriété. Que ces grandes jardineries se dépêchent de faire leur beurre sur le dos des jardiniers actuels. Cela ne sera pas toujours d'actualité. Qu'elles se dépêchent! Vite!

      

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    Belle journée! Hier mardi 12 mars 2018. Le soleil chauffe les serres et le vent s'est apaisé. De bonnes conditions pour travailler dans les serres. Car ce travail minutieux ne réchauffe vraiment pas. Donc, en principe, les semis de tomates sont achevés. Les semis du 7 mars sont déjà en train de lever. De fragiles plantules qui dans quelques mois vont donner de robustes pieds de tomates que seul le mildiou pourrait terrasser.La culture des tomates est une occupation très largement partagée de par le monde. Une sorte de mondialisation, en quelque sorte. Ce n'est pas pour rien que la tomate est le légume le plus apprécié sur notre globe. C'est aussi, pour certains, un fruit délicieux. Si l'on pousse sa maturité à l’extrême, la tomate prend une saveur agréablement sucrée. On peut affirmer que ce sont les Etats-Unis qui ont largement diffusé les nombreuses variétés de tomates, en réhabilitant les nombreuses variétés Russes, très fortes en gout et en couleur. Ce sont eux qui ont fait la promotion du ketchup; délicieuse composition, mais peut-être un peu trop forte en sucre. Cette année je sème encore la variété «Voyage» qui est véritablement une curiosité, créée aussi aux Etats-Unis. Comme la graine est assez vieille, j'ai préféré ensemencer un grand nombre de mini-cubes. Je privilégie les variétés «Cœur de Bœuf» qui sont de délicieuses grosses tomates qui n'ont rien à voir avec ces gros fruits charnus vendus sur les étals. Fruits souvent très pulpeux, mais sans gout. «Summer Cider» est aussi une excellente variété très forte en gout que l'on peut facilement farcir. 


      
     

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    Tempête de sud ouest pendant la journée d'hier. Températures très douces. Cela favorise la germination des semis dans les serres. Les différentes variétés de roses d'Inde ont levées trois jours après le semis. Des plantes avec des graines très volumineuses qui lèvent très rapidement. Une fleur de culture très aisée. Les pétunias commencent à germer depuis deux jours. Comme la graine, la plantule de cette fleur est absolument minuscule. Il faut scruter longtemps le terreau pour distinguer les deux petites feuilles. Il est recommandé de ne pas trop recouvrir la graine après le semis. Cette plante a pourtant la réputation de lever en moins de vingt jours. Dans les bacs mes semis disposent en permanence de vingt degrés centigrades. Comme les bacs sont recouverts chacun d'une plaque de verre «securit», pendant la journée, le soleil accroît la chaleur au sein de ces bacs de propagation. Ces bacs de propagation sont fabriqués en plastique translucide. Il suffit de se procurer un petit meuble modulaire constitué de six tiroirs en plastique. Des tiroirs qui sont souvent à la bonne dimension pour recevoir un lit de sable de cinq centimètres d'épaisseur, dans lequel sera noyé le câble chauffant. Ces tiroirs passant d'un mode vertical à une position horizontale, sont alignés sur une solide étagère. Le sable humide pèse très lourd. Chaque bac est percé de quatre petits trous qui vont permettre au câble chauffant de se faufiler à travers le lit de sable qui va supporter les barquettes de semis. Pour assurer au moins vingt degrés au moment des semis, le câble n’occupe que quatre bacs. Plus tard, au moment de la transplantation de ces semis, le câble est retiré et redisposé dans les six bacs, afin d'accueillir les plants replantés en godets de sept centimètres. Dans un mois, la chaleur ambiante des serres sera beaucoup plus favorable à la croissance de nos plantes préférées. D'ailleurs, à cette époque, ces bacs ne seront plus chauffés que pendant la nuit. Dans la journée la température pouvant monter à près de trente degrés au sein de ces plantations. Pendant la période de germination, il faudra veiller scrupuleusement à l'humidité de ces semis. Tant la taille de ces mini-cubes est extrêmement réduite. Il faut veiller au moins deux fois par jours sur le berceau de ces précieuses petites graines, si l'on veut profiter d'une prochaine saison très riche en floraison dans les mois qui vont venir. Une saison à laquelle nous aspirons depuis de nombreuses semaines.  
      
     

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    Bonjour
    30 mm d'eau dans le pluviomètre cette nuit en à peine une heure ou deux. Une véritable pluie tropicale. Jamais vu cela, même au cours d'un orage. Â la cave les pompes de relevage fonctionnent en permanence. Ce matin le ciel s'est dégagé, certainement un peu honteux de son forfait nocturne. Le soleil est revenu, lui qui avait totalement disparu depuis quatre ou cinq jours. Avec de telles précipitations, on  peut craindre que les maisons pourvues de sous-sol soient envahies par les flots de ces précipitations totalement déraisonnables. Â ce propos, à l'occasion de mes pérégrinations sur Google Map, je remarque qu'aux Etats-Unis la plupart des maisons ne sont pas construites sur un sous-sol. Surtout parmi les plus récentes. Les plus anciennes sont le plus souvent posées sur un sommaire muret de briques comme la maison natale d'Elvis à Tupelo. Chez nous, il suffit de se rappeler du désastre causé par les inondations, il y a encore quelques semaines, en région Parisienne. La plupart des propriétaires faisaient visiter leurs sous-sols dévastés par ces pluies diluviennes. Cette configuration s'explique par le manque de place. Les Américains disposant de beaucoup plus d'espace pour construire leur maison, très souvent en bois, peuvent facilement se passer de cet aménagement souvent source d'ennuis en tout genre en matière d'étanchéité et d'humidité. Par expérience je sais qu'il est très difficile de disposer d'un sous-sol totalement étanche aux entrées d'eau intempestives. Dans le cas d'une cave, les entrées d'eau posent moins de soucis. Souvent le sol de celle-ci n'étant pas étanchéifié, permet d'évacuer une partie de cette indésirable humidité. Une cave trop sèche est même un inconvénient pour la bonne conservation des bouteilles.  

     

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