-
Par White Tendance le 4 Février 2023 à 10:55
votre commentaire -
Par White Tendance le 1 Mars 2021 à 09:11
votre commentaire -
Par White Tendance le 28 Février 2021 à 09:01
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«Le Rap des rappeurs du légume rappé»
Bonjour
L'hiver n'a pas encore capitulé, qu'il faut déjà envisager ce qu'il faudra semer pour récolter en 2022, pendant les mois d'hiver. Le radis noir, par exemple. Un légume qui se décline toujours au pluriel par son orthographe. Un légume qui est une source de vitamines au sein de l'hiver. La disparition de la bienveillante lumière du soleil, nous amène à compenser cette perte de vitamines par la consommation de légumes à la réputation de grande fraîcheur. Les radis noirs qui se sèment en été constituent dès la fin de l'automne une production de grosses racines bien noires à chair blanche Des grosses racines qui vont pouvoir s'inviter sous forme de crudités au début de nos repas. Malheureusement ces grosses racines ne supportent pas les fortes gelées de l'hiver et doivent être récoltées avant la fin de l'année. Il existe plusieurs recettes pour ce légume de l'hiver; le préparer râpé comme le gruyère, est ma recette préférée. Beaucoup de légumes racines se prêtent avec bonheur à cet usage. Les plus connues sont les carottes râpées, si juteuses lorsqu'elles proviennent directement du potager. On peut aussi faire passer à la râpe de bons gros navets, là aussi très juteux, au gout légèrement poivré. On trouve aussi le chou rave qui développe en surface cette grosse excroissance qu'il offre généreusement à la moulinette pour paraître avec fierté en tête de nos menus quotidiens, simplement arrosé de quelques jus de citron, du meilleur cru. Son collègue, le chou rouge, nous permet aussi cette recette, étant alors présenté en fines lanières très juteuses, servies avec une petite vinaigrette très persillée. Même sort réservé au chou blanc; seul la présentation diffère, le gout étant semblable. Ces différents candidats à la moulinette sont des légumes qui supportent l'hiver sans trop de difficultés. Le chou rave étant bisannuel et se jouant de l'hiver, peut se retrouver dans nos assiettes au début du printemps; seule réserve, étant un dur à cuir, sa chair peut très bien être devenue très coriace. On se protège comme on peut des rigueurs de l'hiver.
Bon dimanche
Les carnets de Jules Hostouley
votre commentaire -
Par White Tendance le 27 Février 2021 à 08:57
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«Kartoffel»
Bonjour
Une belle journée, hier. Le vent est passé plein nord. C'est de la fraîcheur pour les jours prochains. Dans les serres, des semis de tomates commencent à lever; le persil apparaît, lui aussi; Celui de 2020 dans le potager a survécu aux fortes gelées de ce mois. Quelques laitues commencent aussi à grandir. Les graines de céleri pointent aussi leur frimousse. Hier nous avons acheté les plants de pommes de terre. On va en profiter pour nettoyer les planches qui recevront ces tubercules. Plus de temps à perdre; c'est dans quelques jours maintenant! Chaque année il faut se procurer des plants de pomme de terre. Des plants bien germés; c'est mieux pour démarrer une culture. Surtout si on cultive une variété précoce pour avoir des pommes de terre en primeur. C'est là que la difficulté commence, car les variétés les plus réputées et les plus précoces sont rapidement acquises par les amateurs. En janvier dernier, on pouvait déjà se fournir en cagettes de 100 plants.Si on n'a pas acquis ses plants avant la mi-mars, il faudra alors se contenter des variétés plus tardives. 70 jours de culture pour «Amandine», par exemple. 140 jours pour une tardive comme «Roseval» Les prix suivent la loi de l'offre et de la demande et «Amandine» se retrouve parmi les plus chers. Les pommes de terre demandent un sol riche. Un sol plus riche que pour des radis, si l'on veut comparer. On met toujours beaucoup de fumier dans un sol qui a déjà été cultivé. Dans un sol tout neuf, une culture de pommes de terre nettoiera rapidement la terre par l'ombrage de son feuillage. Donc fin juin, si tout va bien, il sera possible de récolter des pommes de terre nouvelles au gout sans pareil.
A demain
Les carnets de Jules Hostouley
votre commentaire -
Par White Tendance le 25 Février 2021 à 10:26
votre commentaire -
Par White Tendance le 24 Février 2021 à 10:03
votre commentaire -
Par White Tendance le 24 Février 2021 à 05:54
votre commentaire -
Par White Tendance le 23 Février 2021 à 05:44
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«Gazo»
Bonjour
Comme cet hiver continue de nous offrir des températures dignes d'un printemps, on va essayer d'évoquer les hivers d’antan. Tout en gardant un œil attentif sur le sort désastreux de tous ceux dont la propriété est devenue un marécage, une rizière ou un cloaque. Dans les années 50, on faisait encore un grand usage du charbon. Très peu de logis étaient pourvus d'un chauffage central. Cela était réservé aux habitations les plus cossues. Dans les habitations ordinaires, c'était la cuisine qui était la mieux équipée en matière de chauffage. Une cuisinière à bois ou à charbon fournissait la chaleur pour les convives et le moyen de faire mijoter de bon petits plats sur sa plaque de chauffe. Elle était presque toujours équipée de deux grands fours. En plus très souvent, elle fournissait l'eau chaude nécessaire à la préparation des repas et à l'entretien de la cuisine. Recouvertes de céramiques pour les plus anciennes, les plus récentes étaient habillées d'un émail blanc. Ces cuisinières étaient toujours ceinturées par une rambarde métallique qui nous dissuadait de mettre nos petites mains sur la plaque de chauffe, parfois portée au rouge. Cette rambarde servait aussi de corde à linge pour les torchons et autres lavettes. Le reste de la maison pouvait être chauffé au moyen d'un petit Godin ou d'une salamandre. Bien évidemment tous ces équipements ne pouvaient pratiquement être chargés qu'avec du charbon; les bûches de bois devant, alors, avoir moins de vingt centimètres de longueur. Ce charbon était fourni sous forme de boulets à deux ou trois traits suivant la qualité. L’anthracite demeurait un produit plus onéreux et était souvent réservé aux chaudières. Ces équipements de chauffe étaient tous fabriqués en fonte et pesaient un poids redoutable. Les différents déménagements de mes parents nécessitèrent à chaque fois quatre gaillards très costaux pour soulever la grosse cuisinière à charbon de la cuisine. Dans toutes les bonnes cuisines, la bouilloire gorgée de calcaire, chantonnait doucement tout au long de la journée sur la plaque de la cuisinière. Cela permettait toujours d'offrir un bon café bien chaud à un visiteur occasionnel et bienvenu. Le four permettait aussi de réaliser de bonnes tartes aux pommes et le dimanche de cuire un poulet dodu à la peau dorée et craquante, dûment arrosé de sauce, périodiquement et patiemment, par la maîtresse de maison. La mode de la bassinoire étant dépassée depuis longtemps, ce four nous permettait d'y déposer une brique, qui enveloppée de papier journal, réchauffait efficacement les draps de nos chambres humides et sans chauffage. Ces cuisinières nécessitaient, chaque année, de grosses quantités de charbon. Dans le midi, du fait du climat, mes parents ne commandaient que deux ou trois sacs de boulets à chaque livraison. Plus tard, revenus dans l'Oise, il fallait commander au moins une demi-tonne de ces trois traits, quand ce n'était pas une tonne, pour alimenter la cuisine de mes parents et celle de mon Oncle et de ma Tante. C'est dire la différence de climat. Je garderai longtemps le souvenir de ce «gazo» (gazogène) soufflant et puant qui s'acharnait à grimper cette côte considérée comme la plus rude de la course cycliste du «Paris-Nice». Nous habitions ici dans les premiers lacets de la côte du Faron et c'était amusant de regarder ce véhicule antédiluvien s'époumonant et renâclant dans cette ascension, suivi d'un panache de fumée digne d'une locomotive à vapeur. Car ce véhicule n'acceptait que du bois comme carburant. Il marchait au gaz des forêts comme l'on disait pendant la guerre. Le négociant profitait de cette expédition héroïque pour livrer en sus des deux ou trois sacs de boulets, un bidon de cette excellente huile d'olive de première pression et une bourriche de vin du meilleur cru. Du Côte de Provence.
A demain
votre commentaire -
Par White Tendance le 22 Février 2021 à 08:27
votre commentaire -
Par White Tendance le 21 Février 2021 à 08:09
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique