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    «Ça caille!»

    Bonjour à tous 

    L'actualité actuelle (pléonasme) m'offrant beaucoup de matières à disserter, je reprend mes petites chroniques journalières, que j'ai laissé de coté depuis près d'un an. Coté climat, c'est pas le top. Hier moins quatre pendant la nuit et moins quatre pendant le jour. Plafond nuageux très bas et brouillard. J'ai tenté de transporter le compost qui recouvre le parcourt de mes pondeuses. Des gallinacées qui usurpent quelque peu leur appellation. Trois œufs depuis le début de ce mois pour une escouade de dix huit poules. Heureusement, elles me fabriquent un compost très riche en azote. Sinon il y a longtemps qu'elles auraient tâté de la rôtissoire. Donc pour reprendre le cours de mes réflexions sur le transport des matières azotées et nitratées, je n'ai pu transporter que deux ou trois brouettes de substances malodorantes mais vitales pour mon petit potager. Il gèle depuis plusieurs jours, mais le sol n'est pas encore congelé et par voie de conséquence, il est très difficile de pousser une brouette sur un sol spongieux. Malheureusement, je crains que dans les prochains jours, le sol soit complètement bloqué et que celui-ci ne se laisse plus transpercer par les pointes de ma fourche à quatre dents. Coté boite mail de chez Orange, GLS m'apprend que ma commande de graines va être livrée. Au fond du tunnel, on voit déjà poindre les lumières du printemps. Coté pandémie, on est toujours confiné en quelque sorte. Depuis toujours, à la campagne, pendant l'hiver, on est  confiné dans nos logis. Difficile d'entamer des travaux de jardinage durant cette période de repos de la nature. On peut tout au plus entreprendre des travaux de bûcheronnage. Cela réchauffe beaucoup, mais on ne peut, quand même pas, abattre tous les arbres des environs. Et cela est une activité qui comporte quelques risques. Donc on reste au coin du feu en méditant sur toutes les inconséquences de notre vie que l'on qualifie encore de «Moderne». Quand je pense au soudain engouement  pour la campagne de certains de mes contemporains citadins. Ils ne connaissent de la campagne que les quelques jours ensoleillés des mois de l'été  dernier. La campagne c'est: L'isolement, c'est aussi l'ennui, si l'on n'a pas pris soin de se trouver une occupation durable et éprouvée. La campagne c'est aussi des dizaines de milliers de kilomètres par an, pour se transporter auprès des centres commerciaux qui ont ravagé le cœur de nos villages et nos petits bourgs. La campagne c'est aussi, malgré le développement fulgurant du télétravail, deux véhicules et des transports interminables à la merci d'une SNCF souvent en grève quand ce n'est pas en panne. La campagne c'est aussi une profusion d'insectes en tous genre, souvent rampants et piquants; des bêtes à cornes mugissantes qui n'embaument pas toujours la rose; des clochers carillonnant bruyamment dès l'aube; des volatiles au plumage flamboyant, fièrement dressés sur leurs ergots, qui entonnent une sérénade très matinale aux amoureux de la nature que nous sommes. Nestor Burma... Guy Marchand, devrais-je dire. Donc Guy Marchand nous rappelle souvent que « A la campagne on s'y emmerde le jour et on y a peur la nuit; mais moi j'aime ça! » . Si après cela vous avez encore envie de venir vous perdre et de vous enterrer  à la campagne; faites moi signe!

     

    Bonne journée

     

     

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    «Le temps des cerises»

    Bonjour

    Fin avril le cerisier «Burlat» était couvert de cerises. Malheureusement, le ciel courroucé par cet étalage de richesse, s'en est pris violemment à notre cerisier et l'a secoué comme un prunier. C'était la tempête du 1er mai qui a mis bas une grande partie de ces fruits rouges. Et maintenant ce sont les merles qui se disputent les restes que la tempête, dans sa grande mansuétude, nous a laissé. Tout cela nous amène à une petite réflexion sur nos arbres fruitiers. S'il fallait quantifier le volume de fruits abandonné et heureusement récupéré par les oiseaux....On serait très impressionné. Beaucoup plus que les milliers de tonnes détruits par les producteurs afin de soutenir les cours. Par exemple, la plupart des grands cerisiers de plein vent peuvent produire annuellement plus de 100 kg de cerises. Bien souvent on n'en recueille que quelques kilos. Un peu par paresse, mais surtout parce que se promener dans ces grands arbres comporte quelques risques de chute. Certaines années nous avons fait plus de 100 bocaux de cerises avec notre grand bigarreau blanc. Même chose pour notre Mirabelle qui peut produire des dizaines de kilos, le plus souvent consommés par les poules qui habitent sous ce grand prunier. Ceci, répété chaque année, dans pratiquement toutes les propriétés de France, permet de nous faire une petite idée de ce qui n'est pas forcément du gâchis, car récupéré et consommé par tous les hôtes de la nature. Mais tous ces fruits seraient quand même mieux dans notre assiette. Car même avec de tels arbres, on doit quand même acheter des fruits. Mais c'est tellement bon!

     

    Bonne journée

     

     

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    «Saints de tempête»

    Tempêtes et retempêtes. Les tempêtes ne se limitent plus à l'hiver. Voila qu'elles s'invitent au printemps et en été, même. Est-ce le prix à payer pour le réchauffement climatique?. Donc dimanche, ambiance particulièrement lourde et vent nul. Arrivée par le nord de gros nuages noirs. C'était bien un orage. Après quelques heures de roulement de tambour très caractéristiques, les éclairs se manifestent sur notre morne plaine. Mais l'orage s'épuise en vains coups de canon et zébrures électriques. C'est alors que son complice le vent, entre, alors, en scène. Avec sa comparse, la pluie. Une pluie très abondante et un vent très fort. D'habitude, une fois que l'orage a épuisé toutes ses munitions, les éléments s'apaisent, la pluie cesse, le vent se fait oublier et le soleil réapparaît sur un paysage tout mouillé en nous gratifiant d'un superbe arc-en-ciel. Mais dimanche dernier point de retour au calme; le soleil tente de se glisser à travers les lourds et menaçants cumulus que le vent du nord pousse avec colère vers nous. C'est une nouvelle tempête qui démarre jusqu'à il y a quelques heures. Evidemment tout ce qui peut être renversé ou arraché par le vent est propulsé aux quatre coins du jardin, façon puzzle. Le cerisier a perdu plus de la moitié de sa future récolte. Autrefois c'était les gelées, parfois organisées par le père Mamert et ses complices; aujourd'hui ce sont des tempêtes qui se manifestent et dont les conséquences sont identiques: Désastreuses pour nos cultures. Les arbres et les arbustes ont perdu beaucoup de leur plumage. Ce ne sont que feuilles achicotées dans tout le jardin, brindilles torturées, branches sauvagement arrachées. Seul point positif la pluie a été généreuse; 25 mm dans le pluviomètre, voilà qui va ravitailler la citerne en vue des futures sécheresses. Et vous, n'avez-vous pas trop souffert de la tempête et de la pluie?

    Bonne journée

     

     

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    «Riche Labour»

    Bonjour

    De bien belles journées depuis quelques jours. Le thermomètre dépasse les vingt degrés. Le travail dans le jardin ne manque pas. Dans les serres il faut arroser pratiquement tous les jours. Les plants cultivés en godets ont une réserve d'eau très limitée.Du coté des bulbes il faut remettre en place tous les bulbes qui ont été éparpillés par les oiseaux ou par d'autres gredins non identifiés. Il doit se passer de sacrés parties de foot, chaque nuit, dans les planches d'échalotes. Car cela ne se passe que la nuit; je n'ai jamais surpris personne en train de déterrer mes bulbes en plein jour. De sacrés matchs de foot en nocturne, car parfois de gros bulbes d'échalotes sont shootés à plus de 80 cm de leur lieu de plantation. Dans ces plantations, il faut aussi remplacer les bulbes qui ont pourri. C'est à cet usage que l'on conserve, pendant quelque temps, les bulbes en excédents ou  trop petits. Même pratique du coté des planches de fèves. Il y a toujours quelques graines qui se retrouvent abandonnées en surface sur un sol très sec. Donc pas de germination possible dans ce cas là. Heureusement que quelques pigeons ou autres rongeurs ne faisaient pas leur marché ces jours-ci. Dans le sol, il y a vraiment tout un monde souterrain qui travaille pour nous, d'une façon le plus souvent très bénéfique. C'est pour cela que l'on n'évite de passer la fraise ou le motoculteur, qui dérangent ou font périr tous ces petits besogneux qui se mettent à notre service. Au moyen d'un outil spécialisé, maintenant, on aère la terre. On ne bêche plus comme autrefois. Au risque de tronçonner, façon saucisson sec, tout ce petit monde si utile. Imaginez un peu si l'on  retournait, une fois par an, tout notre environnement, cul par-dessus tête. Le but de la manœuvre est de ne pas déstructurer notre terre qui a déjà beaucoup de mal à vivre sans que l'on vienne l'agresser périodiquement. En plus, cette pratique est moins dommageable pour notre dos que le bêchage traditionnel. Il faut simplement apporter une petite correction à la fable du riche laboureur . Creusez, fouillezaérezne laissez nulle place où la main ne passe et repasse.......  Mais le Père fut sage de leur montrer avant sa mort que le travail est un trésor.

    Bon Week End

     

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    «Folles Acanthes»

    Bonjour

    Journée glaciale, hier. Pluie et vent de nord est; toute la journée. Pas très fréquent çà, des pluies venues du nord. Dans notre région les murs exposés au nord et à l'est sont intacts. Cela permet de juger de la fréquence de ces pluies. Les pluies viennent en général de la mer et comme la mer est à l'ouest dans notre région, donc cap à l'ouest. L'humidité vient aussi de sud ouest avec un réchauffement des températures. Ce sont les pluies qui dégradent les murs. Verdissements occasionnées par de micro-algues et de nombreux dépôts de lichens. Après un mois de temps très sec, les pluies de ces derniers jours ont littéralement embrasé la végétation. Il va falloir sortir le taille-haie et la pétarade qui l'accompagne. Chaque année la période de tonte des haies commence de plus en plus tôt. Les vivaces sont gigantesques. Les acanthes recouvrent de leurs larges feuilles tout ce qui les entoure. Comme ces feuilles n'ont pas subit les morsures des gelées d'hiver, elles sont en avance sur tout le monde. Il faut voir la bataille avec les arums qui partagent les mêmes plate-bandes. Les feuilles d'arums, façon feuilles de bananiers, tentent de supplanter les acanthes. Mais ce sont ces mêmes acanthes qui gagnent la partie grâce à leur grande vigueur. Les arums n'arrivent que seulement à brandir de nombreuses tiges au bout desquelles émergent de ravissantes fleurs immaculées porteuses d'un spadice en or. Mais ces fleurs finissent par faner et les tiges par mourir. Victoire éphémère, car les acanthes étouffent tout sur leur voisinage. C'est à ce moment qu'il faut régler la circulation. Les feuilles les plus âgées finissent dans la basse-cour. Les arums se refont une santé. Les spathes, façon voile de mariée éclatent au grand jour; pour combien de temps encore? Il faut pratiquer la même chirurgie avec les plants de rhubarbe. Ceux-ci occupent rapidement les chemins du potager. Cette année ils sont particulièrement développés. Faut dire que leurs pieds sont gavés du fumier des poules. Ces tiges qui finissent en pâtisseries sont très gourmandes en nutriments et amendements divers.    


    Bonne journée

     

     

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    «Herbes Folles»

    Bonjour

    On me susurre à l'oreille les noms des nombreuses mauvaises herbes dont je n'ai pas cité l'existence dans l'article précédent. Tout d'abord un envahisseur redouté des jardiniers et apprécié des chiens, dont les racines servent à fabriquer des brosses. De la famille des Poaceaes, c'est le chiendent qui sert de purge pour les chiens qui digèrent mal leur repas. J'en ai très peu dans le jardin et je redoute plus le liseron. Le chiendent se reproduit en étendant ses rhizomes à l'infini en tout sens. Un petit bout de rhizome oublié et toute l'invasion redémarre. Un autre fléau c'est le chardon. Couvert de piquants, il manifeste déjà sa mauvaise humeur. Ensuite, après s'être ressemé dans nos cultures il plonge ses racines très profondément. Plusieurs mètres selon certains. Et comme il drageonne en souterrain il réapparaît un peu partout autour du pied mère. Dans les villages c'était une des fonctions du garde-champêtre, de surveiller les pâtures et les herbages envahis par les chardons. Il pouvait dresser procès verbal pour non destruction des chardons. C'est dire la grande nuisance de cette astéracée. On avait oublié le mouron blanc qui se propage rapidement et recouvre toutes les cultures. Même avec un nom pareil, il est très comestible. Il permet de confectionner de très bonnes salades. Les poules en  raffolent. Il y a un siècle le mouron blanc se vendait dans Paris pour que les habitants puissent nourrir sur leurs fenêtres les petits oiseaux. La surabondance du mouron dans une plantation est un indicateur d'excès d'azote. Le mouron rouge est un violent poison pour les lapins. Charmants et sympathiques rongeurs qui peuplent nos élevages, mais qui finissent invariablement à la casserole. Éleveurs de lapins, vous êtes maintenant prévenus. 
    Bonne journée

     

     

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    «Adventices»

    Bonjour

    Les pluies se sont estompées ces jours derniers. La végétation avance à pas de géant. Les légumes se développent à toute vitesse. Les adventices et les «mauvaises herbes» aussi. La nature avait vraiment besoin d'eau. Elle est déjà sortie de son confinement. Maintenant il va falloir organiser et domestiquer tout cela. Car les buis et les troènes en grand nombre dans le jardin, demandent déjà à être taillés. Les planches de légumes devront être débarrassées des adventices; notamment les liserons qui les étouffent et le mouron blanc qui recouvrent rapidement les nouveaux semis. Il y a aussi cette herbe qui colle aux vêtements; le gaillet gratteron, qui est même comestible. Et bien entendu l'ortie urticante, elle aussi comestible, et l'ortie blanche. Les pissenlits, qui se sont semés à tout vent, enchantent les pelouses de leurs fleurs jaunes et ravissent les papilles des lapins. Eux aussi sont comestibles (comme les lapins) mais indésirables dans les planches de légumes et les plate-bandes.Tel des pieuvres ils étouffent rapidement légumes et fleurs. Et dans quelques semaines un tardif va faire son entrée extravagante; j'ai nommé le galinsoga, qui va envahir tout le jardin avec ses petites fleurs qui peuvent expulser des dizaines de milliers de semences. Encore un, à l'odeur caractéristique, qui peut passer en cuisine et même servir de condiment. Le bouton d'or, renoncule ravissante aux petites fleurs jaunes se faufile par bonds (pourtant pas originaire d'Australie) dans les planches de fraisiers, qu'il arrive à recouvrir et à étouffer. Ses feuilles ressemblent à celles des fraisiers; d'où la difficulté pour l'extirper. A l'aide de ses nombreuses racines il s’arc-boute vaillamment au sol qu'il chérit tant. Après avoir arraché tout ce beau monde destiné à servir de nourriture azotée pour les poules, on va pouvoir reprendre les plantations de fleurs en jardinières comme les pétunias, par exemple, et aussi continuer les semis au potager. 

    Bonne semaine   

     

     

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    «Phaseolus»

    Bonjour 

    Phaseolus! Pas de panique! Ne vous sauvez pas! Revenez! Non, ce n'est pas un nouveau virus. Seulement un charmant petit légume qui se décline en filet, en grain ou en gousse. Une grosse graine que, enfant, on nous faisait cultiver sur un morceau d'ouate dûment humidifié. Sa forme médical en inox ou plastique sert abondamment en ce moment dans la lutte contre le coronavirus (connard!). Avez-vous deviné le nom de ce représentant de la famille des fabaceaes ou des papilionacées? C'est le haricot, bien sur!. Un légume assez facile à cultiver. D'abord le semis est très aisé. Peu de risque de semer trop de graines vu la taille de la semence. Les semis de carottes ou de navets sont souvent trop dus et il faut alors démarier la culture. Avec les haricots on met 5 à 6 graines par poquet tous les 30 centimètres sur des lignes espacées de 40 centimètres. Ces distances peuvent varier selon les régions. De toute façon les graines de haricots sont vendues en boite de carton et sur ces boites sont inscrites toutes les distances et les quantités à utiliser. Il est impératif de ne pas semer avant la mi-mai dans notre région, car le haricot «gèle de peur» selon le dicton populaire. Il faut compter, si tout va bien, 60 jours pour récolter des filets sans fil ( c'est curieux çà des filets sans fil). Et pour récolter des flageolets, comptez au moins 90 jours. Pour récolter des gros haricots genre lingot il faut faire appel à tout une architecture. Il faut se procurer des rames en bois de prés de 3 mètres, car le haricot peut grimper à plus de 5 mètres. Le haricot apprécie de prospérer sur fumure ancienne. Il serait désolé de croître dans un terrain gorgé de fumier frais. Les rangs de culture doivent être butés, de façon à ce que les tiges ne soient pas culbutées, un jour de tempête. Des tempêtes de plus en plus fréquentes et très puissantes dans notre région. On cultive souvent le haricot en grande quantité, car il est très facile et très rentable de faire de la conserve avec ses filets. Son séjour en congélateur est un peu moins heureux sur le plan gustatif. Le haricot à sa sortie du bocal, au cœur de l'hiver, garde pratiquement toute la saveur de l'été précédent.

    Bon dimanche

     

     

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    «Poivron ou piment»

    Bonjour 

    Piment ou poivron? Pourquoi parle-t-on de piment et de poivron pour le même légume? 
    Pour moi le piment est un légume de saveur brûlante. J'en cultive en châssis depuis de nombreuses années. Poivrons et piments demandent à être semés de très bonne heure. Début janvier à chaud et en serre, alors que pour les tomates c'est plutôt début mars. La végétation du poivron est beaucoup plus longue que celle de la tomate. La saveur piquante est la présence d’un alcaloïde, appelé la capsaïcine. Sur l’échelle de Scoville, on peut mesurer le degré de brûlure du piment. Piments et poivrons sont des légumes frileux et doivent, dans le nord, être cultivés en serre ou en châssis. Mais depuis 2017, je peut en cultiver au potager sans protection comme des carottes par exemple. Le réchauffement climatique rapproche notre climat de celui de la méditerranée. Poivrons, piments et aubergines étaient autrefois des légumes surtout consommés dans le sud, mais ce n'est plus le cas actuellement. La ratatouille, par exemple, se prépare avec tous ces légumes du soleil. Le poivron cru ajouté à la salade de laitue éclaire d'un soleil méditerranéen, nos saladiers servis en fin de repas. Pour la culture des poivrons, les jardineries proposent des plants en godet de très bonne taille, parfois même avec des fruits. Mais vu le prix de la plante, il ne faut pas rater son affaire, car il est plus profitable, alors, de s'approvisionner sur les étals en légumes sains et savoureux. Les jardineries ont tendance à proposer pratiquement tous les légumes en plants et en godets. Traditionnellement on achetait ses graines chez le grainetiers. Mais aujourd'hui des jardiniers amateurs se procurent des plants élevés en serres industrielles, pour ensuite les poser dans leur potager. Cela n'est plus vraiment du jardinage. La vraie difficulté pour les jardiniers, c'est le semis. Cela ne marche pas à tous les coups. Chacun a ses petits secrets, ses petits tours de main, ses petites combines. Je cultive à coté des poivrons «Verts d'Espagne», des petits poivrons bien jaunes. Ce sont des poivrons «Pusztagold», d'origine Hongroise qui peuvent devenir rouge à maturité. Les poivrons Verts d'Espagne deviennent rouge si on les récolte tardivement. Je cultive aussi de petits poivrons violets; comme «Oda», par exemple. Pour les piments c'est la variété «Cayenne», la bien nommée. A consommer avec modération si l'on ne veut pas incendier ses amygdales. 

    Bon week end à tous

     

     

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    «Muguet et 1er mai»

    Bonjour à tous et bon 1er mai

    C'est le premier mai et c'est la fête du travail et des travailleurs. Du moins pour ceux qui peuvent encore travailler. Ce devrait plutôt être la fête des confinés. On est nombreux parait-il; près de cinq milliards de par le vaste monde. Pas de défilé du premier mai et certainement pas de muguet à vendre à la sauvette au coin des rues. Du muguet issu de la profondeur des bois et des forêts. Cela ne doit pas être très légal, car dans les années trente, mon Grand-Père, garde des eaux et forêts à Fontainebleau, réunissait le personnel de l'entretien des bois, afin de verbaliser les nombreux cueilleurs professionnels de muguet qui venaient piller les sous-bois. Ces sortes de pirates arrivaient en camion pour emporter le fruit de leur cueillette destiné à approvisionner Paris et sa banlieue. C'est dire l'ampleur du pillage et du massacre de la flore forestière. Le commerce ne pouvait pas encore se procurer des plants auprès des maraîchers, comme aujourd'hui. La tradition du muguet du premier mai remonte à plusieurs siècles. Il faut rappeler que toutes les parties de la plante sont toxiques. Convallaria majalis a été utilisé par la pharmacopée dans le traitement des maladies cardiaques, comme la digitaline. Son utilisation domestique est à proscrire. 


    Belle journée à tous

     

     

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